En 2022, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) célèbre une étape importante : 25 ans de protection des familles canadiennes, de l'environnement et de l'économie.
Tout a commencé en 1997, lorsqu'une loi du Parlement a fusionné tous les programmes fédéraux de réglementation de la salubrité des aliments, de la protection des végétaux et de la santé animale en une seule organisation : l'ACIA.
Peu après sa création, l'Agence s'est mise au travail en répondant à des événements survenus dans tout le pays. Grâce à des activités telles que l'inspection des aliments pour détecter les risques liés à la salubrité, la protection des végétaux contre les espèces envahissantes et d'autres parasites, la lutte contre les maladies animales, la mise à profit de la science et de l'innovation et le soutien de l'accès aux marchés internationaux, l'ACIA continue de réaliser sa vision initiale.
Principaux jalons des 25 dernières années

1997
1997

L'ACIA est née
L'Agence est créée par la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).
La Loi regroupe les activités d'inspection des aliments et de santé végétale et animale auparavant gérées séparément par Santé Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Pêches et Océans Canada et Industrie Canada.


1999
1999

Ouverture du laboratoire de Winnipeg
L'ACIA et Santé Canada inaugurent le premier établissement au monde à regrouper sous un même toit des laboratoires de niveau de biosécurité 4 (BSL4) pour les humains et les animaux : le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).
Situé à Winnipeg, au Manitoba, ce laboratoire est le seul au Canada capable de manipuler et d'étudier les maladies les plus mortelles au monde qui peuvent toucher les animaux ou les humains, comme Ebola et l'anthrax. Le laboratoire poursuit ses recherches et ses tests sur les maladies animales exotiques, comme la grippe aviaire et la fièvre aphteuse, afin de protéger les Canadiens et les animaux.

Création du Bureau de la salubrité et des rappels des aliments

Afin d'assurer des interventions et des communications rapides lors d'incidents liés à la salubrité des aliments, l'ACIA crée le Bureau de la salubrité et des rappels des aliments (BSRA) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) pour mieux protéger la santé et la sécurité du public contre les risques posés par les aliments.
Des politiques et des procédures d'enquête sur la salubrité des aliments et de rappel sont mises en œuvre afin de fournir une réponse approfondie, cohérente et rapide aux incidents alimentaires dans tout le pays. Le 1er novembre, l'ACIA enregistre sa première enquête sur la salubrité des aliments en vertu des nouvelles politiques et procédures.
Avec l'augmentation de la circulation des aliments à l'échelle mondiale, la demande de nouveaux produits alimentaires et les nouveaux risques liés à la salubrité des aliments, le BSRA continue de s'adapter pour s'assurer que les Canadiens profitent d'aliments sains. Au cours d'une journée donnée, il peut y avoir plusieurs enquêtes simultanées sur la salubrité des aliments au BSRA.


2000
2000

La galle verruqueuse de la pomme de terre est détectée à l'Île-du-Prince-Édouard

La galle verruqueuse de la pomme de terre (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) est détectée dans un champ de l'Île-du-Prince-Édouard et l'ACIA prend des mesures pour empêcher sa propagation au reste du Canada. Bien qu'il ne soit pas dangereux pour les humains, ce champignon persistant présent dans le sol défigure les pommes de terre et réduit les rendements. Il peut rester en dormance dans les champs pendant plus de 40 ans.
Grâce à son plan canadien de lutte à long terme contre la galle verruqueuse (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre), qui a été mis en place en 2004 à la suite de la détection de la galle verruqueuse en 2000, l'ACIA travaille avec diligence pour prévenir la propagation de la galle verruqueuse. Toute détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre entraîne la nécessité immédiate de mener une enquête pour retracer tous les champs associés, les machines impliquées et le sol partagé, qui présentent tous un risque de propagation du champignon s'ils ne sont pas correctement contrôlés.


