Table des matières
- Procédure d'inspection
- Annexe 1 : Normes applicables aux tubercules – Règlement sur les semences, partie II
- Annexe 2 :
- Annexe 3 : Pourriture molle
- Annexe 4 : Pourriture sèche
- Annexe 5 : Gale
- Annexe 6
- Annexe 7 : Altération de la couleur du talon
- Annexe 8 : Tubercules difformes ou endommagés
- Annexe 9
- Annexe 10 : Meurtrissures de pression
- Annexe 11 : Tubercules trop gros ou trop petits
- Annexe 12 : Défauts non comptabilisables
- Annexe 13 : Flétrissement bactérien
- Annexe 14 : Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence
- Annexe 15 : Étiquettes de certification des pommes de terre de semence
- Annexe 16 : Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence
- Annexe 17 : Source des photographies
Procédure d'inspection
4e révision
Table des matières
- Personne-ressource
- Révision
- Approbation
- Registre des modifications
- Distribution
- Introduction
- Portée
- 1.0 Références
- 2.0 Définitions, abréviations et acronymes
- 3.0 Tolérances réglementaires pour les tubercules de pommes de terre de semence
- 4.0 Procédure d'inpsection des tubercules
- 5.0 Exigence d'emballage et de remballage
- 6.0 Demande de réinspection d'un envoi
- 7.0 Documents utilisés dans le cadre du Programme de certification des pommes de terre de semence
Personne-ressource
La personne responsable de l'examen du présent document est le gestionnaire national de la Section des pommes de terre de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).
Révision
La Procédure d'inspection – tubercules de pommes de terre de semence est révisée tous les trois ans, ou plus souvent, si la Section des pommes de terre le juge nécessaire. La prochaine révision est prévue pour janvier 2016.
Approbation
Approuvée par :
Coordinateur de projet, Comité des documents du système de qualité
(date)
Dirigeant principal de la protection des végétaux
(date)
Registre des modifications
Des numéros consécutifs seront attribués aux modifications apportées au présent document. Les modifications seront affichées sur le site Web de l'ACIA. Dans le cas des documents sur papier, insérer toutes les modifications, retirer les pages périmées et veiller à ce que le registre suivant soit rempli.
Numéro de la modification : | Modifié par : | Date de soumission aux fins d'approbation : | Résumé de la modification et numéro de la ou des sections modifiées : |
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4 | Peter Volney | Avril 2014 |
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Distribution
La version la plus récente du présent document sera affichée sur le site externe de l'ACIA et distribuée aux participants au PGQTPTS. De plus, l'original signé est conservé dans le bureau du directeur, et sa copie électronique maîtresse est conservée dans le SGDDI.
Introduction
Lorsqu'un champ de pommes de terre de semence est inscrit au Programme canadien de certification des pommes de terre de semence, il est inspecté pour déterminer s'il satisfait ou non aux normes énoncées dans la partie II du Règlement sur les semences en vertu de la Loi sur les semences. Cette inspection comprend l'inspection de la culture au champ et l'inspection des tubercules de pommes de terre de semence classés. La présente Procédure d'inspection (PI) porte sur l'inspection des tubercules. Elle a été élaborée pour fournir une orientation aux producteurs et à leurs représentants désignés participant au Programme de gestion de la qualité des tubercules pommes de terre de semence (PGQTPTS) ainsi que des inspecteurs de l'ACIA procédant à des inspections et audits du PGQTPTS.
Les inspecteurs doivent consulter les chapitres 8 et 9 du Manuel d'inspection des pommes de terre de semence (PI 005) pour les inspections menées par l'ACIA pour des envois non éligibles pour être envoyés sous le PGQTPTS.
L'emballeur ne doit en aucun cas prendre part à l'emballage de pommes de terre de consommation ou de transformation provenant d'un producteur de pommes de terre autres que de semence, sauf si l'ensemble des équipements utilisés pour le transport, la manutention et l'emballage des pommes de terre a été préalablement nettoyé et désinfecté sous la surveillance d'un inspecteur de l'ACIA. L'inspecteur de l'ACIA, qui a surveillé les opérations de nettoyage et de désinfection, doit délivrer un Rapport de désinfection (CFIA/ACIA 2415) avant que les pommes de terre de semence soient reçues par l'établissement d'emballage.
Si un établissement souhaite à la fois emballer des pommes de terre de semence et des pommes de terre non destinées à la certification, il doit assurer à tout moment une séparation adéquate des pommes de terre de semence et des pommes de terre non destinées à la certification, et les mesures utilisées pour séparer les tubercules doivent être approuvées par l'ACIA. Tout l'équipement utilisé pour le transport, la manutention et l'emballage des tubercules doit être distinct et nettoyé et désinfecté sous la surveillance d'un inspecteur de l'ACIA avant de pouvoir être utilisé pour des pommes de terre de semence. Si une séparation adéquate entre les pommes de terre de semences et les pommes de terre non destinées à la certification n'est pas observée à tout moment durant le processus, les lots de semence manutentionnés par l'établissement pourront perdre leur certification comme semence.
Un inspecteur doit émettre un Certificat d'autorisation (CFIA/ACIA 4378) pour l'expédition en territoire canadien de variétés non enregistrées vendues en sacs. L'étiquetage des sacs des variétés non enregistrées incombe au producteur, avec comme exigences minimales, que ces étiquettes mentionnent le nom du producteur ou de l'unité de production, la variété, la classe et le numéro de certification.
Portée
La présente procédure vise à fournir une orientation pour l'inspection de tubercules de pommes de terre de semence classés en vue de déterminer si ces tubercules satisfont aux tolérances pour la taille, défauts et mélange de variétés, conformément à la partie II du Règlement sur les semences. On y explique la méthode d'identification et de comptabilisation des défauts et maladies, et de consignation des résultats de manière à pouvoir évaluer l'efficacité des activités de classement, permettant ainsi à l'inspecteur ou au participant au PGQTPTS de déterminer l'acceptabilité du produit. On y aborde également les exigences d'emballage, remballage et les documents utilisés dans le cadre du Programme de certification des pommes de terre de semence ainsi que le processus de certification phytosanitaire.
1.0 Références
Potato Field Guide, Insects, Diseases and Defects, Publication 823. Eugenia Banks, 2004, Ministry of Agriculture and Food, Queens Printer for Ontario, Toronto, Ontario.
Loi sur les semences
Règlement sur les semences, partie II - Pommes de terre de semence
PI-005 Manuel d'inspection des pommes de terre de semence
D-06-04 Programme de gestion de la qualité des tubercules de pommes de terre de semence (PGQTPTS)
2.0 Définitions, abréviations et acronymes
Les définitions des termes se trouvent dans le Glossaire des termes utilisés en protection des végétaux.
3.0 Tolérances réglementaires pour les tubercules de pommes de terre de semence
L'annexe 1 présente les tolérances pour la taille, défauts et mélanges de variétés telles qu'elles sont stipulées à la section 48 du Règlement sur les semences, partie II. Toutes les pommes de terre de semence, à l'exception de celles de la classe Matériel nucléaire, doivent être classées de manière à satisfaire aux exigences réglementaires stipulées à la section 48 du Règlement sur les semences, partie II. Les tubercules destinés à être sectionnés en plantons ou en tubercules individualisés doivent satisfaire aux tolérances de classement avant d'être sectionnés. Selon la nature du défaut, la tolérance indiquée pour le point de destination peut être supérieure à celle établie pour le point d'expédition. Tel qu'il est expliqué à la section 3.1, les défauts sont généralement classés comme des défauts permanents ou des défauts d'état.
Il peut se présenter des situations particulières, lors d'une baisse de stock généralisée d'une variété ou d'une classe de pommes de terre de semence, où un lot de ladite variété ou classe ne satisfait pas aux normes énoncées dans la partie II du Règlement sur les semences, à cause de la présence d'un seul défaut d'ordre physiologique ou mécanique, et est difficile à classer selon les normes sans une perte importante. Dans de tels cas, on peut procéder à l'inspection des tubercules dans le cadre du PGQTPTS, toutefois les pommes de terre de semences ne peuvent être vendues uniquement qu'à l'intérieur du Canada sur la base d'une entente avec l'acheteur et ne peuvent être déplacées que si l'ACIA délivre au producteur un Permis spécial pour la vente de pommes de terre de semence non admissibles à l'étiquetage officiel (CFIA/ACIA 1278). Les producteurs doivent communiquer avec leur bureau régional qui leur délivrera ce type de permis.
Ce permis vaut uniquement pour un seul défaut d'ordre mécanique ou physiologique et ne peut pas être utilisé de pair avec un chargement de pommes de terre de semences qui dépassent le seuil de tolérance pour des maladies causées par des agents pathogènes, p. ex. gale, rhizoctonie, gale argentée, point noir, pourriture sèche, pourriture humide, etc. De plus, les producteurs doivent se conformer aux exigences réglementaires applicables aux tests de dépistage du Clavibacter michiganensis subsp. Sepedonicus, l'agent pathogène causant le flétrissement bactérien (FB) prescrites dans la partie II du Règlement sur les semences et dans la directive D-97-12 Programme de certification des pommes de terre de semence – Programme de dépistage du flétrissement bactérien dans les pommes de terre de semence cultivées en champ.
3.1 Défauts
Des défauts permanents ne progressent pas avec le temps et demeurent constants du point d'expédition au point de destination Les exemples de défauts permanents comprennent, entre autres, mais non limités à : les dommages dus aux insectes ou aux racines de graminées, les crevasses de croissance, le cœur creux, blessures mécaniques (p. ex. les coupures dues à l'arracheuse), les dommages dus à la rhizoctonie, la gale, la rousselure, la moucheture du tubercule et par l'insolation.
Les défauts d'état s'entendent des défauts qui peuvent progresser au cours du transport et qui montrent bien la nature périssable des pommes de terre de semence. Ces défauts peuvent ne pas être présents ou peuvent passer inaperçus au point d'expédition, mais peuvent se manifester en cours de transport, et de manutention ou au fil du temps, à la faveur de conditions propices à leur développement, au point de dépasser les tolérances prévues. C'est d'ailleurs pour tenir compte des risques de progression des maladies en cours de transport que certains défauts d'état font l'objet de tolérances plus grandes à destination. Les défauts d'état comprennent entre autres : la jambe noire, l'alternariose, le mildiou, les fendillements et meurtrissures, les pourritures molle et sèche, l'altération de la couleur externe, l'altération de la couleur interne, les dommages dus à la congélation ou au froid, le verdissement, la gale argentée, les gerçures, la nécrose annulaireNote de bas de page 1, et les germes.
Organismes de quarantaine et organismes nuisibles réglementés non de quarantaine. Un organisme de quarantaine est un organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l'économie de la zone menacée et qui n'est pas encore présent dans cette zone, ou bien qui y est présent, mais n'y est pas largement disséminé et fait l'objet d'une lutte officielle. (Convention internationale pour la protection des végétaux– Normes internationales pour les mesures sanitaires – (NIMP) no 5). Exemples d'organismes de quarantaine de la pomme de terre, au Canada, sont les agents étiologiques de la gale verruqueuse et de la pourriture brune ainsi que le nématode doré. D'autres organismes nuisibles peuvent être réglementés, sans qu'ils ne figurent sur la liste des organismes de quarantaine. Au Canada, par exemple, l'agent responsable du flétrissement bactérien (FB) et du viroïde des tubercules en fuseaux de la pomme de terre sont des organismes réglementés non de quarantaine. Le système canadien de certification des pommes de terre de semence prescrit une tolérance zéro à l'égard de ces organismes, Rhizoctonia, tavelure, la pourriture humide, la pourriture sèche, etc n'ont pas de tolérances spécifiées. Voir l'annexe 1 Normes relatives aux tubercules - Règlement sur les semences partie II.
3.2 Pureté variétale
Les tubercules de pommes de terre de semence d'un lot certifié doivent être conformes à la variété, mais le pourcentage toléré de tubercules étrangers (tubercules qui n'appartiennent pas à la variété visée par l'inspection) s'accroît à mesure qu'on passe à une classe inférieure de semences. Tout tubercule d'une variété autre que celle déclarée pour le lot qui est découvert à l'inspection des échantillons doit être comptabilisé en tant que tubercule « étranger ». Le pourcentage de tubercules étrangers dans un lot ne doit pas dépasser le pourcentage prévu par le Règlement sur les semences (partie II) pour la classe en question (voir les tolérances à l'annexe 1).
Remarque : caractéristiques variétales, les fluctuations dans les conditions et les périodes de croissance peuvent influer sur la forme du tubercule (ronde, ovale, longue, oblongue, elliptique, etc.). La forme du tubercule peut également varier si les pommes de terre sont récoltées tôt en saison. Par exemple, les petites pommes de terre de type long sont souvent rondes lorsqu'elles sont récoltées avant d'avoir atteint leur pleine maturité.
3.3 Propreté des tubercules
Il est stipulé à la partie II du Règlement sur les semences qu'aucun tubercule de pomme de terre de semence ne doit être lavé. Cette disposition vise à prévenir la création d'un milieu propice au développement d'organismes pathogènes comme les bactéries et les champignons. Si les pommes de terre ont été lavées, elles ne sont plus admissibles pour certification en tant que pommes de terre de semence au Canada. Le brossage des tubercules est autorisé; s'il est effectué de façon convenable et ne fournit pas un milieu propice au développement de maladies.
Il reste qu'il est très important ici comme dans les pays importateurs que les tubercules soient propres et exempts de terre, car la terre peut être vecteur de nombreuses maladies justiciables de quarantaine. Bien que bon nombre de pays fixent des tolérances rigoureuses pour de la terre adhérente, il n'y a pas dans la partie II du Règlement sur les semences de tolérance prescrite pour la terre. Toutefois, un producteur ou son représentant devraient accorder une attention particulière à la présence de terre excessive et, autant que possible, prendre des mesures pour maintenir la présence de la terre en dessous de 1 %, en poids.
4.0 Procédure d'inspection des tubercules
Cette section porte sur les méthodes d'échantillonnage et d'évaluation des tubercules. Les annexes du présent manuel contiennent en outre des renseignements détaillés ainsi que des illustrations pouvant aider à l'évaluation des maladies, défauts et autres anomalies des tubercules par rapport aux tolérances établies.
La présence de terre peut nuire à la précision de l'inspection. Il faut donc que les tubercules sélectionnés soient raisonnablement propres pour l'inspection visuelle. Durant une inspection, il est impossible d'évaluer de façon précise un chargement classé avant que l'excédent de terre ait été enlevé des tubercules.
Dans le cas des chargements à destinations d'autres pays à l'étranger, des seuils de tolérance propres à chaque pays importateur peuvent s'appliquer à la présence de terre sur les tubercules. Il revient au personnel de l'ACIA d'évaluer la conformité des chargements de pommes de terre de semences par rapport aux exigences des pays importateurs.
4.1 Fréquence d'inspection et taux d'échantillonnage
Les échantillons de tubercules doivent être prélevés de manière à être représentatifs du volume entier à échantillonner. Tous les envois faits dans le cadre du PGQTPTS doivent être inspectés au taux d'échantillonnage indiqué à l'Annexe 2A. Pour qu'un envoi soit admissible au taux d'échantillonnage réduit (0,1 % de la masse ou 250 tubercules), il faut qu'un envoi de taille commerciale du même lot ait été inspectée et satisfait aux normes applicables aux tubercules au cours des 30 derniers jours. Si aucun autre envoi du lot n'a été inspecté et n'a satisfait aux normes applicables aux tubercules au cours des 30 derniers jours, le taux d'échantillonnage à employer est de 0,5 % de la masse ou de 1 000 tubercules. Tout envoi supérieur ou égal à une tonne métrique peut être considéré comme étant un envoi de taille commerciale.
Les inspections de tubercules qui ne sont pas admissibles dans le cadre du PGQTPTS doivent être inspectées par l'ACIA conformément au chapitre 8 du Manuel d'inspection des pommes de terre de semence (PI-005) et du présent document.
Les producteurs ou les représentants désignés doivent choisir une méthode de détermination de la taille de l'échantillon à prélever, soit en pourcentage de la masse, soit en nombre de tubercules. La stratégie d'échantillonnage vise à assurer l'obtention d'un échantillon qui soit représentatif et le reflet de l'ensemble du chargement classé. Idéalement, il faudrait que l'échantillon soit choisi de façon aléatoire, qu'il soit précis et répétable, et qu'il soit prélevé au hasard dans l'ensemble du volume échantillonné. La méthode de prélèvement peut cependant différer d'un établissement à l'autre, selon ses pratiques d'exploitation.
La personne qui prélève l'échantillon doit constituer l'échantillon total en prélevant une série de sous-échantillons d'au moins cinq points dans l'ensemble du volume total à échantillonner. Si un récipient de sous-échantillonnage (p. ex., un seau de plastique de 22,7 litres [5 gallons imp.] ou un panier en fil métallique) est utilisé, une fois qu'il est rempli, il faut compter ou peser le contenu pour déterminer le nombre de sous-échantillons nécessaires pour arriver à l'échantillon total requis.
Par exemple; si le récipient servant au sous-échantillonnage peut contenir 50 tubercules, il faudra un total de 20 sous-échantillons pour obtenir un échantillon total de 1 000 tubercules. Il faut peser les tubercules de plusieurs des 50 sous-échantillons de tubercules pour déterminer une moyenne en kg par sous-échantillon pour calculer les pourcentages de tubercules dont le calibre est trop gros et trop petit.
Lorsque l'on compte les tubercules pour obtenir la taille d'échantillon requise conformément au Programme de gestion de la qualité des tubercules de pomme de terre de semence D-06-04, on peut évaluer et mettre de côté ceux qui présentent des défauts ou qui sont atteints de maladies, comme expliqué en détail à la section 4.2.
4.2 Évaluation et comptabilisation des échantillons de tubercules
Réunir le matériel requis pour l'inspection : couteaux, calibreurs de tubercules à ouvertures carrées, balance, gants, désinfectant, pulvérisateur manuel, etc. L'inspection exige l'examen détaillé d'un échantillon de tubercules et doit se faire sur un tréteau ou une table de classement sous un bon éclairage. On considère habituellement qu'il faut un éclairage d'au moins 540 lux pour une inspection visuelle. Pour déterminer si l'éclairage des lieux est adéquat, il faut savoir qu'un éclairage de 540 lux est considéré comme au milieu de la gamme d'intensités d'éclairage des bureaux, et qu'il s'agit d'un éclairage permettant de lire aisément un texte en petits caractères. L'intensité lumineuse de 540 lux est équivalente à celle produite par 3 ampoules à incandescence transparentes de 100 watts espacées de 50 cm et placées à 1 m au-dessus de la surface de calibrage ou par deux ampoules à fluorescence de 40 watts de 48 pouces dans un appareil d'éclairage ordinaire équipé d'un réflecteur positionné horizontalement à 1 m au-dessus de la surface de calibrage.
Évaluer la conformité du lot à la section 48 de la partie II du Règlement sur les semences (voir l'Annexe 1). Le texte visé de la section 48 de la partie II du Règlement sur les semences sera appelé ci-après normes relatives aux tubercules. Le diagramme présenté à l'annexe 2B décrit les différentes étapes du processus d'inspection et doit être référé dans le cadre de cette section.
- La première impression peut être déterminante dans le processus d'inspection. Par exemple, des tubercules humides et sales peuvent être plus longs à examiner. Examiner l'ensemble de l'échantillon à la recherche de problèmes évidents comme une atteinte importante de gale ou de rhizoctonie, la présence de pourriture molle, de tubercules trop gros ou trop petits, etc.
- À l'aide du guide d'évaluation (annexe 11) et de calibreurs à ouvertures carrées, déterminer le pourcentage en poids de tubercules trop gros et trop petits, et inscrire la valeur dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence. Après que la taille d'un échantillon de tubercules est évaluée/un sous-échantillon doit être retourné à l'échantillon utilisé pour évaluer les défauts de tubercules.
- Lors de l'échantillonnage, tout en comptant les tubercules, mettre de côté ceux présentant des défauts. Les illustrations présentées en annexe peuvent aider à identifier les défauts de tubercules à comptabiliser dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence.
