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Rapport d'enquête sur l'éclosion d'influenza aviaire H5N2 en Ontario, 2015
4. Mesures de contrôle des maladies

4.1 Infrastructure d'intervention

4.1.1 Le rôle de l'Agence canadienne d'inspection des aliments

L'OMSA définit un virus d'influenza aviaire à déclaration obligatoire (IADO) comme étant un virus d'influenza aviaire de type A ayant une forte pathogénicité, ainsi que les sous-types H5 et H7. L'IADO est une maladie à déclaration obligatoire au Canada en vertu de la Loi sur la santé des animaux. L'ACIA est la principale agence responsable lors de la détection d'une maladie animale à déclaration obligatoire. D'autres agences fédérales, provinciales et municipales, ainsi que des associations de vétérinaires et des groupes de producteurs, jouent un rôle de soutien.

4.1.2 Les plans de l'ACIA contre les maladies animales exotiques

L'ACIA a conçu des stratégies et des plans opérationnels pour répondre aux cas potentiels de maladies animales exotiques et à déclaration obligatoire. Le Plan de soutien d'urgence contre les maladies animales exotiques (PSUMAE) constitue le cadre des accords coopératifs fédéraux-provinciaux. Il établit les rôles et les responsabilités des gouvernements fédéral et provinciaux lors des urgences liées à une maladie animale. Le PSUMAE décrit également le système de gestion des incidents utilisé pour contrôler l'éclosion.

Le Plan spécifiquement lié aux risques pour l'influenza aviaire à déclaration obligatoire (PSR-IADO) fait partie d'un plan global conçu pour répondre spécifiquement à des cas d'IADO. Il offre des renseignements généraux sur la maladie et établit les principes de contrôle et d'éradication des maladies, de désinfection des lieux, et de surveillance. La structure d'intervention d'urgence et les procédures de mise en œuvre de ces plans sont décrites dans le Plan d'intervention d'urgence de l'ACIA et dans le Plan fonctionnel pour la santé animale (PFSA) de l'ACIA.

4.1.3 Établissement de centres d'opérations d'urgence

Lorsqu'un spécimen posant un risque élevé est soumis en raison de signes d'une maladie à déclaration obligatoire, les équipes d'intervention d'urgence de l'ACIA à l'échelle nationale et au niveau du Centre opérationnel sont alertées. Une fois le diagnostic confirmé, une série d'étapes est suivie pour appliquer les procédures de contrôle et d'éradication décrites dans le PSR-IADO, le PFSA et le Plan d'intervention d'urgence de l'ACIA. À la discrétion du directeur général du Centre opérationnel, un centre régional des opérations d'urgence (CROU) ou un centre d'opérations d'urgence de Centre opérationnel (COUCO) est établi pour coordonner l'enquête sur le terrain et les activités de contrôle de la maladie. Un centre national des opérations d'urgence (CNOU) est également établi à l'Administration centrale, à Ottawa, pour soutenir les activités sur le terrain.

4.1.4 Centre d'opérations d'urgence de Centre opérationnel (COUCO)

Le COUCO de l'ACIA a été activé le 6 avril 2015; ses sections se sont mobilisées à London et à Guelph, Ontario.

Le MAAARO a prêté de l'expertise et du soutien technique et a assuré un rôle de liaison avec l'ACIA tout au long de l'intervention. Certains membres du personnel du MAAARO faisaient partie de la structure du SCI, conformément aux exigences. Le Feather Board Command Center a apporté un soutien supplémentaire en contribuant à la coordination avec l'industrie de la volaille et en fournissant au besoin des connaissances et de l'aide en lien avec l'industrie.

4.1.5 Centre national des opérations d'urgence (CNOU)

Le 6 avril 2015, le CNOU a été activé à Ottawa. Le CNOU offre du soutien aux activités sur le terrain associées aux politiques de contrôle et d'éradication des maladies, aux questions juridiques, aux communications, aux consultations avec des groupes de producteurs nationaux, aux relations internationales, et aux activités de liaisons interprovinciales.