2002
2002

L'agrile du frêne est découvert en Ontario

Toujours à l'affût des espèces envahissantes et des phytoravageurs, l'ACIA et le United States Department of Agriculture Animal and Plant Health Inspection Service (USDA APHIS) enquêtent sur la première population nord-américaine de l'agrile du frêne (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) au Michigan et dans le sud-ouest de l'Ontario. L'agrile du frêne est un coléoptère xylophage non indigène et très destructeur qui se nourrit sous l'écorce des frênes. Il a tué des millions d'arbres en Amérique du Nord qui fournissent un habitat et de la nourriture à la faune.
En assurant le suivi des détections, en imposant des restrictions sur le déplacement du bois de chauffage et du bois de frêne, en mettant en œuvre des exigences d'importation et en sensibilisant le public par l'éducation et la sensibilisation, l'Agence s'efforce de ralentir la propagation de l'agrile du frêne et de protéger les frênes canadiens et les écosystèmes environnants.

La tuberculose bovine est détectée au Manitoba
Lorsque la tuberculose bovine (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) est découverte dans un parc national du Manitoba, l'ACIA crée la Zone d'éradication du Mont-Riding (ZEMR) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) pour éradiquer la maladie contagieuse dans cette région. Les interactions entre les animaux sauvages et le bétail y contribuent à la persistance des cas.
Les troupeaux des éleveurs de bovins de la ZEMR sont soumis à des tests annuels afin de détecter la tuberculose bovine et d'enrayer sa propagation. L'approche de l'Agence, combinée aux changements apportés aux pratiques de biosécurité à la ferme et à la gestion de la faune sauvage, contribue à la réduction et à l'élimination éventuelle de la maladie chez les bovins du ZEMR.


2003
2003

Le premier cas confirmé d'encéphalopathie spongiforme bovine est découvert au Canada
Des employés de l'ACIA répondent au premier cas confirmé d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) ou « maladie de la vache folle » au Canada, découvert dans une ferme bovine du nord de l'Alberta chez un animal né au Canada. L'ESB est une maladie mortelle progressive du système nerveux des bovins, sans traitement ni vaccin. Elle est considérée comme une zoonose en raison de son lien présumé avec la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'homme (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).
L'Agence crée un programme de surveillance afin de tester les animaux les plus à risque pour l'ESB. Des mesures telles que l'interdiction des aliments pour animaux et le contrôle des importations ont permis de maintenir les cas d'ESB à un niveau très bas au Canada.


2004
2004

Une technique de détection des allergènes alimentaires est mise au point au Québec
Depuis la création de l'ACIA en 1997, l'ACIA et Santé Canada se partagent la responsabilité d'assurer la sécurité des aliments vendus au Canada.
Afin de mieux protéger les personnes souffrant d'allergies et d'intolérances, les scientifiques fédéraux introduisent des méthodes plus fiables pour détecter la présence d'allergènes non déclarés dans les aliments, en particulier les tropomyosines d'arachide, de soja, de lait, d'œuf, de noisette, de noix du Brésil et de crustacés.
Aujourd'hui, plus de 70 méthodologies sont utilisées dans les laboratoires de l'ACIA pour répondre aux demandes d'analyse.

L'influenza aviaire hautement pathogène est détectée chez des volailles en Colombie-Britannique

Un cas d'influenza aviaire (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) hautement pathogène (IAHP) a été détecté chez des oiseaux dans la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique. Ce virus contagieux peut affecter plusieurs espèces d'oiseaux destinés à la consommation, notamment les poulets, les dindes, les cailles et les pintades.
Des dizaines d'exploitations avicoles commerciales sont identifiées comme des lieux infectés et plus de 17 millions d'oiseaux sont abattus. En collaboration avec ses partenaires fédéraux, la réaction rapide de l'ACIA à l'épidémie a permis d'éradiquer l'influenza aviaire des élevages commerciaux et de basse-cour de la vallée.
L'Agence déploie une série de mesures et d'équipes d'intervention d'urgence pour limiter le risque de propagation et les répercussions économiques associées aux foyers d'IA.