- Tout défaut non comptabilisable pouvant compromettre la qualité des tubercules doit être noté dans la case « Observations » du Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence. De telles observations peuvent aider à prévenir des problèmes éventuels (c'est-à-dire pierres, quantités excessives de terre, etc.).
- Il faut sectionner certains des tubercules de l'échantillon pour vérifier s'il y a altération de la couleur interne. Le sectionnement des tubercules et l'échantillonnage visant à vérifier la présence de défauts internes sont expliqués plus en détail dans la section 4.3.
- Au cours de l'inspection visuelle, inscrire dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence la taille de l'échantillon ainsi que le nombre de chacun des types de défauts.
- Ne jamais comptabiliser un même tubercule deux fois pour des défauts. Un tubercule comportant de multiples défauts comptabilisables doit être comptabilisé suivant le défaut pour lequel, dans la partie II du Règlement sur les semences, le niveau de tolérance est le plus bas. Si, dans la partie II du Règlement sur les semences, les défauts ont le même niveau de tolérance, le tubercule doit être comptabilisé suivant le défaut qui affecte une plus grande partie de sa surface. La taille n'est considérée comme un défaut et est comptabilisée par % de la masse et doit ainsi être séparée des autres défauts qui sont comptabilisés par % du compte.
Calculer le compte total et le pourcentage relatifs à chaque défaut puis comparer ces données aux tolérances prescrites, pour déterminer si le lot respecte les normes établies. Si l'échantillon excède la tolérance pour l'une ou l'autre des catégories, il faut soit prélever un plus gros échantillon, soit reclasser l'envoi en fonction des résultats obtenus. Pour de plus amples détails sur un nouvel échantillonnage, les producteurs ou leurs représentants désignés doivent consulter l'annexe 2A pour les exigences. En aucun cas autoriser un chargement à passer avec une étiquette ou avec un DTV dans le cadre du PGQTPTS qui ne respecte pas la norme de tolérance applicable aux tubercules pour les défauts et anomalies.
4.3 Méthode d'échantillonnage et de sectionnement pour nécroses internes
Pour évaluer les échantillons de tubercules par rapport aux tolérances établies à l'égard de la nécrose interne, il faut sectionner les tubercules d'un sous-échantillon pour en examiner l'intérieur. En prélevant les sous-échantillons comme décrit ci-dessous, ne jamais comptabiliser un même tubercule deux fois pour défauts. La décoloration du talon est entrée dans la boîte 21 du Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semences CFIA/ACIA 3076. Si des altérations de la couleur interne et de la décoloration du talon sont découvertes, celles-ci seront comptabilisées sous la rubrique de la décoloration du talon et la rubrique de endommagés.
- Après avoir vérifié tous les tubercules de l'échantillon pour tous les défauts, prélever des tubercules au hasard à partir des tubercules non comptabilisés de l'échantillon afin de créer un sous-échantillon de au moins 50 tubercules de l'envoie initial inspecté.
- Utiliser les annexes du présent manuel comme guide pour identifier les défauts internes. Sectionner chaque spécimen du sous-échantillon le long de l'axe longitudinal passant par la partie la plus large du tubercule (c'est-à-dire entre le talon et la couronne) et vérifier la présence de défauts internes.
- Si une nécrose interne est trouvée, il faut prélever un autre échantillon et le sectionner pour porter à au moins 200 le nombre total de tubercules. On peut augmenter la taille de l'échantillon, si l'on veut, pour obtenir un échantillonnage statistiquement plus significatif.
- Si des altérations de la couleur interne ou une décoloration du talon sont observées, elles sont comptées hors de l'échantillon total des tubercules et inscrites respectivement sous les rubriques décoloration du talon et endommagés.
- Lorsque de résultats antécédents d'inspections pour un lot de semences spécifique se situent à l'intérieur des valeurs de tolérance à l'égard des nécroses internes, un minimum de 25 tubercules du même lot devraient être prélevés pour les inspections subséquentes afin de vérifier que l'envoie se situe à l'intérieur de tolérance pour des nécroses internes.
- On doit comptabiliser la nécrose interne et inscrire cette information dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence. Les tubercules qui ne présentent aucun signe de nécrose interne mais présentent une altération de la couleur interne doivent être classés dans les tubercules endommagés. Ne jamais comptabiliser un même tubercule deux fois pour défauts.
- Calculer le pourcentage de tubercules présentant des signes de nécrose interne par rapport au nombre total de tubercules sectionnés seulement (25, 50 ou 200 tubercules), et consigner tous les résultats obtenus dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence. Ce nombre est ajouté aux comptes déjà inscrits pour tous les autres défauts comptabilisés sous la tolérance s'appliquant aux tubercules difformes ou endommagés dans le calcul du Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence.
4.4 Méthode de sectionnement pour déterminer la profondeur de pénétration
La comptabilisation de certains défauts internes et externes des tubercules varie selon la profondeur de pénétration du défaut à l'intérieur du tubercule. Dans certains cas, dès que le défaut pénètrent dans la chair, on considère que ces défauts sont plus graves et qu'ils doivent être évalués en conséquence. La procédure pour déterminer la profondeur de pénétration est de faire d'abord une coupe droite de 6 mm de profondeur d'un bord à l'autre du tubercule à partir de la surface externe du défaut de façon à enlever toute ou presque toute la surface endommagée. Si le défaut est toujours présent dans la chair du tubercule, on continue alors de creuser en coupant encore dans 7 mm (soit une profondeur totale de 13 mm en deux coupes) pour déterminer l'étendue réelle du défaut. La profondeur de pénétration fournit une indication générale de la gravité du défaut et de la catégorie dans laquelle le comptabiliser. On peut citer comme exemple l'altération de la couleur du talon qui est comptabilisée uniquement si la profondeur de pénétration dans la chair dépasse 6 mm mais est inférieure à 13 mm. Lorsque la profondeur de pénétration de l'altération de la couleur du talon est inférieure à 6 mm, elle n'est pas comptabilisée comme altération de la couleur du talon. Lorsque la profondeur du défaut dépasse 13 mm, le tubercule est comptabilisé sous altération de la couleur interne.
< 6 mm | 6 mm à 13 mm | >13 mm |
---|---|---|
Non comptabilisé | Décoloration du talon | Décoloration interne |
5.0 Exigences d'emballage et de remballage
Lorsqu'elles ne sont pas expédiées en vrac, les pommes de terre peuvent être emballées dans divers types de contenants, notamment des sacs de jute ou tissés en polyoléfine, des caisses, des barils, des boîtes de carton ou des sacs de vrac. La section 54 de la partie II du Règlement sur les semences précise les exigences en matière d'emballage et de marquage des pommes de terre de semence. Les pommes de terre de semence peuvent être remballées pour diverses raisons, dont la revente pour une utilisation domestique (jardins potagers). La section 55 de la partie II du Règlement sur les semences précise les exigences concernant le remballage des pommes de terre de semence.
Un inspecteur doit émettre un Certificat d'autorisation pour l'expédition en territoire canadien de variétés non enregistrées vendues en sacs.
5.1 Emballage
Bien qu'il n'existe pas de normes relatives au format des contenants utilisés pour les pommes de terre de semence, les expéditions se font généralement dans des contenants de :
- 50 lb (22,7 kg)
- 55 lb (25,0 kg)
- 75 lb (34,1 kg)
- 100 lb (45,4 kg)
- 110 lb (50,0 kg)
Toutes les pommes de terre de semence vendues sous emballage doivent être emballées dans des contenants qui :
- ont une capacité d'au moins 20 kgNote de bas de page 2,
- sont neufs,
- sont fermés après emballage,
- ne portent aucune marque indiquant qu'il s'agit de pommes de terre non certifiées ou que leur contenu ait pu vraisemblablement être mélangé ou confondu avec des pommes de terre autres que des pommes de terre de semence certifiées,
- sont pourvus d'une Étiquette de certification des pommes de terre de semence (une des suivantes : ACIA 1370, 2111, 2113) attachée à chaque contenant ou un Certification d'autorisation (CFIA/ACIA 4378) dans le cas des variétés non-enregistrées.
L'ACIA recommande que le moyen de transport (plateau du camion, remorque, etc) utilisé pour transporter les pommes de terre en sac soit nettoyé et désinfecté avec un produit antiparasitaire qui est efficace dans le contrôle de C. michiganensis subsp. sepedonicus avant le chargement.
5.2 Vrac
Le Dossier de transport en vrac (DTV) des pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 2343) sert à documenter la circulation des chargements en vrac de pommes de terre de semence. Les DTV peuvent être utilisés pour documenter les expéditions en vrac en territoire canadien de variétés enregistrées. Lorsque plusieurs lots sont expédiés en un seul chargement en vrac, une étiquette, fournie par le producteur, remplissant les conditions précisées ci-dessous, doit être fixée solidement à chaque contenant pour faciliter l'identification des lots de contenants de vrac tels que les mini-sacs. Sauf indications contraires, chaque chargement doit être accompagné d'un DTV.
Remarque : Dans le cas de chargements expédiés dans une même province où le lot de pommes de terre de semence a été produit, un dossier unique de DTV peut être émis pour le volume total d'un lot de tubercules de semence livré au même destinataire au cours d'une période de sept jours. Le producteur ou son représentant désigné doit fournir un DTV au destinataire de sa province dans les sept jours suivant la date d'expédition initiale faisant l'objet du DTV ou plus tôt si l'ACIA le demande.
Toutes les étiquettes utilisées pour identifier des contenants de vrac d'un chargement doivent comporter les renseignements suivants, inscrits clairement :
- Le nom du producteur ou de l'unité de production
- La variété
- La classe
- Le numéro de certification
Les contenants de transport en vrac qui ne sont pas neufs doivent être lavés et désinfectés avec un désinfectant homologué au Canada utilisé pour combattre l'agent pathogène causant le flétrissement bactérien (FB) (conformément à la section 56(4) (f) de la partie II du Règlement sur les semences, ayant trait à la déclaration du producteur exigée pour les expéditions en vrac). Le producteur qui décide de laver et de réutiliser les sacs ou les conteneurs doit présenter à l'ACIA, par écrit, les détails du protocole de nettoyage et de désinfection qu'il a l'intention de suivre, afin d'obtenir l'approbation de ce protocole. Il revient au personnel local de l'ACIA d'examiner ce protocole et de déterminer si les conditions qui y sont énoncées permettent de réduire suffisamment le risque de propagation d'organismes nuisibles à la pomme de terre.
Avant le chargement, le transport (plateau du camion, remorque, etc) utilisé pour transporter les pommes de terre dans des sacs d'emballage doit être nettoyé et désinfecté avec un produit antiparasitaire qui est efficace dans le contrôle de C. michiganensis subsp. sepedonicus.
5.3 Remballage
Tel qu'il est indiqué dans la section 5.1, les pommes de terre de semence qui ont été emballées conformément à l'article 54 de la partie II du Règlement sur les semences peuvent être remballées. À la demande d'un emballeur, l'ACIA peut délivrer un Permis relatif à l'emballage de pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 1347) qui autorise le remballage des pommes de terre de semence dans des contenants de moins de 20 kg. Plusieurs contenants sont utilisés pour la vente de pommes de terre de semence destinées à l'horticulteur amateur.
Leur capacité peut être de :
- 2,2 lb (1,0 kg)
- 5 lb (2,27 kg)
- 10 lb (4,54 kg)
- 20 lb (9,07 kg)
Lorsqu'il reçoit une demande de permis, l'inspecteur prend rendez-vous avec l'emballeur et effectue une inspection des installations au cours de laquelle il doit :
- confirmer que l'emballeur n'a pas d'activité d'emballage de pommes de terre non destinées à la certification provenant d'un producteur de pommes de terre non destinées à la certification et qu'il maintient une séparation adéquate entre les pommes de terre de semence et celles non destinées à la certification. Se reférer à la section 5.1 pour de plus amples renseignements sur la séparation des tubercules dans les établissements
- confirmer que le matériel utilisé pour le remballage des pommes de terre de semences a été nettoyé et désinfecté, à la satisfaction de l'inspecteur de l'ACIA, avant usage. L'inspecteur de l'ACIA, ayant surveillé les opérations de nettoyage et de désinfection, doit délivrer un Rapport de désinfection (CFIA/ACIA 2415) avant que des pommes de terre de semence soient réceptionnées par l'établissement de remballage.
- indiquer à l'emballeur qu'il lui incombe de recueillir et de remettre tous les documents associés aux chargements originaux et de les remettre à l'inspecteur délivrant le permis.
- remettre à l'emballeur une copie des sections 54 et 55 de la partie II du Règlement sur les semences, de même que de l'information sur l'inspection des tubercules et les normes applicables au classement des tubercules.
Si l'inspecteur de l'ACIA juge que les résultats de l'inspection sont satisfaisants et qu'il a délivré un Rapport de désinfection (CFIA/ACIA 2415) l'ACIA délivre un Permis relatif à l'emballage de pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 1347). Un Permis relatif à l'emballage de pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 1347) est valide pendant un an au maximum. Les pommes de terre de semence doivent être également remballées dans de nouveaux conteneurs. Les étiquettes officielles de pommes de terre ne sont pas émises par l'ACIA pour les pommes de terre de semences emballées dans des conteneurs de moins de 20 kg, toutefois les conteneurs doivent avoir une étiquette où sont clairement indiqués :
- le nom et l'adresse de l'emballeur;
- la classe, le calibre (en mm) et la variété des pommes de terre de semence (des variétés non enregistrées ne peuvent être emballées aux fins de vente au Canada);
- Le numéro de certification du lot de pommes de terre de semence.
Il n'existe pas de disposition dans le Règlement sur les semences visant le remballage des pommes de terre de semence de classe matériel nucléaire.
Les pommes de terre de semence importées des États-Unis en vue de leur remballage doivent répondre aux exigences d'importation énoncées dans la Loi sur la protection des végétaux, le Règlement sur la protection des végétaux ainsi que dans la Directive D-98-01, Exigences en matière d'importation de pommes de terre de semence et autre matériel de multiplication de la pomme de terre.
Lorsque des pommes de terre de semence sont importées des États-Unis en vue de leur remballage, elles doivent satisfaire aux exigences canadiennes applicables au remballage, et être remballées dans des contenants neufs qui portent sur leur étiquette les renseignements suivants :
- le nom et l'adresse de l'emballeur;
- la variété des pommes de terre de semence;
- le nom de l'État où les pommes de terre de semence ont été produites;
- le numéro du certificat de culture.
6.0 Demande de réinspection d'un envoi
Toute personne recevant un chargement de pommes de terre de semence, qu'il s'agisse ou non d'un producteur, peut demander que l'ACIA fasse la réinspection d'un envoi, conformément à l'alinéa 60.1 (2) de la partie II du Règlement sur les semences.
La demande de réinspection doit être faite à l'ACIA dans les deux jours ouvrables suivant la réception de l'envoi visé. On incite les personnes qui reçoivent des pommes de terre de semence à examiner minutieusement chaque envoi dès leur réception et à communiquer avec le bureau local de l'ACIA dans les délais précisés si elles soupçonnent que l'envoi n'est pas conforme aux exigences relatives aux calibres de classement des tubercules, aux normes applicables aux tubercules ou aux exigences relatives à l'emballage.
7.0 Documents utilisés dans le cadre du Programme de certification des pommes de terre de semence
La section 7.3 fournit une liste complète des formulaires utilisés dans le cadre du PGQTPTS, dont la plupart sont émis exclusivement par l'ACIA. Dans le cas du Programme de gestion de la qualité des tubercules de pommes de terre de semence (PGQTPTS), le producteur consigne les résultats de l'inspection des tubercules dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence (Annexe 14) et peut émettre les Étiquettes de certification des pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 1370, 2111, 2113) et les Dossiers de transport en vrac des pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 2343), tel qu'il est indiqué dans les sections 7.1 et 7.2. Les producteurs visés par le PGQTPTS doivent consulter la D-06-04 pour des renseignements et des instructions à suivre pour obtenir auprès du bureau local d'inspection de l'ACIA les documents requis pour la certification des pommes de terre de semence.
Il convient de noter que les pommes de terre de semence vendues en vrac à des fins d'emballage et de revente n'ont pas à être classées si le producteur a reçu de l'ACIA un Permis pour transport en vrac de pommes de terre de semence aux fins d'emballage et de revente (CFIA/ACIA 4383). L'emballeur doit dans ce cas effectuer le classement avant l'emballage et émettre les documents avant la revente ou la livraison à une autre unité de production. Avant que l'unité de production d'origine, participant au PGQTPTS, puisse expédier les pommes de terre de semence non classées à une autre unité de production participant au PGQTPTS, le producteur de l'unité de production d'origine avec un permis doit avoir un Permis pour transport en vrac de pommes de terre de semence aux fins d'emballage et de revente (CFIA/ACIA 4383) et déclarer l'autre unité de production comme son représentant désigné dans le cadre du PGQTPTS.
7.1 Étiquettes de certification des pommes de terre de semence
L'Étiquette de certification des pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 1370, 2111, 2113) (étiquettes) sert à identifier les pommes de terre expédiées dans des emballages de plus de 20 kg. Ces étiquettes sont utilisées uniquement pour les variétés enregistrées expédiées au Canada ou pour toute autre variété expédiée à l'étranger. Avant d'apposer des étiquettes pour tout contenant, le producteur ou le représentant désigné est responsable de vérifier que les tubercules de pommes de terre de semence qui se trouvent dans les contenants respectent les tolérances applicables aux tubercules prescrites dans la partie II du Règlement sur les semences. L'étiquette renseigne l'acheteur sur la variété et la classe des pommes de terre de semence achetées. Elle sert aussi de preuve aux fins de la recertification ou à d'autres fins pouvant être requises en vertu de la Loi sur les semences ou de réglementations provinciales.
Chaque étiquette de certification porte les renseignements suivants :
- la classe, la variété et le calibre (en mm)Note de bas de page 3 des pommes de terre de semence;
- le numéro du certificat de culture;
- la date d'impression de l'étiquette;
- tout renseignement supplémentaire requis pour satisfaire aux exigences du pays qui importera les pommes de terre de semence (si applicable)
De plus, les étiquettes de semences doivent porter la mention ci-dessous tel qu'il est précisé à la section 53.5 (e) de la partie II du Règlement sur les semences. Cette mention est pré-imprimée directement à l'endos de l'étiquette :
« LE PRODUCTEUR déclare que les pommes de terre de semence qui font l'objet de la présente expédition proviennent de la culture certifiée par le certificat de culture dont le numéro figure sur la présente étiquette et qu'elles ont été classées conformément à l'article 48 et aux paragraphes 48.1(2) à (10) du Règlement sur les semences.
Une demande de réinspection du lot de pommes de terre de semence peut être faite à l'Agence canadienne d'inspection des aliments dans les deux jours ouvrables suivant la réception du lot.
REMARQUE :
L'inspection en vue de la certification a été effectuée soit visuellement, soit au moyen d'essais de laboratoire sur des échantillons, soit par les deux moyens. La certification ne constitue pas une garantie, de la part de l'Agence canadienne d'inspection des aliments ou du producteur, que les pommes de terre de semence satisfont aux normes applicables énoncées aux articles 47.11 à 47.8 du Règlement sur les semences. »
On trouve à l'Annexe 12, des exemples d'étiquettes de certification pour les pommes de terre de semence des classes Élite (CFIA / ACIA 2113), Fondation (CFIA / ACIA 1370) et Certifiée (CFIA / ACIA 2111).
7.2 Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 2343)
Le Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence (CFIA/ ACIA 2343) (DTV) sert à identifier des pommes de terre de semence certifiées, expédiées en vrac ou dans des mini-sacs conteneurs avec ganses de levée. Quand plusieurs lots sont expédiés en un seul chargement en vrac, une étiquette fournie par le producteur rencontrant les conditions précisées ci-dessous, doit être fixée solidement à chaque contenant pour faciliter l'identification des lots de contenants de vrac tels que les mini-sacs. Se référer à la section 5.1.1 pour de plus amples renseignements sur l'étiquetage des sacs. Avant de remettre un Dossier de transport en vrac au producteur, il faut s'assurer que les tubercules satisfont aux tolérances prescrites dans la partie II du Règlement sur les semences et qu'ils n'appartiennent pas à une variété non enregistrée s'ils sont expédiés au Canada. Le Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence est un document contrôlé qui fournit la preuve de la provenance du lot certifié. Il sert à la recertification ou à d'autres fins pouvant être requises en vertu de la Loi sur les semences ou de réglementations provinciales.