4.2 Établissement de zones

Conformément au PSR-IADO de l'ACIA, toutes les exploitations dans un rayon de 10 km qui abritent des espèces susceptibles à la maladie ont été mises en quarantaine. En raison de la proximité des lieux contaminés no 2 et no 3, toutes les exploitations susceptibles dans un rayon de 10 km de l'une étaient aussi à moins de 10 km de l'autre; une zone combinée a donc pu être créée. Aux fins de clarté, les deux zones ont été nommées la Zone de contrôle de l'influenza aviaire (ZCIA) 1, autour du lieu contaminé no 1, et la ZCIA 2, autour des lieux contaminés no 2 et no 3.

4.3 Retraçage épidémiologique

Conformément au PSR-IADO de l'ACIA et au Code sanitaire pour les animaux terrestres (2014) de l'OMSA, l'ACIA a entrepris de retracer le déplacement des volailles, des produits de la volaille, et des objets ayant été exposés aux volailles et aux produits de la volaille associés à un lieu contaminé durant la période de 21 jours précédant l'apparition des symptômes de l'IADO. Cette période de 21 jours, appelée la période critique, représente trois fois la période d'incubation maximale de l'influenza aviaire (7 jours selon l'OMSA). La date des premiers symptômes d'un lieu contaminé a été déterminée en consultant les registres de production et en interrogeant les producteurs.

D'après les renseignements du laboratoire indiquant un niveau d'homologie élevé entre la souche d'IADO de 2015 en Ontario et la souche d'IADO de 2014 en Colombie-Britannique, il a été décidé en Ontario de réduire de sept à cinq jours la période d'incubation. Malgré cette réduction, une période critique de 21 jours a été maintenue dans le cadre de l'intervention.

Le retraçage épidémiologique a pour but :

  • de déterminer les lieux susceptibles d'avoir été exposés au virus de l'IADO par contact direct ou indirect avec un lieu contaminé; et
  • de déterminer les sources potentielles d'introduction du virus de l'IADO dans les lieux contaminés.

Le Questionnaire d'enquête sur les lieux (QEL) de l'ACIA a été employé pour recueillir des données épidémiologiques pertinentes sur les exploitations avicoles soumises à une enquête. Durant la période critique, tous les déplacements directs de la volaille au sein d'un lieu contaminé, à partir d'un lieu contaminé et vers un lieu contaminé ont été évalués, en tenant compte du stade de l'éclosion et du niveau de risque. À la suite du retraçage en amont (vers le lieu) et en aval (hors du LC), les exploitations n'ayant eu aucun contact direct confirmé ont été soumises à une analyse qualitative des risques pour déterminer la possibilité de transmission par contact indirect. Tout déplacement indirect potentiel a été classé en fonction d'un risque faible, modéré ou élevé. Les décisions relatives aux lieux soumis au retraçage ont été prises par le chef de la planification, avec l'aide de la section de planification nationale et de la section de planification du Centre opérationnel.

En date du 22 juillet 2015, 26 retraçages avaient été effectués. Des 26 retraçages, trois étaient liés au déplacement d'oiseaux vivants; huit à des fournisseurs de services ayant des contacts avec les oiseaux; sept au déplacement de produits et de sous-produits; et huit à des fournisseurs de services sans contact avec les oiseaux.

4.4 Enquête du laboratoire

Le laboratoire de santé animale de Guelph, Ontario, appartient au Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ). Il a soumis à l'épreuve RRT-PCR tous les échantillons prélevés sur le terrain pour déterminer s'ils contenaient des éléments d'influenza de type A et de H5. Le CNMAE a réalisé une série d'épreuves pour confirmer et caractériser le virus, notamment la matrice RRT-PCR, l'isolation du virus dans des œufs, RRT-PCR pour H5, cELISA">cELISA, bELISA, l'inhibition de l'hémagglutination (IH), l'indice de pathogénécité par voie intraveineuse (IPIV) l'histologie, l'épreuve immunocytochimique et le séquençage. La majorité des échantillons prélevés ont été envoyés au laboratoire de santé animale de Guelph. Les trois lieux où l'on a relevé des résultats positifs ont été déclarés comme des lieux contaminés. 