2005
2005

Réouverture de la frontière américaine aux bovins canadiens

La frontière américaine est de nouveau ouverte aux bovins et aux bisons canadiens âgés de moins de 30 mois après le seul cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) détecté en Alberta en 2003.
Cette étape importante est l'aboutissement des efforts considérables déployés par les producteurs et l'industrie du bétail du Canada, les gouvernements provinciaux et territoriaux, le département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) et l'ACIA. La reprise du commerce des animaux vivants exige que les exportateurs canadiens fassent certifier leurs expéditions par un vétérinaire accrédité par l'ACIA et qu'ils fournissent une preuve d'inspection de la santé animale.


2006
2006

Le Centre national des maladies animales exotiques reçoit la désignation de laboratoire de référence mondial
Le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA, situé à Winnipeg, au Manitoba, a été désigné par l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée sous le nom d'OIE) comme laboratoire de référence pour l'influenza aviaire (IA) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre), en reconnaissance de l'excellence de ses compétences en matière de diagnostic, d'élaboration de méthodes d'essai, de validation, de recherche, de collaboration et de formation.
Depuis, l'ACIA a établi le Centre national des maladies animales de Lethbridge, en Alberta, comme laboratoire de référence de l'OIE pour l'ESB (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre). À compter de 2022, quatre laboratoires de l'ACIA (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) seront reconnus par l'OIE, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour leur excellence scientifique et leur leadership dans le domaine de 13 maladies animales et parasites d'origine alimentaire.

Élaboration de nouvelles lignes directrices canado-américaines sur le nématode à kyste de la pomme de terre

À la suite de la détection du nématode doré (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) au Québec et du nématode à kystes pâles (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) en Idaho, l'ACIA et le United States Department of Agriculture Animal and Plant Health Inspection Service (USDA APHIS) élaborent des lignes directrices visant à promouvoir le commerce sécuritaire des pommes de terre de semence entre les deux pays.
Le nématode doré et le nématode à kystes pâles sont deux espèces de nématode à kyste de la pomme de terre (NKPT) considérées comme des organismes de quarantaine à l'échelle internationale. Bien que le nématode à kyste de la pomme de terre ne présente pas de risque pour la santé humaine, il est reconnu internationalement comme un organisme nuisible destructeur des plantes ayant une importance économique et, par conséquent, un organisme de quarantaine pour les États-Unis et le Canada.
Les nouvelles lignes directrices décrivent l'enquête nationale sur la production de pommes de terre pour le NKPT et exigent un échantillonnage et une analyse accrus du sol dans tous les champs où des pommes de terre de semence sont produites pour le commerce entre les deux pays. Les directives décrivent également les mesures à prendre pour gérer la détection du NKPT et contiennent des procédures pour la levée ultérieure des restrictions sur les terres.


2007
2007

Le cadre réglementaire amélioré d'interdiction des aliments pour animaux entre en vigueur
En réponse à la découverte de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) en Alberta en 2003, l'ACIA prend des mesures proactives pour enrayer son retour en interdisant les matières à risque spécifiées (MRS) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).
Le règlement amélioré sur l'interdiction des aliments pour animaux vise à faire en sorte que les MRS, qui sont exclues de l'alimentation humaine depuis 2003, soient également exclues des aliments pour animaux, des aliments pour animaux de compagnie et des engrais.


2008
2008

L'ACIA réagit à une éclosion de listériose à l'échelle du Canada
L'éclosion de listériose liée à des viandes prêtes à manger (PAM) produites en Ontario est un événement de santé publique important qui a entraîné 24 décès dans plusieurs provinces. La listériose est une infection grave causée par la présence de la bactérie Listeria monocytogenes.
L'ACIA émet rapidement des alertes de danger pour la santé et supervise le rappel d'un grand nombre de produits afin d'éviter que davantage de Canadiens ne consomment des viandes PAM contaminées. Les efforts collectifs des autorités sanitaires locales et régionales, des gouvernements provinciaux et territoriaux et des fonctionnaires fédéraux permettent de détecter et de contenir l'épidémie.