Chaque DTV porte les renseignements suivants :
- le poids, la classe, la variété, le calibre (en mm)Note de bas de page 4 et la quantité des pommes de terre de semence;
- le numéro du certificat de culture;
- les nom et adresse du destinataire (acheteur)Note de bas de page 5 et du producteur ou de son représentantNote de bas de page 6
- la signature du producteur ou de son représentant;
- la date de signature;
- tout renseignement additionnel visant à satisfaire aux exigences du pays importateur (au besoin).
Avant d'être remplis, les DTVs doivent être conservés de façon sécuritaire sous le contrôle du producteur ou de ses représentants désignés et ne doivent pas être remis à la disposition d'une partie autre que l'ACIA.
De plus, le DTV doit porter la mention ci-dessous tel qu'il est indiqué à la section 53.5 (e) du Règlement sur les semences, partie II. Cette mention est pré-imprimée directement sur le certificat DTV.
« LE PRODUCTEUR déclare que les pommes de terre de semence qui font l'objet de la présente expédition proviennent de la culture certifiée par le certificat de culture dont le numéro figure sur la présente étiquette et qu'elles ont été classées conformément à l'article 48 et aux paragraphes 48.1(2) à (10) du Règlement sur les semences.
LE PRODUCTEUR déclare que le véhicule servant au transport de cette expédition a été désinfecté, avant le chargement, avec un produit antiparasitaire homologué conformément à la Loi sur les produits antiparasitaires pour la lutte contre le Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus.
Une demande de réinspection du lot de pommes de terre de semence peut être faite à l'Agence canadienne d'inspection des aliments dans les deux jours ouvrables suivant la réception du lot.
REMARQUE : L'inspection en vue de la certification a été effectuée soit visuellement, soit au moyen d'essais de laboratoire sur des échantillons, soit par les deux moyens. La certification ne constitue pas une garantie, de la part de l'Agence canadienne d'inspection des aliments ou du producteur, que les pommes de terre de semence satisfont aux normes applicables énoncées aux articles 47.11 à 47.8 du Règlement sur les semences. »
On trouve à l'Annexe 16 un exemple de Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 2343).
7.2.1 Transférabilité d'un dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence
La section 56(5) de la Partie II du Règlement sur les semences, précise que "un dossier de transport en vrac (DTV) n'est pas transférable." Cela signifie que si un envoi de pommes de terre se déplace sous un DTV, l'envoi doit se rendre à l'endroit indiqué par l'acheteur (destinataire). Si l'envoi mentionné sur le DTV est transféré à un autre endroit que celui déclaré par l'acheteur et que la traçabilité de l'envoi a été maintenue, le DTV doit être retourné au vendeur et un nouveau DTV doit être émis indiquant le nom et l'adresse du nouvel endroit.
Remarque : Le DTV ne peut être refusé par le vendeur pour aucune raison une fois le mouvement complété et ce peu importe la quantité de semences.
7.3 Documents utilisés par les producteurs participant au PGQTPTS
Voici, par ordre alphabétique, la liste des documents utilisés par les producteurs participants au PGQTPTS :
Demande de permis pour utiliser des étiquettes de certification des pommes de terre de semence et un dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence (Annexe 1, D-06-04)
Ce formulaire est employé par les producteurs pour faire une demande au titre du PGQTPTS et pour demander d'apporter des modifications à des conditions du permis de producteur.
Demande d'étiquettes de certification des pommes de terre de semence ou de dossier de transport en vrac pour les pommes de terre de semence : PGQPTS (Annexe 4, D-06-04)
Ce formulaire est employé par les producteurs et les représentants désignés participant au PGQTPTS pour demander des étiquettes ou des certificats de dossier de transport en vrac pour les pommes de terre de semence à l'ACIA. Les producteurs et les représentants désignés peuvent se servir de leurs propres formulaires pour demander des étiquettes tant qu'ils respectent les exigences de l'ACIA.
Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence (CFIA / ACIA 2343)
Ce certificat, délivré par le producteur, son représentant désigné participant au PGQTPTS, ou par un inspecteur de l'ACIA qui autorise la vente et le transport de pommes de terre de semence en vrac. Ce formulaire est utilisé pour permettre le transport de variétés enregistrées et classées au Canada et de toutes les variétés pour l'exportation.
Étiquettes de certification des pommes de terre de semence : Élite (CFIA/ACIA 2113), Fondation (CFIA/ACIA 1370), Certifiées (CFIA/ACIA 2111)
Ces certificats, délivrés par le producteur, son représentant désigné participant au PGQTPTS ou par un inspecteur de l'ACIA, sont fixés aux contenants de plus de 20 kg de pommes de terre de semence pour en identifier la classe, la variété et le lot.
Liste des représentants désignés - PGQTPTS (Annexe 2, D-06-04)
Ce formulaire est employé par les producteurs pour désigner des représentants au titre du PGQTPTS et pour aviser l'ACIA qu'une personne a été choisie pour être un représentant désigné.
Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 3076/Annexe 14)
Ce document est utilisé par les inspecteurs de l'ACIA pour toutes les inspections de tubercules et par les producteurs, ou leurs représentants désignés participant au PGQTPTS, pour enregistrer la condition des tubercules du lot qui est évalué. Les producteurs et représentants désignés peuvent utilisés d'autres formulaires pour comptabiliser les résultats d'inspection des tubercules si elles rencontrent les exigences de l'ACIA. Les inspecteurs de l'ACIA doivent seulement utiliser le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre CFIA/ACIA 3076 pour comptabiliser les résultats d'inspection. De plus, des renseignements et des observations additionnels comme des cartes, des diagrammes et des descriptions narratives doivent également être inscrits dans le Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre CFIA/ACIA 3076 au cours de l'inspection de la culture ou des cellules de stockage et la réinspection.
Registre d'expédition – Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence : PGQTPTS (Annexe 6, D-06-04)
Ce formulaire est employé par les producteurs et les représentants désignés participant au PGQTPTS pour suivre les émissions de Dossiers de transport en vrac des pommes de terre de semence faites en vertu d'un permis de producteur. Les producteurs et les représentants désignés peuvent élaborer leurs propres registres d'expédition pour consigner l'information requise tant qu'ils respectent les exigences de l'ACIA.
Registre d'expédition – Étiquettes de certification des pommes de terre de semence : PGQTPTS (Annexe 5, D-06-04)
Ce formulaire est employé par les producteurs et les représentants désignés participant au PGQTPTS pour suivre les émissions d'étiquettes en vertu d'un permis de producteur. Les producteurs et les représentants désignés peuvent élaborer leurs propres registres d'expédition pour consigner l'information requise tant qu'ils respectent les exigences de l'ACIA.
7.4 Formulaires émis par des inspecteurs de l'ACIA au titre du PGQTPTS
Voici une liste alphabétique des formulaires employés par les inspecteurs de l'ACIA dans le cadre du PGQTPTS.
Avis de modification de statut d'un permis pour utiliser des étiquettes de certification des pommes de terre de semence et un dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence
Ce document est émis par un inspecteur de l'ACIA pour aviser les demandeurs et les participants des modifications apportées au statut de leur permis ou du rejet d'une demande de permis.
Certificat d'autorisation (CFIA/ACIA 4378)
Ce document, délivré par un inspecteur de l'ACIA, autorise le transport entre des unités de production au Canada, de pommes de terre de semence d'une variété non enregistrée pour lesquelles un certificat de culture a été délivré.
Certificat de culture sur pied (CFIA/ACIA 1318)
Ce certificat est délivré par l'ACIA suite à la certification d'une culture de pommes de terre de semence par un inspecteur. Il y est spécifié la variété, la classe, la superficie et le numéro du certificat de chaque lot certifié de pommes de terre de semence d'une unité de production. Seul ce document certifie que toutes les cultures inscrites par le demandeur satisfont aux normes de la classe indiquée.
Demande de mesure corrective : PGQTPTS
Ce document est émis par les inspecteurs pour documenter les lacunes constatées dans l'application du PGQTPTS à l'unité de production et pour demander à un producteur de corriger les lacunes observées. Les producteurs peuvent se servir de ce document pour répondre à la demande de l'inspecteur d'apporter une mesure corrective.
Permis pour transport en vrac de pommes de terre de semence aux fins d'emballage et de revente (CFIA/ACIA 4383)
Ce permis, délivré par un inspecteur de l'ACIA, autorise le transport de pommes de terre de semence vendues en vrac pour fin d'emballage et de revente et qui n'ont pas à être classées par le producteur. L'emballeur procède au classement avant l'emballage et la revente de ces pommes de terre de semence.
Permis pour utiliser des étiquettes de certification des pommes de terre de semence et un dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence
Permis émis par un inspecteur de l'ACIA pour autoriser l'utilisation des Étiquettes de certification des pommes de terre de semence et des Certificats du Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence. Le permis énumère aussi les conditions que le producteur doit respecter en utilisant les Étiquettes de certification des pommes de terre de semence et les Certificats du Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence.
Permis relatif à l'emballage de pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 1347)
Ce permis, délivré par un inspecteur de l'ACIA, autorise l'emballage et le remballage de pommes de terre de semence.
Permis spécial pour la vente des pommes de terre de semence non admissibles à l'étiquetage officiel (CFIA/ACIA 1278)
Ce document, délivré par un inspecteur de l'ACIA, autorise un producteur de pommes de terre de semence à vendre des pommes de terre de semence classées mais ayant un seul défaut ou dommage excédant les normes établies pour les tubercules. Cette permission est limitée aux défauts d'ordre mécanique ou physiologique touchant le tubercule. On ne devrait recourir à cette option que pour les ventes de semence au Canada et pour les variétés en rupture de stock ou dans d'autres situations spéciales établies et approuvées par l'ACIA.
Rapport d'audit : PGQTPTS
Ce formulaire est employé par les inspecteurs de l'ACIA pour consigner les détails des constatations de l'auditeur pour les fermes participant au PGQTPTS.
Rapport de désinfection (CFIA/ACIA 2415)
Ce rapport, délivré par un inspecteur de l'ACIA, sert à documenter les activités de désinfection de l'équipement à l'exploitation agricole ou d'un établissement qui manipulent les pommes de terre de semence.
Annexe 1 : Normes applicables aux tubercules – Règlement sur les semences, partie II
Maladie ou défaut | Tolérance, en nombre, au point d'expédition | Tolérance, en nombre, au point de destination |
---|---|---|
Pourriture molle, blettissement humide | 0,1 % | 0,5 % |
Pourriture sèche, y compris le mildiou | 1,0 % | 1,0 % |
Gale et rhizoctonie combinéesNotes de tableau 7
|
10,0 % |
10,0 % |
Altération de la couleur du talon causée par le défanage, la gelée, la chaleur ou la sécheresse, avec pénétration de 6 à 13 mm | 4,0 % | 4,0 % |
Difformités ou dommages | 2,0 % | 3,0 % |
Ensemble des maladies et défautsNotes de tableau 8 | 5,0 % | 5,0 % |
Notes de tableau
- Notes de tableau 7
-
Le total des atteintes légères et modérées de gale et de rhizoctonie ne doit pas dépasser 10 %. Aucune atteinte sévère de gale ou de rhizoctonie n'est permise.
- Notes de tableau 8
-
Le total des tolérances combinées applicables aux maladies et aux défauts (à l'exception des tolérances applicables à des atteintes légères de gale et de rhizoctonie ainsi qu'à l'altération de la couleur du talon) ne doit pas dépasser 5 % du nombre total de tubercules du lot.
Défaut | Tolérance en nombre |
---|---|
Tubercules non fermes | 2,0 % |
Germes externes (de plus de 20 mm) | 10,0 % |
Meurtrissures de pression | 5,0 % |
Tubercules trop gros et trop petits | 5,0 % au poids |
Mélange de varieties | Tolérance en nombre |
---|---|
Matériel nucléaire | 0.0% |
Pré-Élite | 0.0% |
Élite I | 0.0% |
Élite II | 0.0% |
Élite III | 0.05 % |
Élite IV | 0.1 % |
Fondation | 0.2 % |
Certifié | 0.5 % |
Nota : Les descriptions et les tolérances sont indiquées à des fins de référence seulement, voir le Règlement sur les semences, partie II, pour les détails
Annexe 2 :
2a: Processus pour l'expédition des pommes de terre de semence en territoire canadien : PGQTPTS
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Description du diagramme - Processus pour l'expédition des pommes de terre de semence en territoire canadien : PGQTPTS
Cet organigramme décrit le processus qu'un producteur ou un représentant désigné doit suivre pour l'expédition de pommes de terre dans le cadre du PGQTPTS.
Boîte 1. Cliquez sur Démarrer, aller à la boîte 2.
Boîte 2. Classement, procéder à la case 3.
Boîte 3. Premier 0-100 MT classé par lot ? Oui, passez à la boîte 4. Non, passez à la boîte 6.
Boîte 4. Inspecter un minimum de 1000 tubercules ou 0,5% en poids, passez à la boîte 5.
Boîte 5. Compléter 1 rapport d'inspection, procédez à la boîte 8.
Boîte 6. Inspecter un minimum de 250 tubercules par 100 TM, soit 0,1 % en poids, procédez à la boîte 7.
Boîte 7. 1 Compléter 1 rapport d'inspection par 100 TM, passez à la boîte 8.
Boîte 8. Lot conforme aux normes des tubercules ? Non, passez à la boîte 9. Oui, aller à la boîte 12.
Boîte 9. Augmenter la taille de l'échantillon d'inspection à un minimum de 2000 tubercules, aller à la boîte 10.
Boîte 10. Lot conforme aux normes des tubercules? Non, passez à la boîte 11. Oui, passez à la boîte 12.
Boîte 11. Re-classification, passez à la boîte 4.
Boîte 12. Envoi retardé de plus de 30 jours? Oui, passez à la boîte 4. Non, passez à la boîte 13.
Boîte 13. Envoi retardé entre 14 et 30 jours ? Oui, passez à la boîte 6. Non, passez à la boîte 14.
Boîte 14. Émission de DTV ou étiquettes, passez à la boîte 15.
Boîte 15. L'expédition peut procéder, passez à la boîte 16
Boîte 16. Fin
2b: Processus de l'inspection des pommes de terre en territoire canadien: PGQTPTS
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Description du diagramme - Processus de l'inspection des pommes de terre en territoire canadien : PGQTPTS
Cet organigramme décrit les étapes d'un producteur ou d'un représentant désigné doit suivre pour effectuer une inspection des tubercules.
Pour le premier 0-100 TM classé par lot
Démarrer
Assemblez le matériel d'inspection requis (Reportez-vous à la section 4.0 du PI- 009 ), prendre un échantillon aléatoire de 1 000 tubercules provenant d'au moins 5 endroits différents dans le lot classé (chaque expédition doit être échantillonné).
Note 1 : L'échantillon doit être choisi au hasard (échantillonnage au hasard à travers l'ensemble du volume échantillonné). Inscrire les informations générales sur le rapport.
Vérification des tubercules trop gros ou trop petits
Prendre un sous-échantillon aléatoire de 250 tubercules. Si des tubercules sont trop gros ou trop petits sont trouvés, les mettre de côté et inscrire leur poids dans partie de tubercules trop gros ou trop petits, par la suite les intégrer dans les sous-échantillons et peser l'ensemble du sous-échantillon de 250 tubercules. Inscrire le résultat dans le rapport d'inspection. Remettre les tubercules trop gros ou trop petits et le reste dans le sous-échantillon original de 1000 tubercules.
Défauts comptabilisables
Retirer et mettre de côté les tubercules présentant des défauts comptabilisables de l'échantillon de 1000 tubercules. Inscrire les résultats dans le rapport d'inspection. Jeter les tubercules présentant des défauts comptabilisables de l'échantillon.
Défauts internes
De les tubercules qui ne présentent pas les défauts comptabilisables, prendre un sous-échantillon représentatif de 50 tubercules.
Note 2 : L'évaluation des défauts internes doit être faite sur des tubercules qui n'ont pas les défauts comptabilisables (tubercules présentant des défauts comptabilisables doivent être rejetés de l'échantillon principal avant la sélection d'un sous-échantillon pour évaluer les défauts internes). Couper les tubercules du sous-échantillon et inspecter pour les défauts internes. Rencontre tolérance pour les défauts internes ? Oui, inscrire le résultat dans le rapport d'inspection. Non, Augmenter la taille du sous-échantillon à au moins 200 tubercules et inspecter pour les défauts internes.
Terminer
Subséquent 0-100 MT classé par lot
Démarrer
Assemblez le matériel d'inspection requis (Reportez-vous à la section 4.0 du PI- 009), prendre un échantillon aléatoire de 1 000 tubercules provenant d'au moins 5 endroits différents dans le lot classé (chaque expédition doit être échantillonné).
Note 1 : L'échantillon doit être choisi au hasard (échantillonnage au hasard à travers l'ensemble du volume échantillonné). Inscrire les informations générales sur le rapport.
Vérification des tubercules trop gros ou trop petits
Si des tubercules sont trop gros ou trop petits sont trouvés, les mettre de côté et inscrire leur poids dans partie de tubercules trop gros ou trop petits, par la suite les intégrer dans les sous-échantillons et peser l'ensemble du sous-échantillon de 250 tubercules. Inscrire le résultat dans le rapport d'inspection.
Remettre les tubercules trop gros ou trop petits et le reste dans le sous-échantillon original de 1000 tubercules.
Défauts comptabilisables
Retirer et mettre de côté les tubercules présentant des défauts comptabilisables de l'échantillon de 1000 tubercules. Inscrire les résultats dans le rapport d'inspection. Jeter les tubercules présentant des défauts comptabilisables de l'échantillon.
Défauts internes
Précédent
Inspection se retrouve dans tolérance pour les défauts internes? Oui, à partir des tubercules qui ne présentent pas les défauts comptabilisables, prendre un sous-échantillon représentatif de 25 tubercules. Non, des tubercules qui ne présentent pas les défauts comptabilisables, prendre un sous-échantillon représentatif de 50 tubercules.
Note 2 : L'évaluation des défauts internes doit être faite sur des tubercules qui n'ont pas les défauts comptabilisables (tubercules présentant des défauts comptabilisables doivent être rejetés de l'échantillon principal avant la sélection d'un sous-échantillon pour évaluer les défauts internes).
Couper les tubercules du sous-échantillon et inspecter pour des défauts internes. Rencontre les tolérances pour les défauts internes? Oui, inscrire les résultats sur le rapport d'inspection. Non, augmenter la taille du sous-échantillon d'au moins 200 tubercules et inspecter pour des défauts internes.
Terminer
Annexe 3 : Pourriture molle
Agents responsables :
La pourriture molle, pourriture aqueuse ou blettissement humide sont les termes généraux utilisés pour décrire la décomposition du tubercule causée par un ou plusieurs agents d'origine fongique et/ou bactérienne. La pourriture molle peut également être causée par une infection faisant suite à des dommages mécaniques ou physiques, notamment les dommages dus à la gelée (1), ceux dus à la congélation ou au froid (2) ainsi que les meurtrissures. Les dommages dus à la congélation se manifestent habituellement par une décomposition complète et une pourriture aqueuse des tubercules atteints. Les tubercules qui ont été exposés à des températures inférieures au point de congélation et qui se sont ensuite réchauffés pendant une semaine à 10 jours expriment habituellement des symptômes classiques de pourriture molle. Les pathogènes qui causent la pourriture molle peuvent comprendre entre autres : les Fusarium spp. (3), Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum (jambe noire ou pourriture molle bactérienne)(4, 5), l'Alternaria solani (alternariose ou brûlure hâtive), le Phytophthora infestans (mildiou ou brûlure tardive) et le Pythium ultimum ultimum (pourriture aqueuse) (6). Certains pathogènes peuvent causer autant la pourriture molle que la pourriture sèche.
Comptabilisation :
Lors de la comptabilisation des spécimens atteints de pourriture molle, il n'est pas toujours nécessaire d'identifier le pathogène spécifique qui infecte le tubercule. Les illustrations ci-dessous ne représentent pas toute la gamme des symptômes pouvant être rencontrés; toute forme de détérioration molle et baveuse, c'est-à-dire tout spécimen mou et suintant ou mou et aqueux, doit être comptabilisée par rapport à la tolérance applicable à la pourriture molle. Voir la partie II du Règlement sur les semences pour connaître les tolérances applicables. Les organismes de quarantaine peuvent aussi causer des symptômes similaires à ceux de la pourriture molle; consulter d'autres ressources pour de plus amples renseignements.