Le CNMAE a classifié le virus comme étant de type H5N2. Une analyse et un séquençage plus approfondis ont révélé que l'agent infectieux était un virus réassorti constitué des gènes des lignées eurasienne et nord-américaine d'influenza aviaire. Le virus contenait des segments de gènes du virus eurasien hautement pathogène H5N8, y compris le gène H5, et des segments de virus nord-américains typiques, dont le gène N2. C'est la première fois qu'un virus d'IAHP de lignée eurasienne H5 est la cause d'éclosions d'influenza aviaire chez les volailles domestiques en Amérique du Nord.

4.5 Restriction des déplacements et délivrance de permis

Pour contrôler les déplacements, une quarantaine a été imposée à tous les lieux situés dans les zones de contrôle, ainsi qu'aux lieux à risque élevé indiqués précédemment.

Pour contrôler les déplacements sur les lieux contaminés, tous les lieux dans un rayon de 5 km d'un lieu contaminé et les lieux ayant un lien épidémiologique ont été initialement mis en quarantaine et déclarés comme des lieux contaminés. Tout déplacement sur ces sites nécessitait un permis. Une fois les zones de contrôle de l'IADO établies, les lieux dans un rayon de 5 km sont demeurés en quarantaine et ont maintenu leur désignation de lieu contaminé, et des quarantaines supplémentaires ont été imposées aux lieux dans un rayon de 10 km. Les déplacements ont été contrôlés par la délivrance de permis, laquelle était contrôlée par la section des permis et du contrôle des déplacements et reposait essentiellement, entre autres conditions, sur la participation aux rapports de surveillance des oiseaux morts et de santé des bandes d'oiseaux. L'industrie a coordonné le placement des oiseaux sur les lieux situés entre 5 et 10 km. Lors des phases subséquentes de l'éclosion, les conditions relatives aux permis ont été assouplies. Au cours de l'intervention, 532 permis de déplacement ont été délivrés par l'ACIA.

4.6 Surveillance

4.6.1 Surveillance générale

Des échantillons ont été prélevés de l'oropharynx d'oiseaux vivants, à des lieux situés dans les zones de contrôle et à des lieux ayant un lien épidémiologique. Les échantillons ont été soumis à l'épreuve RT-PCR pour détecter l'influenza de type A, et à l'épreuve RRT-PCR pour détecter le gène H5. 

  • Aux lieux commerciaux, un échantillon de l'oropharynx a été prélevé de 60 oiseaux par grange.
  • Aux lieux non commerciaux, un échantillon de l'oropharynx a été prélevé de 25 oiseaux si l'élevage comptait 25 oiseaux ou plus. Dans les élevages de moins de 25 oiseaux, l'ACIA a prélevé un échantillon de chaque oiseau. Si des oiseaux d'eau domestiques tels que des canards ou des oies se trouvaient sur le site, les échantillons ont été prélevés de leur cloaque plutôt que de leur oropharynx.

4.6.2 Surveillance des oiseaux morts

Les exploitations avicoles commerciales des zones de contrôle no 1 et no 2 ont été mises sous surveillance afin de détecter rapidement toute propagation de la maladie. Des oiseaux morts ont été ramassés deux fois par semaine dans les lieux des zones 1 et 2 jusqu'au 21 mai, après quoi la fréquence de la collecte a été réduite à une fois par semaine. L'ACIA et les associations de l'industrie ont travaillé de concert pour faire en sorte que les producteurs se soumettent aux exigences de surveillance.