2009
2009

Le Règlement sur les produits biologiques est élaboré
Face à la demande croissante de produits biologiques, l'ACIA élabore le Règlement sur les produits biologiques (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) et le logo Biologique Canada (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).
Les producteurs de produits biologiques doivent être prêts à démontrer qu'ils satisfont aux exigences visant à protéger les consommateurs contre les allégations biologiques fausses et trompeuses et qu'ils respectent certaines normes de production et de croissance.

Publication du rapport Weatherill sur l'éclosion de listériose

À la suite de l'épidémie de listériose de 2008, le premier ministre Stephen Harper nomme Sheila Weatherill pour mener une enquête exhaustive et indépendante afin de formuler des recommandations pour renforcer le système de sécurité alimentaire du Canada.
Après six mois d'enquête, son rapport final contient 57 recommandations au ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Il incite à modifier la politique du gouvernement du Canada sur la Listeria, à accroître l'échantillonnage et les contrôles fondés sur le risque par l'industrie et l'ACIA, et à élaborer de nouveaux plans de surveillance, ainsi que des structures et des procédures pour gérer les enquêtes sur les éclosions de maladies d'origine alimentaire.
L'intervention et l'enquête indépendante subséquente sur l'événement de 2009 soulignent à la fois la complexité de la chaîne d'approvisionnement et les rôles variés et qui se chevauchent que jouent l'industrie et les autorités fédérales, provinciales et territoriales en matière de sécurité alimentaire dans l'intervention en cas d'éclosion de maladie d'origine alimentaire.


2011
2011

Une nouvelle méthode de test pour les toxines de mollusques est mise au point en Nouvelle-Écosse

Le laboratoire de Dartmouth (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA collabore avec le Laboratoire de métrologie des biotoxines du Conseil national de recherches du Canada pour mettre au point une nouvelle méthode plus rapide de dépistage de l'intoxication paralysante par les mollusques (IPM). Cette méthode permet de détecter les toxines présentes dans les mollusques bivalves, comme les moules, les pétoncles, les palourdes et les huîtres, et d'en déterminer la concentration. La phycotoxine paralysante est une maladie grave qui peut entraîner une paralysie et être fatale.
En mettant en œuvre la méthode d'essai reconnue à l'échelle internationale, le Canada consolide sa position de chef de file mondial en matière de surveillance des toxines marines et contribue à vérifier que les mollusques peuvent être consommés sans danger.


2012
2012

La Loi sur la salubrité des aliments au Canada devient une loi
La Loi sur la salubrité des aliments au Canada (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) (LSAC) reçoit la sanction royale et devient une loi. La LSAC combine les pouvoirs et les exigences de la Loi sur les produits agricoles au Canada, de la Loi sur l'inspection du poisson, de la Loi sur l'inspection des viandes et des dispositions relatives aux aliments de la Loi sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation.
La LSAC établit un cadre législatif moderne pour la sécurité des produits alimentaires et entre pleinement en vigueur en 2019, une fois que le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) est finalisé. Cela marque une première étape importante dans la transformation du système de salubrité des aliments du Canada.

L'ACIA réagit au rappel de bœuf de XL Foods Inc.
Au cours de tests de routine, l'ACIA identifie un échantillon positif d'E. coli O157:H7 dans des parures de bœuf cru produites dans un établissement de transformation de la viande de l'Alberta exploité par XL Foods Inc.
Cela entraîne le rappel de plusieurs produits de bœuf sur le marché dans le cadre de l'un des plus importants rappels au Canada.


2013
2013

L'ACIA rejoint le portefeuille de la Santé
L'ACIA se joint au portefeuille de la Santé du gouvernement du Canada, aux côtés de Santé Canada et de l'Agence de santé publique du Canada, renforçant ainsi sa mission de protection de la santé et de la sécurité des Canadiens.
L'Agence continue de relever du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire pour appuyer la gestion des activités agricoles non liées à la sécurité alimentaire, notamment les questions économiques et commerciales - comme l'ouverture des frontières aux produits canadiens - ainsi que d'importants travaux en matière de santé animale et de protection des végétaux.