Description du 1
Cette image présente une pomme de terre portant des taches humides causées par le gel. Vous pouvez voir que la pomme de terre comporte une plaque de pelure affaissée brun foncé qui occupe jusqu'à 20 % de sa surface visible, ce qui est le résultat d'un dommage causé par le gel.

Description du 2
Cette image présente une pomme de terre comportant du tissu mou noir causé par le gel. Elle est coupée en deux jusqu'à son centre afin que l'utilisateur puisse voir l'intérieur de la pomme de terre, qui est presque entièrement d'un brun noir avec une concentration en surface et une zone blanche entourant le centre brun noir de la pomme de terre.

Description du 3
Cette image d'une pomme de terre brune démontre une consistance gélatineuse de la chair du tubercule, ce qui est le résultat d'un agent pathogène de la pourriture molle dénommé Fusarium spp. La pourriture a causé l'apparition d'une tache foncée sur le côté visible de la pomme de terre et représente jusqu'à 20 % de l'étendue de sa surface. Une petite partie de la pomme de terre est coupée afin de démontrer que la consistance gélatineuse s'étend au-delà de la surface.

Description du 4
Cette image d'une pomme de terre brune démontre la pourriture molle du tubercule externe causée par la pourriture molle bactérienne connue sous le nom de Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum. La moitié de la pelure de la pomme de terre n'est pas touchée et la pelure restante s'est noircie et amenuisée sur les côtés. Des petites taches jaunes couvrent la totalité de la pomme de terre tel un attribut distinctif et de petites taches blanches parsèment la pelure.

Description du 5
Cette image présente l'intérieur d'une pomme de terre touchée par la pourriture molle du tubercule causée par une bactérie connue sous le nom de Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum. La pomme de terre est coupée jusqu'au milieu afin de démontrer que la plus grande partie de son centre s'est transformée en une purée molle difforme délimitée par du tissu noirci.

Description du 6
Cette image présente une pomme de terre jaune touchée par une infection fongique caractérisée par la fuite d'une eau aqueuse et connue sous le nom de Pythium ultimum var. ultimum. L'infection se trouve sur le tiers du côté visible de la pomme de terre. La zone touchée est définie par un trait noir et contient des taches noires qui semblent se répandre sur cette zone de la pelure.
Annexe 4 : Pourriture sèche
Agents responsables :
La pourriture sèche sert à désigner un genre de décomposition sèche qui se développe généralement dans les entailles et les meurtrissures ou autres blessures. Le plus souvent, la pourriture sèche est causée par les Fusarium spp. (7, 8).D'autres maladies ou pathogènes peuvent provoquer la pourriture sèche. Les taches internes blanches ou noires (9) est une ecchymose qui se manifeste comme une boule blanche et dure dans la chair du tubercule, à quelques millimètres sous la peau, ce qui est similaire à la tache noire, sauf que la coloration est absente.. Ces taches (10), qui commencent comme une meurtrissure, peuvent se développer en pourriture sèche dans les cas graves. D'autres pathogènes qui peuvent provoquer la pourriture sèche sont : le Phytophthora infestans – mildiou (11); l'Alternaria solani – alternariose (12); Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum – jambe noire; de même que les atteintes importantes du Polyscytalum pustulans – moucheture du tubercule. Aussi, en s'asséchant, les lésions mécaniques ou physiques (meurtrissure de pression, lésion due à la gelée ou à la congélation, etc.) entraînent souvent une pourriture sèche. Lorsque les tubercules sont entreposés à des températures inférieures à 4 °C, le champignon de la pourriture sèche peut demeurer latent dans les petites lésions, et une fois le tubercule planté, la lésion peut être attaquée par les bactéries de la pourriture molle qui pourront très rapidement faire pourrir le tubercule. Certains pathogènes peuvent causer autant la pourriture molle que la pourriture sèche.
Comptabilisation :
Comme dans le cas de la pourriture molle, il n'est pas toujours nécessaire d'identifier le pathogène spécifique qui infecte le tubercule. La pourriture sèche est comptabilisée lorsqu'elle touche la chair de la pomme de terre et pénètre à plus de 6 mm de profondeur, ou lorsqu'elle pénètre à moins de 6 mm de profondeur, mais qu'elle affecte plus de 10 % de la surface du tubercule. Le tubercule peut être légèrement humide, mais il ne doit pas être mouillé, puisqu'il ne s'agit pas de pourriture « aqueuse ». Voir la partie II du Règlement sur les semences pour connaître les tolérances.

Détails pour Image 7
Cette image présente une pomme de terre touchée par une forme de pourriture sèche causée par le Fusarium spp. La pomme de terre est de couleur jaune pâle en position horizontale et en état de décomposition sèche en commençant sur son côté gauche. La zone de décomposition occupe 30 % du côté visible de la pomme de terre, démontre la présence de meurtrissures par sa couleur brun pourpre et quelque peu ratatinée sur la partie meurtrie.

Détails pour Image 8
Cette image de pomme de terre est une autre démonstration d'une forme de pourriture sèche causée par le Fusarium spp. La pomme de terre est coupée en deux afin que son intérieur soit visible. La décomposition débute sur le côté gauche de la pomme de terre, occupe 75 % de la surface coupée et est de couleur brun foncé. La décomposition se forme en une seule tache entourée de quelques petites taches. Plusieurs parties creuses se sont formées en raison de la décomposition.

Détails pour Image 9
Cette image présente une pomme de terre touchée par la pourriture sèche sous forme d'un nodule blanc ou d'une tache d'amidon. Cette forme de décomposition comporte une contusion qui prend la forme d'une bosse blanche dure dans la chair du tubercule à quelques millimètres sous la pelure. Sur cette image, la pomme de terre présenteune tâche principale. Une petite partie de la pelure, toujours attachée, a été pelée afin de démontrer que la tache blanche se situe en dessous de la pelure. La tache sur cette image prend la forme d'une larme à l'envers. La présence d'une minuscule tache foncée démontre le début de décomposition d'une autre zone.

Détails pour Image10
Cette image présente une pomme de terre touchée par la pourriture sèche sous forme d'une tache noire. Les taches noires sont similaires aux taches blanches par le fait qu'elles forment une bosse dure dans la chair du tubercule à quelques millimètres sous la pelure. Elles sont toutefois de couleur brun/noir foncé. Sur cette image, seule une partie de la pelure de la taille d'une pièce de cinq cents a été pelée afin de démontrer cette forme de décomposition sous la pelure.

Détails pour Image 11
Cette image présente une pomme de terre touchée par la pourriture sèche sous forme de mildiou - pourriture sèche granuleuse de couleur havane à brune. La pomme de terre sur cette image comporte une pelure brun pâle et a été coupée en deux. Sur la moitié exposée, 75 % de sa surface coupée est de couleur brun foncé, démontrant ainsi sa décomposition et laissant l'autre 25 % dans sa couleur crème naturelle.

Détails pour Image 12
Cette image présente une pomme de terre touchée par la pourriture sèche sous la forme d'une alternariose - infection superficielle sèche, liégeuse et brune. C'est une pomme de terre rouge dont la pourriture occupe environ 10 % de sa surface. La surface touchée par la décomposition semble sèche, croûtée et quelque peu inégale. De couleur brun moyen foncé, elle présente une fissure dans le milieu.
Annexe 5 : Gale
5a : Gale poudreuse
Agents responsables :
La gale poudreuse est causée par le champignon Spongospora subterranea, qui peut survivre pendant de nombreuses années dans le sol sous forme de spores dormantes. Ce champignon attaque les racines, les stolons, les jeunes pousses et les tubercules de la plante, et il peut pénétrer dans les tubercules par des lenticelles ou des blessures. La maladie se propage habituellement par la plantation de tubercules infectés et par le déplacement ou l'épandage de terre ou de fumier contaminés. Les spores de la gale poudreuse sont des vecteurs du virus du sommet touffu de la pomme de terre (PMTV).
Les symptômes de la gale poudreuse apparaissent sur les jeunes tubercules sous forme de lésions d'un brun violacé, qui évoluent en des zones soulevées (pustules) brun pâle qui sont isolées ou par plaques. Au bout d'une semaine environ, sous des conditions propices à la progression de la maladie, ces zones atteignent environ 6 mm. Lorsqu'elles atteignent la maturité, les pustules passent au jaune brun, puis au noir. À la récolte et en entrepôt, les pustules sèchent et se désagrègent, laissant des cavités circulaires ou ovales remplies de spores sphériques brunâtres; parfois ces cavités s'agrandissent et forment des chancres dans le tubercule. Une pourriture sèche peut ensuite s'y développer.

