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L'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) chez le bétail

L'influenza aviaire hautement pathogène (IHAP) n'a pas été détecté chez des bovins laitiers ou d'autres animaux d'élevage au Canada.

Nous suivons de près cette situation qui évolue rapidement et prenons des mesures proactives en testant le lait commercial à la recherche de fragments viraux de l'IAHP. Des mises à jour seront effectuées dès que de nouvelles informations seront disponibles.

L'IAHP ne constitue pas un enjeu de salubrité alimentaire et le risque de transmission aux humains demeure faible.

Sur cette page

Ce que le département de l'Agriculture des États-Unis a découvert

Le département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a détecté, dans certaines régions des États Unis, l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans du lait non pasteurisé de bovins laitiers.

Les signes cliniques que présentent les bovins laitiers touchés comprennent notamment une diminution de la production de lait, une consistance plus épaisse du lait et une diminution de la prise alimentaire.

Les vaches atteintes semblent se rétablir après une période de maladie. On soupçonne que les oiseaux sauvages ont peut-être initialement introduit le virus, mais que les bovins infectés ne démontrant aucun signes cliniques de maladie peuvent propager la maladie.

Pour en savoir plus sur les détections d'IAHP dans le bétail, consultez le service d'inspection de la santé animale du USDA (en anglais seulement).

Ce que les consommateurs doivent savoir

Le lait de vache et les produits laitiers qui ont été pasteurisés demeurent propres à la consommation. Au Canada, le lait des vaches laitières doit être pasteurisé avant d'être vendu.

La pasteurisation tue les bactéries et les virus nocifs (dont l'influenza) tout en conservant les propriétés nutritionnelles du lait. La pasteurisation garantit que le lait que nous buvons est sans danger pour la santé.

En outre, il n'y a aucune preuve attestant que la consommation de bœuf bien cuit puisse transmettre la grippe aviaire à l'humain. Toutes les preuves à ce jour indiquent qu'une cuisson minutieuse tuera le virus.

Des pratiques sécuritaires de manipulation des aliments, comme le lavage des mains et la séparation des produits de viande des autres produits alimentaires, devraient être suivies pour éviter la contamination croisée.

Ce que les producteurs peuvent faire

Les producteurs devraient prendre des précautions supplémentaires pour se protéger et protéger leur troupeau. Apprenez-en davantage sur la sécurité personnelle.

Pour protéger leur troupeau, les producteurs peuvent aider à prévenir la propagation des maladies en :

Vous trouverez plus d'information sur la biosécurité animale, qui comprend :

Ce que les vétérinaires doivent surveiller

On encourage les vétérinaires à communiquer avec le bureau de santé des animaux de l'ACIA de leur région lorsque l'IAHP est soupçonnée et à consulter les Directives à l'intention des vétérinaires en pratique privée.

Comment nous intervenons lorsqu'il y a des détections chez les bovins par rapport à celles chez la volaille

Les mesures d'intervention que nous prenons à la suite de détections de l'IAHP chez les bovins diffèrent de celles que nous prenons pour les détections chez les oiseaux domestiques. Bien que le virus soit le même, les bovins réagissent différemment au virus.

L'IAHP se propage rapidement entre les oiseaux et entraîne des taux de mortalité élevés. Cette situation pose des risques importants pour la santé des oiseaux et a des répercussions négatives sur le commerce de volailles vivantes et de produits de volaille. Les signes cliniques de la maladie chez les bovins sont plus légers, et seulement une petite partie du troupeau est touchée. Les bovins se rétablissent habituellement en 1 à 3 semaines.

À ce jour, aucune vache n'est morte des suites de ce virus, et aucune répercussion sur le commerce des bovins vivants ou de leurs produits n'a été engendrées. Pour ce qui est de l'IAHP chez les bovins, notre rôle consiste à fournir des avis scientifiques et un soutien au diagnostic, et à en faire rapport à l'échelle internationale.

Consultez la section Réponse de l'ACIA à une déclaration de cas soupçonné dans les Directives à l'intention des vétérinaires en pratique privée.

Implications commerciales

L'Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) ne recommande pas pour le moment de restreindre les déplacements de bovins sains et de leurs produits. Consulter Influenza aviaire hautement pathogène chez les bovins.

De bonnes pratiques de biosécurité sont essentielles afin de prévenir les maladies.

Pour l'importation de bovins vivants, l'ACIA a déjà en place des contrôles à l'importation, y compris des permis d'importation, une certification d'exportation et une inspection vétérinaire des bovins importés.

Depuis le 29 avril 2024, le Canada exige que les bovins laitiers en lactation importés des États-Unis soient soumis à un test de dépistage de l'IAHP avec résultat négatif. Pour de plus amples renseignements, consultez l'avis à l'industrie : Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP ou H5N1) chez la vache laitière aux États-Unis.

Nous continuerons de suivre de près l'évolution de la situation et envisagerons toute mesure supplémentaire, si nécessaire.

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