Publication du rapport du Groupe consultatif indépendant d'experts sur XL Foods Inc.
Le Groupe consultatif indépendant d'experts, composé d'experts reconnus dans les domaines de la science, de la santé publique et de l'industrie, publie son rapport (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) à la suite d'un examen des événements et des circonstances liés à l'affaire XL Foods Inc. E.coli 0157:H7 et son rappel en 2012.
En général, le rapport conclut que l'intervention et le rappel se sont bien déroulés et que l'activation rapide de l'équipe nationale d'intervention d'urgence de l'ACIA a été un élément clé de la gestion efficace de l'événement.
Le rapport présente également un certain nombre de recommandations relatives au renforcement des stratégies de prévention et de la surveillance réglementaire, de la surveillance et de l'analyse des tendances, de la gestion des incidents et des rappels, ainsi que des communications.


2015
2015

Le Centre national de référence en virologie alimentaire est établi au Québec
Le Centre national de référence en virologie alimentaire est établi au laboratoire de Saint-Hyacinthe (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA, au Québec, afin de renforcer les défenses du Canada en matière de sécurité alimentaire.
Quinze ans plus tôt, le laboratoire avait mis au point de nouvelles méthodes de détection et d'analyse des contaminants viraux dans les aliments, tels que les norovirus et l'hépatite A.
Grâce aux échantillonnages et aux tests effectués régulièrement par les scientifiques de l'ACIA dans ce laboratoire moderne, les étagères des épiceries canadiennes restent exemptes d'aliments contaminés.


2016
2016

Le Canada signe des arrangements internationaux en matière de santé animale

Au cours de la 84e session générale de l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée sous le nom d'OIE), le Canada a signé des accords internationaux relatifs à la réserve internationale d'urgence en santé animale, au partage des vaccins contre la fièvre aphteuse (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) et à la reconnaissance du zonage des foyers de maladies animales exotiques.
Ces arrangements favorisent la collaboration entre les pays afin de maintenir un commerce sûr et équitable des animaux et des produits d'origine animale et d'atténuer le risque d'épidémies mondiales.

Lancement du réseau de laboratoires de niveau de biosécurité 4 pour les zoonoses

Le Réseau de laboratoires de niveau de biosécurité 4 pour les zoonoses (BSL4ZNet) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) est lancé par l'ACIA en tant qu'alliance mondiale d'organisations de santé publique et animale de cinq pays : Canada, Australie, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis.
Le réseau a été créé pour répondre aux bio-menaces actuelles et émergentes de haute gravité par le biais de partenariats internationaux solides. Cette alliance mondiale coordonnée de laboratoires à haut niveau de confinement optimise la collaboration et l'échange de connaissances afin de protéger la santé humaine, la santé animale et les ressources agricoles.
La mission générale du réseau est d'établir et de maintenir des partenariats de confiance, de renforcer la coordination internationale, d'améliorer le partage des connaissances et d'accroître la capacité de diagnostic, de recherche et de formation dans les laboratoires de niveau de biosécurité 4.


2017
2017

Le gouvernement du Canada investit dans le réaménagement du laboratoire de Sidney
Également connu sous le nom de Centre de la santé des plantes, le laboratoire de Sidney (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA, en Colombie-Britannique, est responsable des tests de dépistage de virus sur tous les arbres fruitiers, les vignes et les baies afin d'assurer l'introduction sécuritaire de matériel végétal étranger au Canada.
Le gouvernement du Canada annonce un investissement de 80 millions de dollars pour réaménager le laboratoire en un centre de recherche et de diagnostic phytosanitaire de classe mondiale qui offrira aux scientifiques et aux partenaires de l'ACIA des installations de pointe pour faire progresser la science des plantes.