Description du photo 13
Cette image présente les premiers symptômes de la gale poudreuse causée par le champignon Spongospora subterranea. Vous pouvez constater les lésions affaissées brunes et violacées sur la surface de la pomme de terre jaune. Les lésions semblent être plus profondes que la surface de la pomme de terre et sont relativement de petite taille.

Description du photo 14
Cette image démontre le développement de pustules surélevées brunes, un symptôme de la gale poudreuse. La pomme de terre jaune sur cette image est couverte de petites taches brun rougeâtre. En raison de l'étroite proximité de quelques pustules, elles semblent former une plaque.

Description du photo 15
Cette image démontre, en plus grand, des pustules sur une pomme de terre jaune. Elles semblent brunes et sont considérablement surélevées au-dessus de la surface de la pomme de terre. Les pustules semblent être étroitement près l'une de l'autre et paraissent grossies à 6 mm environ.

Description du photo 16
Cette image présente une pomme de terre avec des pustules qui ont éclaté et relâché des spores. Les pustules s'étendent environ sur 60 % de la surface visible de la pomme de terre. Des alvéoles de forme circulaire à ovale remplies d'amas sporifères grisâtres et brunâtres ont pris la place des pustules. Les bordures des alvéoles semblent rêches et floconneuses.

Description du photo 17
Cette image démontre des pustules rompues sur une pomme de terre brune. Vous pouvez voir les bordures sèches et floconneuses aux endroits où les pustules se sont rompues, laissant place à des alvéoles légèrement foncées de pourriture sèche affaissée. Les alvéoles sont situées en étroite proximité l'une de l'autre et forment parfois une grande plaque de pustules affaissées.
5b : Gale commune
La gale commune, la gale superficielle , et la rousselure sont toutes causées par des bactéries du genre Streptomyces qui sont communes dans le sol et peuvent y survivre pendant de longues périodes même en l'absence de pommes de terre. Ces bactéries se propagent habituellement de la même manière que la gale poudreuse. Les souches qui causent la gale produisent une toxine qui provoque la formation de lésions sur le tubercule. Les premiers symptômes sont de minuscules lésions d'un brun rougeâtre autour des pores respiratoires (lenticelles) des jeunes tubercules. Lors de conditions idéales, ces lésions grossissent, foncent et forment des pustules circulaires isolées ou regroupées en de grosses masses liégeuses. Elles peuvent se présenter sous forme de taches superficielles ou de plaques très rugueuses. La gale peut prendre une forme lisse ou rugueuse ou présenter des fendillements.

Description du photo 18
Cette image démontre deux lésions initiales d'un brun rougeâtre sur une pomme de terre jaune. Les lésions ont été agrandies sur l'image. Les détails ressortent ainsi plus clairement et vous pouvez constater une fissure émergeant du centre des lésions (plusieurs fissures dans le cas de la deuxième lésion).

Description du photo 19
Cette image démontre une pomme de terre jaune atteinte sévèrement par la gale. La surface de la pomme de terre est couverte à 40 % de petites gales d'un brun rougeâtre qui sont situées à proximité les unes des autres. Les gales semblent floconneuses et comportent des morceaux qui se détachent facilement.

Description du photo 20
Cette image présente une pomme de terre brune avec des profondes fissures (gale picotée). Les lésions pénètrent l'intérieur de la pomme de terre, qui semble sèche et rugueuse et dont les bordures des lésions s'effeuillent et se retroussent vers l'intérieur. Les lésions occupent une grande partie de la pomme de terre, laissant très peu de surface non touchée.

Description du photo 21
Cette image présente du tissu brun liégeux soulevé sur la surface de la pomme de terre. Il semble émerger de la surface de la pomme de terre blanche et paraît sec avec une texture d'écorce.

Description du photo 22
Cette image présente des lésions sous forme réticulée. Les lésions galeuses couvrent environ 50 % de la surface visible de la pomme de terre. La plupart des gales sèches brunâtres sont situées à proximité les unes des autres, donnant l'aspect d'une seule grosse gale. La texture des gales semble rugueuse.

Description du photo 23
Cette image démontre des lésions sévères présentes sur la surface de la pomme de terre jaune. Elles paraissent rouges, surélevées et de texture rugueuse.

Description du photo 24
Cette image présente une gale importante sur les tubercules. Vous pouvez voir plusieurs pommes de terre brunes avec des lésions profondes qui touchent une bonne partie de leur surface – au moins 40 %. Les lésions profondes semblent bien pénétrer l'intérieur des pommes de terre.
5c : Comptabilisation
Comptabilisation :
Pour le classement des tubercules, on traite les spécimens atteints de gale de la même manière que ceux atteints de rhizoctonie et on les comptabilise par rapport à la même tolérance. Lorsque les deux maladies sont présentes, les quantités totales sont combinées sous la même tolérance. En général, les tubercules atteints de gale destinés à être exportés au pays ou à certains endroits à l'étranger sont traités de la même façon. Afin d'obtenir une approximation du pourcentage de surface couverte par le défaut externe, la surface peut être divisée en quadrants tridimensionnels comme illustré ci-dessous (25); chaque moitié du tubercule représente 50 % de la surface. La taille du secteur qui serait occupé par les lésions si celles-ci étaient réunies en une seule zone aide à déterminer la gravité de la maladie aux fins de comptabilisation. On trouve ci-dessous des exemples de traces de maladie jusqu'à une atteinte importante, selon le côté exposé du tubercule (26).

Description de photo 25
Cette image est constituée de trois photos d'une même pomme de terre de couleur brune. On voit dans la première photo une pomme de terre présentant environ 22 lésions provoquées par la gale. Dans la deuxième photo, on a retiré numériquement de la même pomme de terre les lésions de la gale pour ne conserver dans la photo que le reste de la pomme de terre. La troisième photo montre les lésions découpées de la photo précédente surimposées sur la silhouette de la pomme de terre. On a regroupé toutes les lésions sur le coin supérieur gauche de la silhouette pour montrer qu'elles couvrent 12,5 % de la surface.
Gravité de la maladie |
Pourcentage d'atteinte |
---|---|
Trace | 0% - 1% |
Légère | >1% - 5% |
Modérée | >5% - 10% |
Sévère | >10% |

Description de photo 26
Cette image montre 15 tubercules, répartis sur cinq colonnes contenant trois pommes de terre chacune. Les pommes de terre dans la première colonne présentent toutes une quantité infime de traces de gale. Les pommes de terre présentées dans la seconde colonne sont atteintes de gale légère; les pommes de terre présentées dans la troisième colonne se situent à la limite supérieure de la gale légère; les pommes de terre présentées dans la quatrième colonne sont atteintes de gale modérée, les lésions provoquées par la gale sont plus fréquentes et plus rapprochées les unes des autres. Les pommes de terre présentées dans la cinquième colonne sont atteintes de gale grave, les lésions couvrent une large partie de chacune des pommes de terre.
Annexe 6
6a : Rhizoctonie
Agents responsables :
La Rhizoctonia solanispan (rhizoctone brun) est un champignon commun, transmis par la terre et les semences. Il survit sous forme de structures dormantes noires appelées sclérotes. Dans le sol, le champignon peut aussi survivre sous forme de mycélium sur des débris organiques. L'infection commence quand les sclérotes se trouvant dans le sol ou sur les tubercules de semence germent et produisent du mycélium qui colonise les tiges et les racines près du tubercule de semence. Le champignon pénètre les tubercules entreposés par les lenticelles, les yeux et la peau. Il n'infecte pas le tubercule en profondeur. Lorsque le champignon croît à la surface du tubercule, il peut se propager à d'autres tubercules entreposés. La récolte tardive des tubercules et leur entreposage en conditions fraîches favorisent le développement de la maladie. Avant et après la récolte, le champignon forme à la surface des tubercules les sclérotes noirs caractéristiques de la maladie. Le fait de planter des pommes de terre de semence infestées de sclérotes accroît la quantité d'innoculum de Rhizoctonia introduit dans le sol; ces champignons peuvent survivre pendant plus de huit années dans le sol.
Symptômes touchant le tubercule :
La rhizoctonie peut être identifiée par la présence de corps durs, noirs ou brun foncé, appelés sclérotes. Les sclérotes adhèrent fortement à la surface des tubercules, mais ne pénètrent pas la peau. Les sclérotes font penser à de la terre qui ne part pas au lavage. La taille des sclérotes peut aller de simples points à de larges masses mesurant jusqu'à 2,5 cm de diamètre. Lorsque les tubercules de semence sont infectés, leurs germes peuvent présenter des lésions brunes.

Description du 27
Cette image démontre des sclérotes sur une pomme de terre à chair jaune, un symptôme de la rhizoctonie, d'une longueur de 0,1 à 2,5 cm. Les sclérotes se présentent sous une substance dure noire ou brun foncé qui couvre les trois quarts de la surface visible de la pomme de terre ainsi que l'espace entre les crevasses.

Description du 28
Cette image présente un gros plan de la « saleté qui ne part pas au lavage », c'est-à-dire les sclérotes. La substance noire/brun foncé semble rugueuse et dure sur la surface de la pomme de terre à chair jaune. Le sclérote comporte de petites taches blanches sur sa surface et semble être fermement fixé à la pomme de terre.

Description du 29
Cette image présente des filaments fongiques (mycéliums) entourant une lésion sur une pomme de terre jaune à chair jaune. La lésion, qui s'étend profondément dans la pomme de terre, a été grossie sur l'image de manière à ce qu'elle paraisse mesurer un pouce de large. Dans la zone entourant la lésion, il y a des taches sèches blanches qui semblent élevées par rapport au reste de la surface visible de la pomme de terre.

Description du 30
Cette image représente les sclérotes qui peuvent être prélevés de la surface du tubercule. L'image présente un gros plan des sclérotes dont l'aspect est celui d'une gale floconneuse brune qui pourrait être retirée de la surface de la pomme de terre à chair jaune sèche.
6b : Rhizoctonie - Comptabilisation
Comptabilisation :
On évalue la gravité de la rhizoctonie comme on le fait pour la gale, et la rhizoctonie est comptabilisée séparément (s'il n'y a pas de gale dans l'échantillon) ou en combinaison avec la gale, si cette dernière est aussi présente chez les tubercules inspectés. Voir les tolérances en vigueur dans la partie II du Règlement sur les semences. Pour estimer le pourcentage d'atteinte du tubercule, on peut diviser la surface du tubercule en trois secteurs de dimensions différentes dans lesquels chaque moitié de tubercule représente 50 % de la surface (31). On examine les deux côtés du tubercule (32) et la gravité de la maladie est évaluée par rapport à la surface qui serait occupée par les sclérotes si ceux-ci étaient réunis dans un même secteur. On trouve ci-dessous des exemples de traces de maladie jusqu'à une atteinte sévère (33).

Description du 31
Cette image démontre les pourcentages de surface qu'un défaut peut couvrir. On a superposé, en blanc, la valeur « 50 % » sur le premier tubercule afin de démontrer que le côté visible entier du tubercule représente 50 % de la surface totale.
Le second tubercule est divisé avec un marqueur noir afin de démontrer que ½ de la surface visible de la pomme de terre représente « 25 % », 1/3 ce qui signifie « 12,5 % », 1/8 et représente « 6,25 % », 1/16 de la pomme de terre signifie « 3,13% » et 1/32 représente « 1,57% ».Chaque zone marquée du tubercule comporte le pourcentage correspondant qu'on a marqué dessus.
Le troisième tubercule est marqué de façon similaire au second tubercule, mais ne comporte pas les pourcentages.
Gravité de la maladie |
Pourcentage d'atteinte |
---|---|
Trace | 0% - 1% |
Légère | >1% - 5% |
Modérée | >5% - 10% |
Sévère | >10% |

Description du photo 32
Cette image est divisée en deux parties : La première partie comporte deux images du même tubercule, une image pour chaque façade de la pomme de terre. La pomme de terre de la première partie est une pomme de terre à pelure jaune qui ne présente pas de sclérotes sur le premier côté, mais dont le deuxième côté en contient quelques-uns sur une petite surface. La deuxième partie de l'image démontre deux illustrations de la même pomme de terre, qui comporte très peu de sclérotes sur le premier côté, mais dont le deuxième côté en contient plus qui couvrent environ 50 % de sa façade.

Description du photo 33
Cette image démontre les degrés de la surface couverte par des sclérotes, de négligeable à sévère. Six tubercules sont présentés sur une image pour chaque côté de manière à montrer que leur degré de la surface couverte est : négligeable avec 1 % ou moins de la surface couverte par la rhizoctonie, léger avec >1% - 5% de la surface couverte par la rhizoctonie, léger supérieur avec 5 % de rhizoctonie, modéré avec >5 % - 10 % de la surface couverte par la rhizoctonie, modéré supérieur avec 10 % la surface couverte par la rhizoctonie et sévère avec plus de 10 % de la surface couverte par la rhizoctonie.
Annexe 7 : Altération de la couleur du talon
L'altération de la couleur du talon peut résulter de diverses conditions, principalement la nécrose de chaleur, la gelée ou la sécheresse. Par exemple, la destruction chimique des fanes peut provoquer une altération de la couleur interne, entraînant habituellement la formation d'un anneau étroit brun pâle dans la chair des tubercules coupés transversalement. Une altération généralisée de la couleur des tissus vasculaires peut être causée par un certain nombre de facteurs biologiques, dont des virus (p. ex., nécrose réticulée), des champignons ou des bactéries. Les symptômes d'une altération généralisée de la couleur sont les suivants : une légère altération de la couleur du tissu situé sous le talon, une altération de la couleur de l'anneau vasculaire qui prend la forme d'une légère réticulation ou, dans certains cas, de fortes bigarrures brunâtres dans la totalité ou une partie de l'anneau vasculaire, s'étendant parfois presque jusqu'à la couronne. Toute altération importante de la couleur interne au-delà du bout de la tige (plus de 6-13 mm) doit être comptabilisée comme une tolérance aux tubercules difformes ou endommagés.
La nécrose due à la gelée et les autres dommages dus à la gelée donnent aux tissus du tubercule l'aspect d'une nécrose réticulée. Des fils ou filets brun foncé à gris se forment dans l'anneau vasculaire ou, dans tout le tubercule, dans toutes les directions, donnant ainsi l'impression d'un réseau. Si la réticulation est due à la gelée, on constate d'habitude divers stades de décomposition. La plupart des dommages dus à la gelée doivent être comptabilisés à l'égard de la tolérance applicable à la pourriture molle ou aqueuse. Cependant, une légère altération de la couleur du talon attribuable à la gelée peut être comptabilisée à l'égard de la tolérance applicable à l'altération de la couleur du talon.
Comptabilisation :
Il n'est pas nécessaire d'identifier la cause spécifique de l'altération de la couleur du talon. Cependant, conformément à la partie II du Règlement sur les semences, toute altération de la couleur du talon doit être comptabilisée à l'égard d'une tolérance particulière. Il faut d'abord couper la portion qui dépasse du point d'attache (renflement), afin de pouvoir ensuite mesurer à partir du talon. Une pénétration de 6 à 13 mm par rapport au talon doit être comptabilisée. La profondeur de pénétration est déterminée au moyen de coupes pratiquées à partir du talon. Les altérations de couleur dont la profondeur dépasse 13 mm sont comptabilisées comme altérations de la couleur interne sous Difformes et endommagés.

Description du 34
Cette image de deux pommes de terre est un exemple de décoloration du talon. Les pommes de terre comportent une pelure de couleur brun clair accompagnée d'un centre blanc crème. Les deux pommes de terre ont été coupées afin de révéler la partie intérieure de leur pelure et sont présentées à partir d'une vue de dessus afin de démontrer la décoloration du talon. En plus de la décoloration sur cette image, au centre de chaque partie coupée, on observe une tache de couleur brun foncé/doré qui irradie légèrement de l'extérieur vers le reste de la partie coupée.

Description du 35
Image a) Coupe de 6 mm
Cette image d'une pomme de terre est un exemple de décoloration du talon. La pomme de terre comporte une pelure de couleur brun roux accompagnée d'un centre blanc crème. Une portion de six millimètres a été tranchée du talon et laissée fixée sur le côté de la pomme de terre afin de révéler sa partie intérieure du dessous et démontrer la décoloration du talon.
Image b) Coupe de 13 mm
Cette image présente la même pomme de terre que l'image ci-dessus. Une portion de treize millimètres a été tranchée du talon et placée sur le côté de la pomme de terre afin de révéler sa partie intérieure et démontrer que la décoloration du talon n'atteint pas une profondeur de treize millimètres.
Annexe 8 : Tubercules difformes ou endommagés
8a : Difformités
Difformités
Les tubercules peuvent présenter diverses difformités. Les pommes de terre peuvent avoir été exposées à des intempéries, ou peuvent présenter des défauts physiologiques, résultant en des excroissances (36), être pointues (37), être recourbées (38), être de formes multiples (39) ou être en forme d'haltère (40). En général, les facteurs environnementaux les plus souvent responsables de ces difformités sont la répartition inégale de l'eau et des éléments nutritifs dans le sol. Les crevasses de croissance (41, 42) sur le tubercule peuvent être causées par un développement très rapide de la pomme de terre, notamment à la suite d'une période pluvieuse succédant à une sécheresse prolongée. Le plus souvent, les crevasses de croissance apparaissent sur la couronne et se prolongent longitudinalement. Leurs dimensions peuvent varier, mais, habituellement, les crevasses se cicatrisent sans que la pourriture n'y pénètre. Les dommages causés par les herbicides (43, 44) peuvent donner lieu à des tubercules difformes, selon le stade de développement des plantes au moment de leur exposition. Les résidus d'herbicides peuvent demeurer dans le sol, ou dériver de champs adjacents.
Comptabilisation :
Les tubercules doivent être comptabilisés comme difformes si leur forme s'écarte de façon appréciable de celle d'un tubercule typique de la variété en question. Les crevasses de croissance sont comptabilisées lorsqu'elles affectent la couronne du tubercule (elles doivent toucher les yeux et ne pas être superficielles) ou qu'elles dépassent les 2/3 de la longueur du tubercule.