L'ACIA a livré des caisses aux exploitations situées dans les zones de contrôle et leur a donné des instructions sur la participation au programme de surveillance. Jusqu'à cinq oiseaux morts récemment dans chaque grange de chaque lieu devaient être mis dans les caisses et laissés à l'entrée de l'exploitation aux fins d'échantillonnage. L'échantillonnage avait lieu à un certain jour ou à certains jours de la semaine, tel qu'il avait été déterminé par l'ACIA. S'il n'y avait pas d'oiseaux morts pour un jour d'échantillonnage donné, le producteur devait placer une caisse à l'envers à l'entrée de l'exploitation. La procédure avait pour but de limiter la propagation du virus. Les équipes de surveillance demeuraient aux limites de la propriété, sans y entrer. Après l'échantillonnage, les oiseaux morts étaient laissés dans les caisses à l'entrée pour que le producteur les élimine.

Chaque jour, l'unité de surveillance a établi une liste des exploitations où collecter des oiseaux morts. Tous les producteurs ne laissant pas de caisses à l'entrée de l'exploitation au jour désigné ont été déclarés non conformes. Dans l'ensemble, le niveau de conformité était extrêmement élevé. Pour chaque cas de non-conformité, l'ACIA ou un représentant de l'industrie a communiqué avec le producteur pour déterminer la cause. À l'instar des élevages de volaille commerciaux, les élevages non commerciaux appartenant à des particuliers ont été mis sous surveillance. Ces élevages ont été déclarés par leurs propriétaires ou par l'industrie, ou ont été trouvés lors des activités de surveillance. Il n'y avait aucun moyen de déterminer avec précision quel pourcentage des petits élevages de la zone de contrôle de l'influenza aviaire ont été recensés. Des caisses à oiseaux morts ont été fournies aux propriétaires de ces élevages, de même que des instructions sur la manière de présenter ces oiseaux. Comme peu de mortalités étaient attendues, les propriétaires ont été tenus de demander un échantillonnage chaque fois qu'un oiseau mourait, plutôt que de laisser des caisses à l'extérieur certains jours de la semaine.

La surveillance des oiseaux morts a pris fin le 13 juillet dans la zone de contrôle 1, et le 27 juillet dans la zone de contrôle 2. Environ 1 300 oiseaux de tous les types d'élevage ont été soumis aux épreuves du laboratoire de santé animale. Tous les échantillons se sont avérés négatifs.

4.6.3 Santé de l'élevage et dossiers de production

Les données sur la production, telles que le taux de mortalité, la production d'œufs et la consommation en eau et en aliments, ont été transmises à l'ACIA par courriel ou par télécopieur deux fois par semaine par tous les lieux de la zone de contrôle, y compris les petits éleveurs. Quand la surveillance des oiseaux morts est passée de deux à une fois par semaine, il en a été de même pour l'exigence de remise de questionnaires sur la santé des élevages.

4.6.4 Surveillance préalable aux déplacements

Cette surveillance a été imposée aux exploitations avicoles de la zone de contrôle qui déplacent des volailles vivantes ou des produits de la volaille. Dans le cas de cette éclosion, les dossiers sur la santé des élevages et les résultats négatifs de la surveillance des oiseaux morts ont été traités comme des indicateurs sensibles dans le cadre du dépistage du virus dans l'élevage. Les lieux ayant participé régulièrement à ce programme de surveillance de l'éclosion ont été déclarés comme étant admissibles à l'obtention d'un permis.

4.7 Activités de dépopulation et d'élimination

Tous les oiseaux des lieux contaminés ont été euthanasiés sans cruauté en fermant les granges de manière étanche et en les remplissant de dioxyde de carbone (CO2). Des tas de compost ont été formés à l'intérieur des granges pour enrayer le virus grâce au processus de traitement thermique biologique. Selon le protocole de l'ACIA pour ce processus, les températures moyennes à l'intérieur et à l'extérieur du tas de compost doivent être égales ou supérieures à 37 °C pendant six jours consécutifs pour assurer l'inactivation du virus. Les spécialistes de l'élimination de l'ACIA ont relevé quotidiennement les températures à divers points du tas de compost. Une fois les exigences satisfaites en matière de température et de période, le tas de compost a été déplacé à l'extérieur de la grange pour compostage secondaire. Les protocoles de l'ACIA ont orienté le traitement thermique biologique à l'intérieur de la grange suivi du compostage secondaire à l'extérieur. Le compostage secondaire était la responsabilité du propriétaire et ne nécessitait aucune surveillance par l'ACIA. Il a été effectué avec le soutien et les conseils du personnel du MAAARO pour assurer sa conformité aux lois provinciales applicables.