La Stratégie sur la santé des végétaux et des animaux pour le Canada est adoptée par les ministres fédéral et provinciaux de l'Agriculture
La Stratégie sur la santé des végétaux et des animaux pour le Canada élaborée par l'ACIA offre une vision nationale pour aborder et prévenir les risques évolutifs pour la santé des végétaux et des animaux au Canada.
Cette stratégie fondée sur le partenariat reflète l'engagement des gouvernements, de l'industrie, du milieu universitaire et d'autres partenaires à protéger la santé des végétaux et des animaux. Elle trace la voie à suivre pour faire face collectivement aux risques évolutifs pour la santé des végétaux et des animaux en mettant l'accent sur la prévention et sur une collaboration et une coordination accrues entre les partenaires.
Deux conseils de coordination de la mise en œuvre, l'un axé sur la santé végétale et l'autre sur la santé animale, ont été créés pour assurer un leadership et une surveillance permanents.


2018
2018

L'enquête sur la tuberculose bovine est terminée dans l'Ouest canadien
Après son lancement en 2016, l'enquête sur la tuberculose bovine (TB bovine) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) dans l'Ouest canadien est close.
L'ACIA teste 34 000 animaux dans 145 fermes et les résultats finaux des laboratoires sont tous négatifs. Le Centre d'expertise en maladies mycobactériennes du Laboratoire de santé animale d'Ottawa (Fallowfield) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA est le laboratoire de référence national du Canada pour la tuberculose chez les animaux, y compris la tuberculose bovine.
À la suite de l'enquête, l'ACIA lève toutes les mises en quarantaine des fermes ayant des bovins en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba. Les fonctionnaires fédéraux et provinciaux travaillent en étroite collaboration avec le secteur pour prendre les mesures appropriées afin de contenir la maladie et de réduire les répercussions financières sur les exploitations agricoles.
La coopération des producteurs individuels et de leurs associations industrielles joue un rôle clé dans l'avancement de l'enquête. Cela permet au Canada de conserver son statut de pays exempt de tuberculose bovine sans que l'accès aux marchés internationaux soit perturbé.

Mise au point d'une nouvelle méthode de test diagnostique pour le blé génétiquement modifié
En réponse à la détection, sur une route d'accès dans le sud de l'Alberta, de plants de blé qui ont survécu à un traitement de pulvérisation contre les mauvaises herbes et dont on a confirmé par la suite qu'ils étaient génétiquement modifiés (GM), le Laboratoire des végétaux d'Ottawa (Fallowfield) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) de l'ACIA met au point une méthode de test de diagnostic fondée sur la réaction en chaîne de la polymérase (PCR).
Des analyses approfondies de l'ADN permettent de créer cette procédure efficace en une seule étape qui peut détecter même les plus petites quantités de contamination par du blé GM. Cette méthode de test sensible et la surveillance pluriannuelle subséquente de l'Agence sur le terrain ont contribué à garantir l'absence de blé GM dans l'approvisionnement alimentaire du Canada.


2019
2019

Annonce de changements aux exigences relatives au transport sans cruauté des animaux
Le gouvernement du Canada annonce des modifications aux exigences relatives au transport sans cruauté en vertu du Règlement sur la santé des animaux (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) (partie XII) qui permettent de s'assurer que les animaux sont correctement nourris, hydratés et reposés pendant le voyage.
Les nouvelles exigences stipulent que les animaux doivent être soignés avant, pendant et après leur arrivée à destination. L'ACIA continue de faire respecter le nouveau règlement, qui est entré en vigueur l'année suivante, afin de promouvoir le bien-être des animaux et la confiance du public.

Entrée en vigueur du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada

Le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) est publié dans la partie II de la Gazette du Canada (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre), marquant ainsi une nouvelle ère en matière de salubrité des aliments dans notre pays.
Le RSAC rend le système alimentaire canadien encore plus sûr en mettant l'accent sur la prévention et en permettant un retrait plus rapide des aliments dangereux du marché.
Pour l'industrie, le RSAC réduit le fardeau administratif des entreprises en remplaçant 14 séries de règlements par une seule. De plus, le RSAC est conforme aux normes internationales et aide à maintenir et à accroître l'accès aux marchés pour le secteur agroalimentaire et agricole du Canada en harmonisant les règlements canadiens sur la salubrité des aliments avec ceux des principaux partenaires commerciaux, notamment les États-Unis, l'Union européenne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Le SFCR introduit également de nouvelles exigences pour les aliments importés. En plus d'avoir une licence d'importation, les importateurs doivent s'assurer que les aliments qu'ils font entrer dans le pays proviennent de fournisseurs étrangers qui fabriquent, préparent, entreposent, emballent et étiquettent les aliments dans des conditions qui offrent le même niveau de protection que les aliments préparés au Canada.
En même temps, l'Agence lance Mon ACIA (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) - un portail en ligne sécurisé permettant d'accéder à des services tels que les licences, les permis et les enregistrements - afin de soutenir la transition des entreprises alimentaires vers le RSAC. Le portail libre-service a été essentiel pour accélérer le passage aux outils et services numériques pour les intervenants de l'ACIA.