Description du 36
Cette image présente une pomme de terre difforme qui comporte une pelure jaune avec un centre de forme sphérique. Des petites bosses à l'apparence de boutons poussent en saillie du centre. Il y a six protubérances visibles sur la pomme de terre.

Description du 37
Cette image présente une pomme de terre difforme. Sur cette image, le côté droit de la pomme de terre se présente comme une large partie ronde qui se transforme en courbe et dont l'extrémité pointe vers le côté gauche.

Description du 38
Cette image présente une pomme de terre difforme qui comporte une pelure rousselée brun foncé avec un pli sur la face inférieure qui fait courber vers le bas ses deux extrémités.

Description du 39
Cette image présente des pommes de terre difformes. L'image démontre trois pommes de terre dont la pelure est d'un jaune crémeux. Chaque pomme de terre a deux lobes reliés ensemble à la verticale, leur conférant ainsi l'apparence de poumons. Des plis se sont formés entre les deux bosses.

Description du 40
Cette image présente des pommes de terre difformes. Cette image démontre deux pommes de terre avec une pelure jaune pâle. Leur forme est celle d'un haltère avec de larges extrémités et un milieu plus mince.

Description du 41
Cette image présente une pomme de terre difforme. Cette pomme de terre a une pelure brun pâle et comporte une très large crevasse de croissance sur son côté gauche visible qui pénètre jusqu'à environ la moitié de la pomme de terre. Un côté penche vers l'arrière et l'autre vers l'avant.

Description du 42
Cette image présente une pomme de terre difforme avec une pelure rouge qui pénètre jusqu'à un tiers de sa profondeur. Il y a une crevasse de croissance qui s'étend jusqu'au centre de la pomme de terre et dont l'intérieur est brun orangé.

Description du photo 43
Cette image présente quatre pommes de terre difformes avec une pelure rouge. Les dommages dus à l'herbicide ont causé l'élongation de chacun des tubercules, dont quelques-uns comportent des plis qui les font pousser de façon tordue.

Description du 44
Cette image présente une pomme de terre qui a subi une malformation. Cette pomme de terre est d'un brun orangé et démontre des dommages dus à l'herbicide qui ont causé plusieurs crevasses de croissance, ce qui lui confère un aspect oblong court fragmenté.
8b : Dommages dus aux insectes
Dommages dus aux insectes :
Certains des insectes les plus courants qui peuvent se nourrir des tubercules ou leur causer des dommages comptabilisables sont indiqués ci-dessous.
Les larves des vers fil-de-fer (45, 46, 47), Agriotes obscurus, A. lineatus et A. sputator ont des cycles biologiques qui se chevauchent, les tubercules peuvent être endommagés à n'importe quel stade de leur développement. Les premiers dommages surviennent lorsque les tubercules sont petits. Au fur et à mesure que les pommes de terre parviennent à maturité, l'action des larves provoque la formation de cavités profondes en forme d'entonnoirs. Les blessures survenant à mi-saison donnent lieu à la formation de cavités de 6 à 12 mm de profondeur et de 1,5 à 3 mm de diamètre, parfois recouvertes d'un tissu de cicatrisation à couleur altérée. Les blessures tardives prennent la forme de trous arrondis, bien découpés, à peu près dépourvus de tissu de cicatrisation.
Les altises, Epitrix tuberis, peuvent causer des blessures superficielles ou des blessures internes, ou les deux. Les blessures superficielles consistent en éruptions rugueuses ressemblant à des pustules, ou en des tracés sinueux et rugueux d'environ 3 mm de largeur et de longueur variable. Les blessures internes consistent en des lésions brunes, étroites, isolées ou groupées, ou en tunnels d'alimentation s'enfonçant de 5 à 20 mm dans le tubercule. Des crevasses se produisent au point de rencontre de ces tunnels.
Les dommages attribuables aux vers blancs (48, 49) sont causés par les larves de hanneton (Polyphylla spp.). Plus les dommages occasionnés par l'alimentation de ces ravageurs surviennent tôt durant le développement du tubercule, plus la surface atteinte est grande. Les blessures consistent en des cavités d'alimentation pouvant mesurer de 5 à 20 mm et plus de diamètre. Ces cavités de forme irrégulière sont habituellement plus larges que profondes et sont caractérisées par des arêtes intérieures rugueuses. La moitié ou plus du tubercule peut parfois être ainsi consommée.
Les dommages dus aux insectes sont comptabilisés à l'égard de la tolérance applicable aux tubercules difformes et endommagés si les dommages causés par soit :
- l'alimentation des insectes dépassent une superficie globale supérieure à 10 % de la surface des tubercules, ou
- si les dommages atteignent au moins deux des yeux du tubercule.
La présence d'insectes vivants et de dommages visibles causés par leur alimentation doit être notée dans la section du rapport d'inspection réservée aux commentaires.

Description du 45 et du 46
Photo 45 : Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages causés par des insectes. La pomme de terre a une pelure brune et jaune pâle et comporte plusieurs trous et taches brun foncé qui occupent 20 % de la surface visible. Les trous ont été causés par des larves de taupins de fin de saison. Les cavités dans les trous peuvent mesurer jusqu'à trois centimètres de profondeur.
Photo 46 : Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages causés par des insectes. On peut voir le gros plan d'une pomme de terre qui démontre des trous causés par des larves de taupin de fin de saison. Sur cette image, la pomme de terre a une texture rugueuse et cinq trous sont montrés. Chaque trou a une forme irrégulière avec une bordure et un intérieur brun pâle.

Description du 47
Cette image présente deux pommes de terre ayant subi des dommages causés par des insectes. Les deux pommes de terre ont une pelure brun pâle; celle située à gauche est quelque peu plus grosse que celle située à droite. Sur cette image, on a pelé 75 % de la pelure de la surface visible de la pomme de terre située à gauche, exposant ainsi des taches brun foncé qui démontrent des dommages internes causés par les larves de taupins. On a pelé 50 % de la pelure de la surface visible de la pomme de terre du côté droit, qui démontre également des taches en dessous qui ont été formées à la suite de dommages internes causés par des larves de taupins.

Description du 48
Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages causés par des insectes. Cette pomme de terre a une pelure brun pâle et un trou de la grandeur d'une pièce de cinq cents sur son côté visible formé à la suite de dommages causés par le ver blanc. L'intérieur du trou est brun orangé.

Description du 49
Cette image présente sept pommes de terre ayant subi des dommages causés par des insectes. Sur l'image, chaque pomme de terre a une pelure brun/jaune pâle et un trou dans le centre de son côté visible. Chacune des pommes de terre a un trou visible de forme irrégulière avec un intérieur brun foncé ou orange et un extérieur brun foncé ou violet en raison d'une meurtrissure.
8c : Dommages mécaniques et physiologiquese
Dommages mécaniques :
50 | Les coupures dues à l'arracheuse sont des blessures mécaniques; les coupures peuvent être profondes et s'étendre sur une bonne longueur ou largeur du tubercule, exposant ainsi passablement de chair.

Description du 50
Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages mécaniques. On y voit une pomme de terre de couleur crème avec quelques taches brunes, ce qui démontre un exemple de coupures occasionnées par l'enfouisseur. Le dessus de la pomme de terre comporte une partie qui se dégage du reste comme si elle avait été perforée. Elle est d'un brun foncé et gris avec une surface rugueuse. La parcelle occupe 5 % de la surface visible sur le dessus de la pomme de terre.
51 |Le terme meurtrissures sert à décrire des blessures récentes causées aux pommes de terre par des manipulations trop brusques. Ces blessures sont caractérisées par des ruptures de la peau des tubercules variant de légères à sévères qui occasionnent presque toujours des dommages aux tissus sous-jacents. Les perforations, éraflures ou ruptures peuvent prendre des formes multiples. Dans certains lots, les meurtrissures sont presque imperceptibles, mais sont suivies d'une pourriture importante.

Description du 51
Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages mécaniques et physiologiques; cette pomme de terre est spécialement un exemple de dommage mécanique. Elle a une pelure brun pâle et jaune avec quelques petites taches brunes, ce qui démontre un exemple de meurtrissure fragmentée – il y a plusieurs fentes présentes sur le dessus de la partie visible de la pomme de terre qui irradient de la meurtrissure.
Les dommages mécaniques sont comptabilisés par rapport à la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés quand :
- les blessures ne sont pas bien cicatrisées et qu'elles touchent plus de 10 % de la surface du tubercule; ou
- les dommages touchent au moins deux yeux du tubercule
Dommages physiologiques :
52 | Les fendillements peuvent se produire au moment de la récolte ou du conditionnement, ou après le conditionnement si les emballages sont trop remplis ou sont manipulés brusquement. Ils se présentent sous forme de fentes fraîches longitudinales qu'on doit comptabiliser lorsqu'elles nuisent sensiblement ou sévèrement au pouvoir germinatif de la pomme de terre.
Les fendillements sont comptabilisés par rapport à la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés quand :
- ils excèdent plus de 10 % de la surface du tubercule; ou
- les fendillements superficiels touchent au moins deux yeux du tubercule

Description du 52
Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages physiologiques. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure jaune pâle avec une longue ligne courbée qui la traverse. La ligne est une fissure aérée; elle est très mince, son intérieur est orange et elle s'étend sur les trois quarts de longueur de la pomme de terre.
53 | L'insolation survient lorsque les tubercules sont exposés au soleil durant la saison de croissance. Sous l'action de la chlorophylle, la peau des tubercules devient aussi verte que les parties aériennes du plant. Généralement, la couronne du tubercule est atteinte, et le défaut peut n'affecter qu'une partie du tubercule. La chair peut devenir d'une couleur jaune ou crème. L'insolation est causée par l'exposition aux rayons solaires, ce qui la distingue du verdissement qui est causé par l'exposition à la lumière artificielle en entrepôt.
On comptabilise l'insolation par rapport à la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés lorsque la coloration verte est importante et qu'elle touche au moins deux yeux du tubercule, et que la vigueur du tubercule peut être compromise.

Description du 53
Cette image présente une pomme de terre ayant subi des dommages physiologiques. La pomme de terre sur cette image est jaune pâle avec des plaques vert foncé causées par l'exposition au soleil.
54 | Les germes internes sont un problème quand les pommes de terre sont entreposées pendant de longues périodes à des températures élevées (approchant les 16 °C) ou qu'elles ont été exposées à un inhibiteur de croissance. Les germes se développent à l'intérieur et causent des renflements et des fissures dans le tubercule. Parfois, de nouveaux tubercules de faibles dimensions se forment à l'intérieur du tubercule-mère.
Les germes internes sont comptabilisés à l'égard de la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés quand ils touchent au moins deux des yeux du tubercule.

Description du 54
Cette image présente une pomme de terre avec un germe incarné. Cette pomme de terre a une pelure brun pâle avec une fente près du centre de la pomme de terre qui occupe moins de 5 % de la surface visible. La fente s'est formée en raison de germes incarnés qui ont poussé vers l'intérieur – à travers le trou dans la pelure vous pouvez voir le germe qui pousse dans la pomme de terre.
55 | Les dommages dus aux racines de graminées sont causés par le chiendent (Elymus repens) ou autre espèces similaires. Les extrémités pointues des rhizomes pénétrent dans les tubercules, voire les traverser entièrement. Il se peut que le rhizome soit encore attaché à la pomme de terre.
Les dommages dus aux racines de graminées sont comptabilisés à l'égard de la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés quand ils touchent au moins deux des yeux du tubercule, quelle que soit la profondeur des trous.

Description du 55
Cette image présente une pomme de terre ayant subi une lésion causée par des racines d'herbe. Cette pomme de terre est jaune pâle. Sur le côté gauche supérieur de la pomme de terre, il y a une racine d'herbe blanche et brun foncé qui pénètre la pomme de terre; c'est une lésion de racine d'herbe causée par la croissance de l'herbe et ses extrémités pointues qui ont pénétré la pomme de terre.
56, 57, 58 | La moucheture du tubercule, causée par le Polyscytalum pustulans, est caractérisée par des zones de couleur noir violacé, légèrement soulevées, de diamètre pouvant atteindre 2 mm, isolées ou par groupes, à la surface du tubercule. Ces zones peuvent être réparties au hasard sur la surface ou concentrées autour des yeux. Parfois, de grandes zones nécrosées se forment à la surface du tubercule. Ces zones nécrosées peuvent être enlevées, ce qui laisse des cavités circulaires dans la chair saine.
La moucheture du tubercule est comptabilisée sous la tolérance applicable aux tubercules difformes ou endommagés quand :
- les zones noir violacé légèrement surélevées qui ne pénètrent pas dans la chair couvrent plus de 10 % de la surface du tubercule; si la moucheture du tubercule pénètre dans la chair, le défaut peut être comptabilisé à l'égard de la tolérance applicable à la pourriture sèche.

Description du 56
Cette image présente une pomme de terre avec une moucheture causée par Polyscytalum pustulans. La pomme de terre est jaune pâle avec plusieurs taches rouge-brun foncé de différentes grandeurs.

Description du 57
Cette image présente une pomme de terre avec une moucheture causée par les Polyscytalum pustulans. La pomme de terre est jaune dorée et comporte une grande quantité de petites bosses jaunes et blanches qui occupent une grande partie de la surface du côté visible.

Description du 58
Cette image présente une pomme de terre avec une moucheture causée par les Polyscytalum pustulans. L'image est une vue rapprochée d'une pomme de terre; sa pelure est jaune-brune avec des taches rugueuses d'un brun-gris pâle.
8d : Nécrose interne (virale)
Nécrose interne (virale) – Agents responsables
La nécrose du tubercule peut être due à une infection : le virus du sommet touffu de la pomme de terre (PMTV), le virus du bruissement du tabac (TRV) ou le virus Y de la pomme de terre (PVY)N/NTN. Si le virus responsable est le TRV ou le PMTV, on parle plutôt de nécrose annulaire de la pomme de terre. Certains des virus qui causent la nécrose interne suscitent un intérêt particulier dans l'industrie canadienne des pommes de terre de semence.
Nécrose interne (virale) – Symptômes
Habituellement, les tubercules atteints présentent des anneaux, des demi-cercles ou des taches à la surface, ainsi que des stries nécrotiques brunes, des arcs et des anneaux dans la chair. Il n'y a parfois que des symptômes internes. Souvent, la peau du tubercule fend au-dessus de certains d'anneaux bruns et enfoncés. Les tissus affectés sont relativement fermes et liégeux. Certaines infections légères peuvent présenter des symptômes semblables à ceux de la tache brune interne.
Le virus du bruissement du tabac (TRV) (59, 60, 61, 62, 63) est le représentant type du genre Tobravirus et l'agent responsable de la nécrose annulaire de la pomme de terre.

Description du 59
Cette image présente une pomme de terre qui comporte de la nécrose interne causée par le virus du bruissement du tabac. Sur cette image, la pomme de terre a été tranchée afin de révéler son centre de couleur crème. Dans le milieu de la pomme de terre, il y a quelques taches brunes dorées et des lignes incurvées de tissu nécrotique.

Description du 60
Cette image présente une pomme de terre qui comporte de la nécrose interne causée par le virus du bruissement du tabac. Sur cette image, la pomme de terre rouge démontre plusieurs taches rugueuses d'un brun foncé. Les taches sont définies par des taches annulaires incrustées.

Description du 61
Cette image présente une pomme de terre qui comporte de la nécrose interne causée par le virus du bruissement du tabac. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure jaune pâle et comporte plusieurs taches dorées rugueuses, dont la plupart sont des anneaux ou des anneaux partiels. À l'extrémité gauche de la pomme de terre, il y a un anneau doré qui occupe 5 % de la surface visible. De façon globale, les anneaux occupent 30 % de la partie visible de la pomme de terre.

Description du 62
Cette image présente deux pommes de terre qui comportent de la nécrose interne causée par le virus du bruissement du tabac. Sur cette image, on a pelé 95 % de la pelure de chacune des pommes de terre afin d'exposer le centre de couleur crème. Les deux pommes de terre comportent plusieurs regroupements de taches annulaires brun foncé.

Description du 63
Cette image présente deux pommes de terre qui comportent de la nécrose interne causée par le virus du bruissement du tabac. Sur cette image, on a pelé 75 % de la pelure de chacune des pommes de terre afin d'exposer le centre de couleur crème. Les deux pommes de terre comportent plusieurs regroupements de taches annulaires brun foncé.
Le virus du sommet touffu de la pomme de terre (PMTV) (64, 65, 66) fait partie du genre Furovirus et est transmis par le champignon de la gale poudreuse. Le PMTV peut se propager à de nouveaux sites lorsque l'on plante des pommes de terre de semence atteintes de gale poudreuse.