4.8 Nettoyage et désinfection des installations et de l'équipement

Une fois les granges vides, l'ACIA a réalisé une évaluation sur le terrain en compagnie du propriétaire de chaque lieu. Cette évaluation a déterminé quels immeubles, quelles fournitures et quel équipement devaient être nettoyés et désinfectés, et a cerné les problèmes potentiels relatifs à des articles et à des aires difficiles.

Le nettoyage et la désinfection étaient la responsabilité du propriétaire des lieux, qui devait présenter son protocole de nettoyage et de désinfection des lieux. L'ACIA a lu les protocoles et accepté ceux qui contenaient tous les renseignements et tous les facteurs à considérer nécessaires d'après l'évaluation sur place. Après le nettoyage, le producteur devait communiquer avec l'ACIA; si cette étape était jugée satisfaisante, la désinfection pouvait commencer.

L'approbation du nettoyage, donnée par les inspecteurs de l'ACIA, était basée sur une vérification visuelle du retrait et de l'élimination appropriée de toutes les saletés et matières organiques des surfaces à désinfecter, ainsi que de l'élimination des articles contaminés que l'on ne pouvait pas désinfecter. Lors de cette étape, le propriétaire devait employer du détergent ou des agents dégraissants pour éliminer les virus et exposer les virus résiduels aux désinfectants.

La désinfection consistait à vaporiser un désinfectant approuvé sur tous les endroits où des animaux seraient présents une fois l'exploitation repeuplée, en utilisant une quantité suffisante et en respectant le temps de contact précisé par le fabricant. Les inspecteurs de l'ACIA ont également inspecté la désinfection avant de donner leur approbation finale.

4.9 Levée de la quarantaine des lieux contaminés

La levée de la quarantaine des lieux précédemment contaminés a été autorisée dans les conditions suivantes :

  1. l'ACIA a approuvé les mesures de nettoyage et de désinfection; et
  2. les lieux :
    • sont demeurés exempts d'espèces vulnérables à la maladie pour une période d'au moins 21 jours après l'approbation du nettoyage et de la désinfection, pour s'assurer que tout virus résiduel a été éliminé; ou
    • ont été repeuplés, et une épreuve hebdomadaire de type PCR avec matrice sur la présence d'influenza de type A, appliquée à un nombre statistiquement significatif des oiseaux placés, a obtenu un résultat négatif. La dernière épreuve a eu lieu au moins 21 jours après le placement des oiseaux dans la grange.

Les trois lieux précédemment contaminés ont choisi l'option a).

4.10 Levée des restrictions de déplacement des lieux non contaminés

Les lieux non contaminés liés à des lieux précédemment contaminés ont été libérés de leurs restrictions de déplacement une fois que la déclaration de lieu infecté a été levée.

4.11 Surveillance postéclosion

Après l'approbation du nettoyage et de la désinfection des derniers lieux infectés, la période de surveillance postéclosion de trois mois a débuté. Pour répondre aux critères d'analyse épidémiologique de l'OMSA, on a déterminé que 160 exploitations de la zone d'éclosion constitueraient un échantillon suffisant, en plus de l'échantillonnage normal de la province dans le cadre du programme du SCSIADO. Tous les échantillons ont été recueillis par des vétérinaires aviaires privés sous contrat de l'ACIA, et transmis au CNMAE de l'ACIA aux fins d'analyse.

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