Avis : Précautions à prendre en cas de participation à des expositions agricoles aux États-Unis pour protéger les bovins canadiens contre l'influenza aviaire hautement pathogène

L'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), aussi connue sous le nom de grippe aviaire, continue d'être détectée chez les bovins laitiers aux États-Unis. Des cas sont signalés dans plusieurs États. À l'heure actuelle, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) déconseille d'emmener des bovins canadiens (laitiers ou de boucherie) aux États-Unis pour prendre part à des expositions ou à des foires agricoles. Ces événements, en particulier ceux qui réunissent à la fois des bovins et des volailles, peuvent accroître le risque d'introduction et de propagation du virus au Canada.

Pour protéger vos bovins (laitiers et de boucherie) contre l'IAHP, veuillez éviter de les exhiber dans des expositions, en particulier celles auxquelles participent des bovins ou de la volaille provenant d'États ou de régions où l'IAHP a été détectée chez le bétail. Pour connaître les régions touchées, consultez le site Web du département de l'Agriculture des États-Unis (en anglais seulement).

Prévenir la propagation de l'IAHP chez les bovins au Canada

L'IAHP a de graves répercussions sur la santé animale et publique. Aucun cas d'IAHP n'a encore été détecté chez les bovins au Canada, mais le virus continue de se propager aux États-Unis, ce qui augmente le risque d'introduction à la suite d'événements transfrontaliers ou de contact avec des animaux infectés.

Il est essentiel d'empêcher l'introduction de l'IAHP au pays. En limitant l'exhibition d'animaux lors d'expositions agricoles, de foires ou d'autres événements, vous contribuez à protéger les bovins laitiers, les bovins de boucherie et les autres animaux sensibles à la maladie, tout en réduisant le risque de transmission à l'humain. Si la santé demeure la principale préoccupation, les éclosions ont également des conséquences économiques pour les exploitations agricoles au pays et l'ensemble du système alimentaire.

Si vous décidez tout de même de participer

Avant de quitter le Canada

Compte tenu de la situation actuelle, les responsables des expositions agricoles américaines pourraient imposer un dépistage avant l'entrée des bovins. Les exigences varient d'un État à l'autre et selon l'exposition. Communiquez avec les organisatrices et organisateurs de l'exposition avant votre départ pour confirmer les mesures à prendre.

Exigences pour le retour au Canada des bovins

Pour plus d'information : Conditions de retour au Canada

Mesures supplémentaires concernant le retour au Canada de bovins laitiers

  • L'isolement, conformément à la norme nationale Biosécurité pour les fermes laitières canadiennes. Un avis de quarantaine officiel peut être émis si les mesures de biosécurité en place ne permettent pas d'empêcher l'éventuelle propagation de la maladie.
  • L'analyse du lait du réservoir et la réalisation d'épreuves de dépistage chez tous les bovins laitiers importés (y compris les génisses) par une ou un vétérinaire, dans les 14 à 21 jours suivant le retour.
    • Les résultats doivent être communiqués au bureau de l'ACIA de la région.
    • Si les résultats sont négatifs, l'animal peut être réintroduit dans le troupeau.
    • Si les résultats ne sont pas reçus dans les délais, l'ACIA effectue un suivi et peut mener une enquête sur la maladie.
  • Il est recommandé de faire de nouveau analyser le lait du réservoir 30 jours après avoir réintroduit l'animal dans le troupeau.

Pour savoir comment prélever les échantillons et les envoyer à un laboratoire du Réseau canadien de surveillance zoosanitaire : Influenza aviaire hautement pathogène chez les bovins : directives à l'intention des vétérinaires de pratique privée

Pour plus d'information : Lettre aux exportateurs de bovins laitiers

Retour au Canada de bovins de boucherie

Pour plus d'information : Lettre aux exportateurs de bovins de boucherie

Protéger son troupeau contre l'influenza aviaire

Bien que les bovins de boucherie et les bovins laitiers appartiennent à la même espèce, le risque d'IAHP est actuellement plus élevé chez ces derniers. Les bovins de boucherie sont eux aussi vulnérables, mais les différences dans les pratiques de production et de gestion, comme l'utilisation d'équipement de traite, la forte densité d'élevage et les contacts plus fréquents avec l'humain, augmentent le risque de transmission au sein des troupeaux laitiers.

Il incombe au propriétaire de comprendre les exigences et de veiller à ce que la documentation appropriée soit fournie et à ce que les exigences soient respectées. L'application de bonnes mesures de biosécurité est le meilleur moyen de prévenir la propagation des maladies animales, y compris l'IAHP.

Si vous soupçonnez un cas d'IAHP chez un bovin ou un autre animal, vous devez en aviser immédiatement le bureau de l'ACIA de votre région ou la ou le vétérinaire de district, conformément à la Loi sur la santé des animaux.

Renseignements supplémentaires