Description du 64
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus du sommet touffu de la pomme de terre. Cette une image d'une vue rapprochée de la pomme de terre jaune pâle avec un amas de plusieurs taches brun-gris foncé et des lignes de tissu nécrotique. L'amas occupe 40 % de la surface visible.

Description du 65
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus du sommet touffu de la pomme de terre. C'est une image d'une vue rapprochée d'une pomme de terre qui a un centre presque blanc avec des lignes verticales brun orangé de tissu nécrotique sur son côté droit.

Description du 66
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus du sommet touffu de la pomme de terre. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure jaune avec des taches orange. Il y a une grande tache de forme irrégulière dont la couleur est plus pâle que le reste de la pelure – elle occupe 80 % de la surface visible.
8d : Nécrose interne (souches nécrotiques du PVY)
Le virus Y de la pomme de terre (PVY) est l'espèce type du genre Potyvirus, souvent constituée d'un complexe de souches virales. Les souches connues comprennent entre autres : PVYO, PVYN, PVYNTN (qui peut également comprendre plusieurs groupes/isolats distincts) et PVYN:O. Les symptômes apparaissant sur les tubercules sont généralement dus au PVYNTN (67, 68, 69, 70, 71).

Description du 67
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus Y de la pomme de terre. La pomme de terre a une pelure jaune foncé avec un anneau rouge orangé de tissu nécrotique sur le dessus.

Description du 68
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus Y de la pomme de terre. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure jaune pâle de forme irrégulière constituée de multiples anneaux et anneaux partiels sur le dessus. La forme occupe 80 % de la surface visible et est délimitée par une couleur d'un brun orangé.

Description du 69
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus Y de la pomme de terre. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure jaune avec des taches de tissu nécrotique à la forme irrégulière sur le dessus. Les taches sont délimitées par une couleur brun orangé prenant la forme d'anneaux.

Description du 70
Cette image présente une pomme de terre avec de la nécrose interne causée par le virus Y de la pomme de terre. Sur cette image, la pomme de terre a une pelure brun foncé et a été coupée afin de révéler son intérieur; la bordure de la partie intérieure est un mélange de tissu nécrotique orange et brun foncé, laissant une petite partie de son centre dans sa couleur crème normale.

Description du 71
Cette image présente deux pommes de terre avec de la nécrose interne causée par le virus Y de la pomme de terre. Les deux pommes de terre ont une pelure jaune avec des taches qui sont délimitées par un tissu nécrotique de couleur orange. Les taches sur la pomme de terre située à gauche occupent 50 % de la surface visible, alors que la tache sur la pomme de terre droite occupe 60 % de la surface visible.
Comptabilisation :
Pour vérifier la présence de nécrose interne dans les tubercules d'un échantillon, il faut sectionner les tubercules d'un sous-échantillon et en examiner l'intérieur. La section 4.3 — Méthode d'échantillonnage et de sectionnement applicable à l'évaluation des défauts internes — explique en détails la procédure à suivre.
- Les symptômes de nécrose interne causés par le TRV, le PMTV et les souches nécrotiques du PYV sont comptabilisés séparément à l'égard de la tolérance applicable à la nécrose interne et ajoutés au compte total de tubercules difformes ou endommagés.
8e : Altération de la couleur interne
L'altération de la couleur interne est causée par des facteurs physiologiques, notamment la gelée, la chaleur ou la sécheresse :
Comptabilisation :
L'altération de la couleur interne causée par des facteurs physiologiques, comme la sécheresse ou les températures extrêmes, est comptabilisée à l'égard de la tolérance applicable aux dommages lorsque la vigueur, l'aptitude à l'entreposage ou la capacité de germination des tubercules peuvent être affectées. Si la décolaration pénètre plus de 13 mm dans la chair du tubercule ou si un tubercule coupé de manière à exposer la plus grande surface possible, ou si plus de 10 % de la chair est affectée par une altération de la couleur interne, le défaut est comptabilisable. Si la décolatation pénètre moins de 13 mm au bout de la tige, le défaut est alors comptabilisé comme décoloration au bout de la tige. Il peut y avoir des facteurs secondaires, comme une pourriture aqueuse ou une pourriture sèche, et les tubercules doivent alors être comptabilisés par rapport aux tolérances applicables à la maladie, au défaut ou à la condition la plus pertinente. Les symptômes légers de cœur noir sont comptabilisés à l'égard de la tolérance à la difformité et aux dommages. Toutefois, si ces symptômes sont associés à de la pourriture, ils doivent être comptabilisés à l'égard de la tolérance applicable à la pourriture molle ou à la pourriture sèche, selon le cas.

Description du 72
est le résultat de températures élevées qui sévissent particulièrement lorsque les fanes meurent prématurément sur des sols sableux légers. Les tubercules atteints présentent des taches allant du gris ardoise au brun sur les tissus voisins du système vasculaire et parfois même sur les vaisseaux. On ne remarque aucun symptôme extérieur, et le diagnostic n'est possible qu'en sectionnant les tubercules.

Description du 73
Chez certains tubercules affectés par la gelée, des taches ou des zones gris foncé qui font penser au cœur noir se forment dans les tissus internes. Les dommages dus au refroidissement réduisent la vigueur des tubercules et peuvent favoriser la maladie de la couveuse lorsque le tubercule-mère produit directement des tubercules, sans produire de plant.

Description du 74
Chez certains tubercules affectés par la gelée, des taches ou des zones gris foncé qui font penser au cœur noir se forment dans les tissus internes. Les dommages dus au refroidissement réduisent la vigueur des tubercules et peuvent favoriser la maladie de la couveuse lorsque le tubercule-mère produit directement des tubercules, sans produire de plant.

Description du 75
est probablement due à un manque d'humidité dans le sol vers la fin de la période de croissance ou pendant la récolte. On ne remarque aucun symptôme externe. Des groupes de cellules nécrosées exemptes de champignons ou de bactéries apparaissent sous forme de taches irrégulières, sèches, brunes ou de couleur rouille, ici et là dans la chair du tubercule.

Description du 76
est principalement un problème d'entreposage causé par des températures élevées et une aération inadéquate. Le centre du tubercule devient gris ardoise, puis fonce et devient noir. Le tubercule peut s'assécher et fendre au centre. Dans les cas extrêmes, la pomme de terre se décompose complètement.

Description du 77
se présente comme des zones ou des taches brun rougeâtre dans la chair. Ces dommages se retrouvent à n'importe quel endroit dans la chair. Les marges ne sont pas définies et aucune ligne n'existe entre les tissus sains et les tissus colorés. Les tissus atteints ont une couleur qui varie en intensité du brun pâle au brun rougeâtre et ont une texture normale. La sensibilité des tubercules à ce trouble varie selon les variétés; cependant, en cas d'exposition assez longue à de basses températures (0 à 1 °C), la plupart des variétés présentent une certaine incidence de brunissement. (photos à la page suivante)
Annexe 9
9a : Tubercules non fermes
Le terme ferme est utilisé dans la partie II du Règlement sur les semences pour indiquer la qualité du tubercule pour la germination. Les pommes de terre de semence classées doivent être parvenues à maturité et être fermes (turgescence). Il ne faut pas oublier que plus les tubercules vieillissent en entrepôt, plus ils perdent de leur teneur en eau et de leur turgescence. Dans certains cas, lorsque les pommes de terre sont expédiées tard dans la saison (c.-à-d. fin avril ou mai), il se peut que moins de tubercules répondent aux exigences de fermeté.
Comptabilisation :
- Les tubercules non fermes (ou tubercules mous) doivent être comptabilisés en fonction de la description ci-dessous.
- Ferme qualifie une pomme de terre compacte, solide, qui n'est ni flasque, ni ratatinée, ni amollie, et qui ne cède pas à une pression modérée.
- Mou qualifie une pomme de terre amollie, flasque, malléable et cédant à une pression modérée.

Description du 78
Cette image présente une petite pomme de terre avec une peau rugueuse tenue entre l'index et le pouce d'un individu. Cette personne n'exerce pas de pression sur la pomme de terre, qui semble sèche et légèrement ratatinée, c'est-à-dire ferme.

Description du 79
Cette image présente la même pomme de terre qu'à l'image 78. La pomme de terre est tenue entre l'index et le pouce d'un individu qui semble exercer une pression modérée que lui cède le légume. La pomme de terre sur cette image semble ramollie, plus ratatinée, molle et souple, c'est-à-dire flasque.
9b : Germes externes
Comptabilisation :
- Au point d'expédition domestique :
Les germes externes sont comptabilisés lorsque la longueur dépasse ¾ po (20 mm). - À destination domestique :
Les germes externes sont comptabilisés lorsque la longueur dépasse 1 po (25 mm). - Une tolérance de 10 %, en nombre des tubercules ayant des germes externes signifie que 10 % des tubercules peuvent présenter des germes qui dépassent la longueur maximale prescrite, mais que les 90 % restants ne doivent pas avoir de germes dépassant la longueur maximale prescrite.
Annexe 10 : Meurtrissures de pression
Les meurtrissures de pression se produisent en entrepôt, habituellement tard en saison. Les tubercules sont plus vulnérables aux meurtrissures de pression lorsque l'humidité de l'aire d'entreposage diminue à moins de 90 %, ce qui entraîne une perte de la teneur en eau des tubercules, notamment pendant les premiers mois d'entreposage. Le plus souvent, ce défaut résulte de la pression causée par le contact des pommes de terre entre elles ou avec le plancher et se manifeste par des zones aplaties ou enfoncées sur le tubercule (80). Dans la plupart des cas, on n'observe aucune altération de la couleur de la chair sous-jacente au moment de l'emballage. Cependant, avec le temps, une coloration grisâtre ou noirâtre peut se développer dans ces tissus (81). Il est impossible, d'après l'aspect des parties comprimées ou aplaties, de prévoir si la coloration se produira et quelle en sera l'ampleur. Avec le temps, les meurtrissures de pression peuvent s'enfoncer (82, 83) et pourrir (84)Note de bas de page 9.

Description du 80
Cette image présente une pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. Le défaut montré sur cette image est souvent le résultat d'une pression exercée sur des points lors d'un contact avec le sol ou des pommes de terre adjacentes. Elle apparaît comme une surface aplatie ou enfoncée sur la pomme de terre. Cette meurtrissure, dont la couleur est d'un gris clair, occupe environ 30 % de la surface du côté de la pomme de terre qui est montrée.

Description du 81
Cette image présente une pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. Cette pomme de terre a une pelure brun foncé avec un intérieur crème. L'extrémité de la pomme de terre a été pelée et placée à côté de la pomme de terre afin de démontrer que la meurtrissure s'étend à la fois à l'extérieur et l'intérieur. La meurtrissure prend la forme d'une décoloration, d'un gris/brun à noir, et couvre seulement 10 % de la surface du côté de la pomme de terre qui est montrée.

Description du 82
Cette image présente une pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. Cette pomme de terre a une pelure foncée qui est encore intacte. Sur le côté de la pomme de terre qui est visible, il y a une meurtrissure de pression affaissée. La meurtrissure occupe 30 % de la surface du côté visible.

Description du 83
Cette image présente une pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. La pomme de terre a une pelure très pâle et paraît presque poussiéreuse et couverte de terre. La meurtrissure est sur le côté supérieur de la pomme de terre et est affaissée. La meurtrissure occupe 40 % de la surface du côté supérieur.

Description du 84
Cette image présente une pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. Cette pomme de terre a une pelure brun foncé. La meurtrissure est sur le côté supérieur de la pomme de terre et est affaissée. Cette meurtrissure occupe 75 % du dessus de la surface de la pomme de terre. En raison d'un début de pourriture, la partie affaissée semble légèrement humide, avec des anneaux brun foncé et noirs qui se forment sur ses bordures. La tache elle-même est brun foncé.
(85) Les meurtrissures de pression sont comptabilisées comme tolérance particulière lorsque les zones déprimées et décolorées couvrent plus de 10 % de la surface du tubercule. Pour estimer le pourcentage du tubercule touché par ce défaut, on peut diviser le tubercule en secteurs, tel qu'illustré ci-dessous. Comme il s'agit d'images en deux dimensions, le côté que l'on voit représente 50 % ou la moitié d'un tubercule coupé le long de son axe central.

Description du 86
Cette image présente quatre photos de la même pomme de terre qui comporte une meurtrissure de pression. La première image démontre seulement la pomme de terre avec la meurtrissure de pression. La deuxième image démontre la meurtrissure de pression délimitée en jaune. La troisième image démontre la meurtrissure de pression couverte de blanc qui démontre seulement le résidu du tubercule. Sur la quatrième et dernière image, la meurtrissure de pression a été coupée et superposée sur le tubercule, qui est marqué afin de démontrer le pourcentage de surface que couvre l'entaille superposée de la meurtrissure de pression.
Annexe 11 : Tubercules trop gros ou trop petits
Exigences :
Toute documentation relative à des pommes de terre de semence classées, qu'elles soient en contenants ou en vrac, doit préciser les calibres maximal et minimal des produits classés, en millimètres. À moins d'un contrat écrit entre l'acheteur et le vendeur, le calibre minimal acceptable ne doit pas être inférieur à 30 mm et ne doit pas dépasser 70 mm pour les variétés de type long, ou 80 mm pour les variétés de type rond. Le pourcentage de tubercules trop petits et trop gros doit être noté dans la section appropriée du Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence et doit être inscrit sur toutes les Étiquettes de certification des pommes de terre de semences et consigné dans tous les Dossiers de transport en vrac des pommes de terre de semence de ce chargement.
Aux fins des ententes contractuelles entre un producteur et un acheteur concernant un calibre particulier de pommes de terre de semence classées, l'entente doit préciser les calibres maximal et minimal en millimètres des tubercules classés. Le producteur et l'acheteur doivent conserver une copie de l'entente stipulant clairement les calibres minimal et maximal des produits et présenter cette copie à l'ACIA si elle leur en fait la demande. Les calibres minimal et maximal spécifiés sur l'entente doivent être inscrits sur toutes les Étiquettes de certification des pommes de terre de semence et sur tous les Dossiers de transport en vrac des pommes de terre de semence de ce chargement.
Comptabilisation :
Contrairement à toutes les maladies, défauts et anomalies des tubercules qui sont comptabilisés, le pourcentage de tubercules trop gros et trop petits est calculé en poids. Pour déterminer les tubercules dont le calibre est trop gros ou trop petit, on utilise un calibreur à ouvertures carrées tel qu'il est indiqué ci-dessous, puis on les pèse. Le pourcentage de tubercules trop gros et trop petits est calculé en fonction du poids total de l'échantillon et du poids exact des tubercules trop gros et trop petits. 95 % de tous les tubercules, en termes de poids, doivent se situer entre les tailles maximales et minimales.
Aux fins de l'établissement des diamètres minimal et maximal des pommes de terre, le diamètre correspond à la plus grande distance mesurée à angle droit à l'égard de l'axe longitudinal du tubercule, sans égard à la position du point d'attache du tubercule. Pour déterminer les spécimens dont le calibre est trop gros ou trop petit, un calibreur à ouvertures carrées est requis. L'anneau-calibreur est ajusté en fonction du calibre maximal ou minimal, puis les tubercules sont placés sur l'anneau. Selon qu'ils passent ou non à travers l'anneau-calibreur, les tubercules sont classés comme trop petits ou trop gros.
Le tableau suivant fournit des renseignements concernant le poids et le calibre des variétés rondes et longues de pommes de terre variées.
Poids - onces | Poids - grammes | Calibre : variétés rondes (valeurs approximatives) - pouces | Calibre : variétés rondes (valeurs approximatives) - millimètres | Calibre : variétés longues (valeurs approximatives) - pouces | Calibre : variétés longues (valeurs approximatives) - millimètres |
---|---|---|---|---|---|
1 1/2 | 42.5 | 1 5/8 | 42 | 1 1/2 | 39 |
2 | 56.7 | 1 3/4 | 46 | 1 5/8 | 42 |
2 1/2 | 70.9 | 2 | 50 | 1 3/4 | 46 |
3 | 85.0 | 2 1/8 | 54 | 1 7/8 | 48 |
4 | 113.4 | 2 3/8 | 60 | 2 1/16 | 52 |
5 | 141.7 | 2 5/8 | 66 | 2 1/8 | 55 |
6 | 170.1 | 2 3/4 | 70 | 2 1/4 | 58 |
7 | 198.4 | 2 7/8 | 73 | 2 3/8 | 61 |
8 | 226.8 | 3 | 75 | 2 1/2 | 63 |
9 | 255.1 | 3 1/8 | 79 | 2 5/8 | 66 |
10 | 283.5 | 3 1/4 | 82 | 2 11/16 | 68 |
11 | 311.8 | 3 3/8 | 83 | 2 3/4 | 70 |
12 | 340.2 | 3 1/2 | 86 | 2 13/16 | 71 |
Annexe 12 : Défauts non comptabilisables
Hypertrophie des lenticelles
Ce désordre est causé principalement par une humidité excessive avant la récolte. Normalement, les lenticelles des tubercules ne sont pas perceptibles à l'oeil nu, mais dans des conditions de forte humidité, elles se soulèvent d'environ 1,6 mm (1/16 po) pour former de nombreuses excroissances blanchâtres sur la surface de la pomme de terre. Si les tubercules sont gardés dans une atmosphère humide, les excroissances demeurent blanchâtres, mais, lorsque les pommes de terre sèchent, elles prennent la couleur de la peau et s'ouvrent légèrement en creux, créant ainsi autant de voies d'accès à des microorganismes, notamment aux bactéries de la pourriture molle.
On ne comptabilise pas l'hypertrophie des lenticelles chez la pomme de terre de semence, sauf en présence d'autres organismes pathogènes.