2020
2020

Entrée en vigueur du Règlement sur les engrais modernisé
Les modifications apportées au Règlement sur les engrais (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) sont publiées dans la Gazette du Canada, partie II. Les nouvelles exigences visent à assurer la sécurité des engrais et des suppléments émergents et novateurs dans le contexte des pratiques modernes de l'industrie.
Les changements adoptent une approche fondée sur le risque afin de réduire les formalités administratives et d'offrir plus de souplesse à l'industrie tout en mettant l'accent sur la sécurité des produits et la protection de l'environnement.

Le longicorne asiatique est éradiqué dans deux villes de l'Ontario
Grâce à un programme d'éradication réussi lancé par l'ACIA en collaboration avec des partenaires des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, le longicorne asiatique (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) est éradiqué à Mississauga et à Toronto, en Ontario. Ces deux villes abritaient la seule population connue de ce ravageur des arbres au Canada.
En limitant le déplacement des arbres et du bois de chauffage dans ces villes et en sensibilisant la population à cet égard, l'ACIA contribue à la protection des érables, des peupliers, des bouleaux, des saules et d'autres feuillus.

L'ACIA réagit à la pandémie mondiale de COVID-19

Alors que la pandémie de COVID-19 se propage dans le monde entier, l'ACIA prend des mesures décisives et s'adapte pour assurer la sécurité permanente de ses employés, ainsi que celle des aliments, des végétaux et des animaux du Canada.
Pour alléger le fardeau de l'industrie et soutenir la chaîne d'approvisionnement des Canadiens, l'Agence adopte des approches flexibles. Cela comprend la suspension de certaines activités de conformité pour les exigences relatives à l'étiquetage de sécurité des produits non alimentaires et le report des activités de conformité pour certaines parties du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC). L'Agence retarde les échéances de toutes les initiatives de réglementation dans son plan de réglementation à long terme.
L'ACIA et le département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) conviennent d'accorder une prolongation de six mois aux établissements approuvés pour qu'ils puissent continuer à exporter certains produits animaux et aliments pour animaux de compagnie entre les deux pays. Cela permet de maintenir le commerce bilatéral pendant la pandémie.
Pour soutenir les chaînes d'approvisionnement et le travail de milliers d'entreprises, l'ACIA prend des mesures pour maintenir les services d'inspection essentiels et la certification des exportations. L'Agence embauche de nouveaux inspecteurs et vétérinaires, accueille de nouveau certains qui ont récemment pris leur retraite, réaffecte le personnel aux secteurs prioritaires et finance davantage d'heures supplémentaires. Elle introduit également les inspections à distance.
L'ACIA soutient une approche intégrée « Une seule santé » et contribue aux ressources, à l'information et à la recherche pour faire progresser la gestion et la compréhension de la COVID-19 chez les humains et les animaux. Les scientifiques de l'ACIA au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) à Winnipeg, au Manitoba, mènent des études pour comprendre la sensibilité des différentes espèces animales au virus. Ils participent également à l'analyse d'échantillons humains pour la COVID-19. Le réseau de laboratoires de niveau de biosécurité 4 pour les zoonoses (BSL4ZNet) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) organise la première de trois conférences internationales annuelles sur la pandémie.
En collaboration avec VIDO-InterVac, un laboratoire de mise au point de vaccins situé à Saskatoon, en Saskatchewan, l'ACIA contribue à la mise au point de modèles animaux pour tester l'innocuité des vaccins avant leur utilisation dans les essais cliniques sur les humains.
L'Agence fait également partie du groupe consultatif COVID-19 organisé par l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée sous le nom d'OIE).

Lancement du Réseau canadien d'information sur la salubrité des aliments

Le gouvernement du Canada lance le Réseau canadien d'information sur la salubrité des aliments (RCISA) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre), une plateforme sur la salubrité des aliments qui aide les autorités de la salubrité des aliments et de la santé publique de tout le pays à travailler ensemble pour mieux prévoir, détecter et répondre aux problèmes de salubrité des aliments et aux incidents de maladies d'origine alimentaire.
La vision et les objectifs du RCISA ont été définis à la suite de l'épidémie de listériose de 2008 qui a tragiquement coûté la vie à 24 Canadiens.
Le RCISA est dirigé par l'ACIA et exécuté en collaboration avec l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada et des partenaires provinciaux et territoriaux. Ce réseau crée un dépôt de données partagé sur la salubrité des aliments, des outils d'analyse pour identifier les problèmes émergents, et fournit une plateforme permettant aux partenaires de partager des informations et des ressources de manière sécurisée et rapide lors d'incidents et d'urgences liés à la salubrité des aliments.


2021
2021

Le Canada est reconnu comme présentant un risque négligeable d'encéphalopathie spongiforme bovine

L'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée sous le nom d'OIE) reconnaît le Canada comme présentant un risque négligeable (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre), une maladie mortelle du système nerveux des bovins.
En obtenant cette reconnaissance, le Canada obtient le statut le plus privilégié dans le cadre du système de catégorisation à trois niveaux de l'OMSA pour évaluer le risque d'ESB, ce qui renforce sa position de négociation dans les efforts visant à obtenir l'accès à des marchés d'exportation supplémentaires pour le bétail, le bœuf et les produits du bœuf canadiens.
Grâce à la mise en œuvre vigoureuse de mesures de surveillance, d'échantillonnage, d'analyse et de restrictions relatives aux aliments pour animaux, l'ACIA a joué un rôle clé dans l'obtention de ce statut pour l'industrie bovine et du bœuf.


2022
2022

L'ACIA réagit aux flambées pancanadiennes d'influenza aviaire hautement pathogène

Au début de 2022, l'ACIA met en place la plus grande intervention d'urgence nationale jamais réalisée à la suite de la détection de l'influenza aviaire hautement pathogène (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) (IAHP) chez des volailles dans tout le pays.
Bien que l'IAHP ne soit pas un problème de salubrité des aliments, elle peut causer une maladie grave et une mortalité élevée chez les volailles, les oiseaux de compagnie et les oiseaux sauvages. L'intervention de l'ACIA vise à éliminer et à prévenir la propagation de l'IAHP et à réduire au minimum les répercussions sur les Canadiens, l'industrie avicole et le commerce international.
Le Centre national des opérations d'urgence (CNOU) de l'Agence a été activé le 1er février. En date du 1er juin, plus de 1 100 employés à travers le pays ont soutenu les efforts d'intervention (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre).

Le Centre national des maladies animales exotiques désigné comme laboratoire de référence pour la peste porcine africaine

Au cours de la 89e session générale de l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée sous le nom d'OIE), le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) de l'ACIA a été officiellement désigné comme laboratoire de référence pour la peste porcine africaine (s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre) (PPA).
Le Plum Island Animal Disease Centre, aux États-Unis, a reçu cette désignation au même moment, ce qui fait de ces deux laboratoires les seuls laboratoires de référence pour la PPA désignés par l'OMSA en Amérique du Nord.
La PPA est une maladie virale grave qui touche les membres de la famille des porcs. Il n'existe aucune preuve que le virus de la peste porcine africaine puisse infecter les humains. Elle n'a pas d'incidence sur la salubrité des aliments, mais la maladie pose un risque important pour la santé du cheptel porcin canadien, l'industrie porcine et l'économie canadienne.

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