Description du 86
Cette image de pomme terre démontre un exemple de lenticelles élargies. La pomme de terre comporte une pelure jaune pâle et brun clair. Elle est couverte entièrement d'une multitude de taches brunes que l'on désigne comme étant les lenticelles élargies.

Description du 87
Cette image de pomme terre démontre un exemple de chair cicatrisée. La pomme de terre comporte une pelure blanche floconneuse écaillée qui couvre entièrement la pomme de terre. La peau cicatrisée sous les flocons, maintenant exposée en raison de l'écaillement, est d'un brun crémeux.
Chair cicatrisée
Il arrive qu'on récolte les pommes de terre sans avoir laissé le temps à la peau de mûrir, ce qui l'expose à des dommages. Avec le temps, les dommages se cicatrisent et une seconde peau se forme. Ce qui est parfois appelé « chair cicatrisée ».
Les pommes de terre touchées présentent des zones d'un brun plus foncé ou plus pâle que la couleur normale de la peau. Ces zones peuvent altérer sensiblement ou gravement l'aspect de la pomme de terre. Ce genre d'altération de la couleur n'affecte en général que la peau sans nuire à la chair ou à la viabilité des yeux des tubercules de pomme de terre de semence.
Échaudure
Ce défaut résulte généralement d'une déshydratation rapide des pommes de terre aux endroits pelés et de l'oxydation des tubercules immatures. Il est fréquent que les tissus exposés par la peau et non cicatrisé s'échaudent et deviennent foncés. Les tubercules atteints tournent plus facilement au vert ou au jaune et peuvent se ratatiner fortement. Souvent la pourriture se développe sans qu'aucun changement à la surface ne survienne. Dans bien des cas, la zone touchée se renfonce et par la suite se développe en pourriture aqueuse.
L'échaudure seule n'est pas comptabilisée, mais, le cas échéant, les pommes de terre atteintes peuvent être comptabilisées à l'égard de la tolérance applicable à la pourriture molle, ou à la pourriture sèche, ou parmi les pommes de terre non fermes.

Description du 88
Cette image de pomme terre démontre un exemple d'échaudure. La pomme de terre comporte une pelure jaune et l'échaudure apparaît à différents endroits sur sa surface. L'échaudure sur cette pomme de terre prend la forme de plusieurs taches brun foncé qui couvre 50 % de la partie visible du tubercule.

Description du 89
Cette image de pomme terre démontre un exemple d'échaudure. La pomme de terre, dont la majorité de l'échaudure occupe le côté droit, comporte une pelure jaune et brun pâle. L'échaudure sur cette pomme de terre prend la forme de plusieurs taches brun foncé de taille moyenne. Il y a trois taches plus grandes qui sont visibles sur le côté de la pomme de terre, chacune occupant 5 % ou moins de la surface du côté visible.
Coeur creux
Le coeur creux est un défaut dû à une croissance trop rapide ou trop irrégulière. Il survient souvent durant une saison humide, chez les pommes de terre cultivées en sol très riche ou abondamment irrigué. Le coeur creux se présente sous la forme de cavités de dimensions variables, plus ou moins irrégulières, le plus souvent tapissées de tissu nécrosé allant du brun pâle au brun. Ce défaut est surtout fréquent chez les gros tubercules difformes à peau rugueuse, mais ne leur est pas exclusif. Pour établir l'importance du dommage, on doit couper la pomme de terre sur le long, parallèlement au côté plat; autrement, le coeur creux peut passer inaperçu.
Le coeur creux peut être associé à d'autres malformations des tubercules; aussi faut-il les trier convenablement. Lorsque les tubercules paraissent normaux et sains et qu'ils ne présentent aucun signe de détérioration, le coeur creux n'est pas comptabilisé. Toutefois, lorsque le coeur creux est associé à de la décomposition, il doit être marqué dans la catégorie appropriée.

Description du 90
Cette image de pomme terre démontre un exemple de coeur creux. Une pomme de terre rouge a été coupée en deux afin de démontrer un trou qui s'est formé à l'intérieur de la pomme de terre de façon symétrique sur chacune des moitiés. Le trou creux sur cette image, dont la couleur est brun clair, est de forme irrégulière avec des bordures dentelées. Le trou occupe 10 % de la surface coupée sur chaque moitié de la pomme de terre.

Description du 91
Cette image de pomme terre démontre un exemple de coeur creux. Une pomme de terre rouge a été coupée en deux afin de démontrer un trou qui s'est formé à l'intérieur de la pomme de terre de manière symétrique sur chacune des moitiés. Le trou, dont la couleur est brun clair, prend la forme d'une petite fente qui laisse une ouverture légèrement béante. Il occupe moins de 5 % de la surface coupée sur chaque moitié de la pomme de terre.
Gale argentée
La gale argentée, causée par l'Helminthosporium solani, est caractérisée par la couleur grisâtre de la peau et par son aspect lisse comme du cuir. Elle est plus apparente à cause de son éclat argenté lorsque les tubercules sont mouillés. Cet éclat argenté est causé par un champignon qui s'introduit dans les tubercules par les lenticelles et l'épiderme. Après un séjour prolongé en entrepôt, dans des conditions chaudes et humides, les pommes de terre paraissent maculées ou fuligineuses. La maladie peut se répandre en entrepôt, surtout quand les températures et l'humidité sont élevées.
La gale argentée seule n'est pas comptabilisée, mais elle est comptabilisable à l'égard de la tolérance applicable aux dommages lorsque le défaut altère gravement le pouvoir germinatif de la pomme de terre en raison d'une peau très ridée, ratatinée ou trouée. Lorsque le défaut couvre plus de 10 % de la surface de la pomme de terre et que la chair sous-jacente est très sèche ou liégeuse, comptabiliser ce défaut par rapport à la tolérance applicable à la pourriture sèche.

Description du 92
Cette image de deux pommes de terre démontre un exemple de gale argentée. Les deux pommes de terre comportent une pelure jaune pâle avec des parcelles brun clair. Elles sont caractérisées comme ayant la gale argentée en raison de leur aspect gris, lisse, humide et de cuir.
Insectes
Comptabiliser la présence de toute larve ou insecte vivants. Indiquer si les insectes étaient vivants ou morts au moment où ils ont été découverts.
Annexe 13 : Flétrissement bactérien
Le flétrissement bactérien (FB), causé par le pathogène Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus, est l'une des plus graves maladies réglementées non de quarantaine de la pomme de terre au Canada. Il est extrêmement infectieux et se transmet rapidement par les dégermeuses, planteuses, arracheuses et même par les contenants. Il s'agit de l'un des défauts d'état pour lesquels une tolérance zéro s'applique en tout temps.
Les tubercules infectés peuvent présenter des zones foncées sous la peau, ou avoir une peau qui se fendille. Toutefois, selon le moment où survient l'infection, selon les conditions de croissance et la variété, les tubercules peuvent ne présenter aucun symptôme. Lorsqu'on coupe les tubercules en travers du talon, on observe dans le système vasculaire une pourriture inodore, de couleur jaune crème à brun pâle et de consistance friable à caséeuse. En pressant entre les doigts le tubercule ainsi coupé, une substance caséeuse s'échappe souvent de la partie atteinte. Fréquemment, les tubercules infectés sont envahis par une invasion secondaire d'organisme de pourriture molle. Dans certains cas, ces organismes peuvent causer une désagrégation totale du tubercule, laissant seulement une coquille extérieure. On trouve souvent dans les champs ces tubercules creux. La plupart des tubercules gravement atteints ne se retrouvent pas en entreposage et les infections sont identifiées au champ, mais il arrive que des tubercules infectés soient découverts en entrepôt. Lorsque les conditions et les températures d'entreposage sont appropriées, la maladie évolue peu. Par contre, sous des conditions propices à son développement, la pourriture peut progresser rapidement.
Comptabilisation :
Étant donné la tolérance zéro s'appliquant au FB, si la présence de ce pathogène est soupçonnée dans une unité de production de pommes de terre de semence, le producteur doit communiquer avec le bureau de l'ACIA de sa région pour permettre les procédures de suivi pertinentes. Les inspecteurs de l'ACIA soumettent les tubercules suspects au Laboratoire de Charlottetown – Maladies des pommes de terre, à Charlottetown (Î.-P.-É.), pour confirmation. Tous les lots de l'unité de production doivent être retenus jusqu'à ce que le laboratoire ait confirmé ou infirmé la présence du pathogène. La confirmation de la présence de ce pathogène entraîne le rejet de la certification de tous les lots de pommes de terre de semence produits dans l'unité de production et le déclenchement d'une enquête complète, conformément à la directive D-95-18, Programme de certification des pommes de terre - modalités d'enquête à suivre après la détection du Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus dans une unité de production de pommes de terre de semence.
Les symptômes peuvent comprendre :

Description du 97
Cette image de pomme de terre démontre le flétrissement bactérien. Cette image présente une pomme de terre coupée en deux, tenue par une main. Elle est d'un jaune crémeux avec un anneau brun pâle et foncé présent à environ 0,5 mm de la bordure de la pomme de terre.

Description du 98
Cette image de pomme de terre démontre le flétrissement bactérien. Cette image présente une tranche de pomme de terre sur un fond noir. La pomme de terre est d'un jaune crémeux avec plusieurs taches de pourriture à l'aspect brun orangé. La pourriture se présente en plusieurs cavités sur la bordure du côté droit supérieur de la pomme de terre et quelques cavités vers le centre. La pourriture prend la forme de cavités dont les bordures apparaissent comme du tissu brun orangé ressemblant à une texture liégée.

Description du 99
Cette image de pomme de terre démontre le flétrissement bactérien. Sur cette image, la pourriture se manifeste par des fentes dans le tubercule externe qui se sont formées en raison de la pourriture annulaire à l'intérieur de la pomme de terre. Sur le côté gauche supérieur de la pomme de terre, il y a une modeste fente, dont le long de la bordure est d'un brun gris et l'intérieur d'un brun orangé, qui occupe 5 % de la surface visible. Sur le coin gauche inférieur de la pomme de terre, il y a une mince fente brun foncé qui occupe 5 % de la surface visible. Dans l'ensemble, la pomme de terre est jaune dorée et est couverte de taches brun-gris de différentes tailles.
Les photos sont une gracieuseté de Solke H DeBoer, de l'Agence canadienne d'inspection des aliments
Annexe 14 : Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence
14a : Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence (Seulement pour utilisation par l'industrie)
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Description du rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence.
Ce formulaire peut être utilisé par les producteurs ou des représentants désignés pour enregistrer les résultats allant jusqu'à 5 inspections de tubercules sur ce même formulaire.
Le formulaire comprend des espaces pour y inscrire les éléments de l'inspection des tubercules et le total des résultats de l'inspection. Le formulaire comprend des espaces pour y inscrire :
Producteur ou expéditeur, numéro de certification, lieu d'inspection, variété, classe, calibre, température des tubercules, numéro du DTV ou étiquettes, numéro d'identification du véhicule, désinfection du véhicule, poids du chargement vrac (tm) ou nombre de sacs, poids de chaque échantillon, nombre de tubercules échantillonnés et nombre total de tubercules comptés par catégorie.
Les catégories sont :
Tubercules trop gros ou trop petits, maladie, défaut ou anomalie, gale et rhizoctonie, pourriture molle ou aqueuse, pourriture sèche, tubercules difformes, tubercules endommagés, nécrose interne, total des tubercules difformes et endommagés, total des maladies et défauts, germes externes, meurtrissures de pression, décoloration du talon, tubercules non fermes, variété étrangère.
Le formulaire a également un espace pour y inscrire le représentant désigné ou les initiales du producteur et la date à laquelle l'inspection a été effectuée.
14b : Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semence (CFIA/ACIA 3076)
Remarque : Les tolérances maximales répertoriées dans cet exemple représentent les tolérances au point d'expédition uniquement. Les tolérances à destination et dans des marchés autres que le Canada et les États-Unis peuvent varier.
Rapport d'inspection des tubercules de pommes de terre de semences (CFIA/ACIA 3076)
Annexe 15 : Étiquettes de certification des pommes de terre de semence
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples d'étiquettes de certification des pommes de terre de semence.

Description du de l'étiquette Élite
Ceci est un exemple d'une étiquette de certification de pommes de terre de semence pour la classe Élite. Cette étiquette est orange et le texte noir. La partie supérieure de l'étiquette a le logo du nom de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le titre de l'étiquette « Certification de pommes de terre de semence ». En-dessous de cette partie, il y a le nom Élite déjà imprimé sur la ligne de la classe et il y a un espace pour indiquer pour laquelle des classes Élite l'étiquette doit être imprimée (p. ex. Élite III), la variété, le calibre, la date d'impression et le numéro de certification.

Description du de l'étiquette Fondation
Ceci est un exemple d'une étiquette de certification de pommes de terre de semence pour la classe Fondation. Cette étiquette est blanche et le texte noir. La partie supérieure de l'étiquette a le logo du nom de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le titre de l'étiquette « Certification de pommes de terre de semence ». En-dessous de cette partie, il y a le nom Fondation déjà imprimé sur la ligne de la classe. Il y a des lignes supplémentaires pour imprimer la variété, le calibre, la date d'impression et le numéro de certification.

Description du de l'étiquette Certifiée
Ceci est un exemple d'une étiquette de certification de pommes de terre de semence pour la classe Certifiée. Cette étiquette est blanche et le texte noir. La partie supérieure de l'étiquette a le logo du nom de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le titre de l'étiquette « Certification de pommes de terre de semence ». En-dessous de cette partie, il y a le nom Certifiée déjà imprimé sur la ligne de la classe. Il y a des lignes supplémentaires pour imprimer la variété, le calibre, la date d'impression et le numéro de certification.
Annexe 16 : Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence
Le document suivant est un exemple de dossier de transport en vrac qui est utilisé par l'ACIA pour l'expédition des chargements en vrac de pommes de terre de semences.

Description du Formulaire - Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence.
Voici une image du formulaire du Dossier de transport en vrac des pommes de terre de semence dont la partie supérieure comporte sept cases contenant les catégories suivantes : Numéro, Variété, Classe, Quantité, Numéro de certificat, Calibre et No du véhicule. La note bilingue suivante fait état de : « Nota : L'inspection en vue de la certification a été effectuée soit visuellement, soit au moyen d'essais de laboratoire sur des échantillons, soit par les deux moyens. La certification ne constitue pas une garantie, de la part de l'Agence canadienne d'inspection des aliments ou du producteur, que les pommes de terre de semence satisfont aux normes applicables énoncées aux articles 47.11 à 47.8 du Règlement sur les semences. Le producteur déclare que les pommes de terre de semence qui font l'objet de la présente expédition proviennent de la culture certifiée par le certificat de récolte dont le numéro figure sur le présent dossier de transport en vrac et qu'elles sont classées conformément à l'article 48 et aux paragraphes 48.1(2) à (10) du Règlement sur les semences. Le producteur déclare que le véhicule servant au transport de cette cargaison a été désinfecté, avant le chargement, au moyen d'un produit antiparasitaire inscrit aux termes de la Loi sur les produits antiparasitaires pour la lutte contre Clavibacter michiganensis subsp. Sepedonicus. »
La prochaine section de cases demande les renseignements suivants : le nom et l'adresse de l'acheteur et le nom et l'adresse du producteur ou de son représentant. On retrouve également un espace pour les remarques en dessous et une case sur le côté qui énonce ce qui suit : « Garder ce certificat comme dossier de la certification de cette semence. » On peut lire ensuite en anglais et en français un avis qui déclare ceci : « Une demande de réinspection de lot de pommes de terre de semence peut être faite auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments dans les deux jours ouvrables suivant la réception du lot. » L'avis est suivi d'une case pour la signature du producteur ou de son représentant et la date. Au bas du formulaire figure un avis de non-responsabilité qui état de : « Les renseignements fournis dans le présent document sont recueillis par l'Agence canadienne d'inspection des aliments afin d'assurer le transport des pommes de terre de semence. Certains renseignements peuvent être accessibles ou protégés selon ce que prescrit la Loi sur l'accès à l'information. Les renseignements qui pourraient porter préjudice à votre intérêt ou à celui de votre organisation s'ils étaient divulgués sont protégés aux termes de l'article 20 de la Loi sur l'accès à l'information. »
Annexe 17 : Source des photographies
- Agriculture et Agroalimentaire Canada
- Harold(Bud)Platt
16, 57, 58 - Cornell University
- Rosemarie Loria
69 - North Dakota State University
- Gary Secor
59, 60, 67 - Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario
© Queen's Printer for Ontario, 2004. Reproduced with permission. - Publication 23. Potato Field Guide- Insect, Diseases and Defects. (Eugenia Banks)
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 12, 13, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 28, 29, 30, 35, 37, 40, 41, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 53, 54, 55, 56, 56, 70, 74, 75, 76, 80, 88, 94. - Pennsylvania State University
- Barbara Christ
14, 15 - Centre de recherches phytosanitaires - Virologie, Institut agronomique de Campinas, Brésil
- Jose Caram de Souza Dias
66, 68 - University of Florida
- Peter Weingartner
61 - University of Idaho
- Jonathan Whitworth
70, 71 - University of Maine
- Steve Johnson
64, 65 - Washington State University
- Robert Thornton
51