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Guide national de biosécurité de l'utilisateur pour les exploitations et sites de rassemblement du secteur équin
Section 7 : Gestion de l'accès

But : La gestion et le contrôle de l'accès à une exploitation ou à un site de rassemblement, ainsi qu'aux zones identifiées à risque, limitent l'introduction et la propagation de maladies sur la propriété et permettent la mise en œuvre des pratiques de biosécurité.

Description : La gestion de l'accès réfère à l'utilisation de barrières physiques et/ou de procédures appropriées afin de réduire la transmission d'agents pathogènes vers, dans et entre les exploitations et les sites de rassemblement par les personnes, les chevaux, l'équipement, le matériel et les véhicules.

Les fondements de la gestion de l'accès comprennent les éléments suivants :

Appliquer rapidement une bonne gestion de l'accès dans la mise en œuvre de plans de biosécurité accroît la capacité d'intervention en cas de maladie.

7.1 Déplacement vers et dans les exploitations et les sites de rassemblement (Zones)

Goal: Establish and identify biosecure zones, controlled access points, and pathways to control access to the premises, barns and horses and to minimize pathogen transmission by animals, people, vehicles, trailers and equipment.

Description : En les identifiant sur un plan, les zones de biosécurité permettent la séparation et la protection des chevaux et des espaces utilisés pour leurs soins contre les sources d'agents pathogènes, permettant ainsi le contrôle des déplacements des personnes, des animaux, de l'équipement et du matériel entre les zones. Cela commence par la séparation de l'exploitation en zones de gestion et la détermination de points d'accès pour chacune des zones (points d'accès contrôlé). Les zones de gestion peuvent comprendre le site en entier, une écurie seule, les manèges et d'autres endroits comme les douches et les espaces d'entreposage pour la nourriture. Les points d'accès contrôlé doivent être pourvus du matériel et de l'équipement nécessaires à la mise en œuvre des procédures de biosécurité.

La conception de zones et les exigences applicables en matière de biosécurité doivent répondre aux risques de maladies spécifiques et aux buts de gestion du propriétaire, du gardien ou du gestionnaire du site. Des zones de biosécurité dûment établies facilitent les activités quotidiennes sans l'interruption inutile associée à l'application de procédures de biosécurité différentes. Dans bien des pays, dont le Canada, les zones aux fins de contrôle des déplacements et de la biosécurité, sont appelées zones d'accès contrôlé ou zones d'accès restreint selon le risque lié aux activités menées à l'intérieur de celles-ci.

  1. La zone d'accès contrôlé (ZAC) est la zone désignée qui contient les terrains, bâtiments, équipements et infrastructures impliqués dans les soins et la gestion des chevaux où l'accès et les déplacements sont contrôlés. L'accès est limité et géré à un point d'accès contrôlé. La zone d'accès contrôlé est souvent la première zone d'entrée sur une exploitation ou un site de rassemblement et comprend couramment les allées, l'équipement, les lieux d'entreposage et les manèges d'équitation, bien que certains de ces exemples puissent se trouver dans la zone d'accès restreint dans d'autres exploitations. Elle exclut habituellement l'espace de logement et de bureau pour le propriétaire ou le gestionnaire. La zone d'accès contrôlé peut inclure les pâturages et les écuries actuellement inoccupés par des chevaux. Une zone d'accès contrôlé a son propre protocole de biosécurité et englobe souvent les zones d'accès restreint.
  2. La zone d'accès restreint (ZAR) est la zone désignée qui comprend les endroits où les chevaux sont couramment gardés (sont mis à l'écurie, hébergés, mis au pâturage) et où l'accès pour les personnes, l'équipement et les matériaux est davantage limité. Ces zones comprennent les enclos, les écuries, les pâturages, ainsi que les aires de séparation utilisées pour les nouveaux chevaux, les chevaux en visite et les chevaux malades. L'aménagement et les pratiques de gestion de chacune des exploitations et sites de rassemblement déterminent si l'entreposage du fumier et les autres installations de production directement impliquées dans les soins et la maintenance des animaux, doivent être inclus dans la zone d'accès restreint.

Il est important de se rappeler que les propriétaires et les gardiens d'équidés peuvent décider d'utiliser une zone unique pour gérer leur biosécurité à l'exploitation ou au site de rassemblement, selon la complexité et les facteurs de risque qui existent.

Figure 8 : Zonage d'une exploitation équine :

Photo d'une exploitation équine entourée d'une clôture peinte en jaune.
Description de la photo – : Figure 8 : Zonage d'une exploitation équine

Photo d'une exploitation équine entourée d'une clôture peinte en jaune. À l'extérieur de la zone clôturée, au coin inférieur droit, se trouve une maison. À gauche de la maison se trouve une aire de stationnement (dalle en béton) où l'on voit des camionnettes et des vans. Entre l'aire de stationnement et l'écurie à chevaux se trouve une grande barrière fermée. Au coin inférieur gauche de l'image se trouvent deux panneaux de biosécurité. L'un d'entre eux est un panneau rectangulaire blanc qui comprend le texte suivant : « Visitors please respect farm biosecurity. Phone or visit the house before entering. Do not enter property without prior approval. Keep to laneways and pathways » (Les visiteurs sont priés de respecter les consignes de biosécurité de la ferme. Veuillez téléphoner ou entrer dans la maison avant de pénétrer sur les lieux. Ne pas entrer sur la propriété sans approbation préalable. Veuillez rester sur les voies et les allées ». Un panneau jaune plus petit en forme d'un signal « Cédez »indique : « Biosecurity in effect. Do not enter » (Consignes de biosécurité en vigueur Défense d'entrer). Derrière la barrière de gauche à droite se trouve un pâturage entouré d'une clôture blanche en bois et possédant une barrière. Il y a quelques chevaux sur ce pâturage et on y observe aussi un grand abreuvoir. À droite on voit un manège entouré d'une clôture munie d'une barrière; il y a aussi quelques gradins. Derrière le manège se trouve un espace d'entreposage de fumier couvert, sur une dalle en béton. À droite du manège se trouve une grande écurie à chevaux, dont les portes avant sont ouvertes. À droite de l'écurie se trouvent des enclos de mise à l'herbe clôturés. Une grange de remise se trouve devant les enclos de mise à l'herbe. Des revêtements durs entourent le pâturage, l'écurie et la grange-remise.

Exploitation équine simple présentant le concept de deux zones de biosécurité. La zone d'accès contrôlé (zone clôturée en jaune) établit une frontière entre tout ce qui se trouve à l'extérieur du site et les zones de la propriété directement liées à la gestion et aux soins des chevaux. Elle offre la possibilité de gérer les risques d'introduction de maladies dans des zones où elles peuvent être facilement transférées aux chevaux et permet de réduire la propagation de celles-ci hors de la propriété. Les aires d'entreposage des aliments pour les animaux, de la litière et du fumier et les gradins pour regarder la scène sont situées dans cette zone. Les zones d'accès restreint (zones bordées de rouge) requièrent une biosécurité plus stricte et limitent l'accès direct aux chevaux ou aux zones où ils peuvent résider. Les points d'accès contrôlé (portes mauves) et la signalisation aident à gérer et diriger le flux de circulation dans et hors des zones d'accès contrôlé et restreint. Le stationnement des visiteurs est établi à l'extérieur de la zone d'accès contrôlé et une allée et un stationnement distincts sont définis pour la résidence du propriétaire.

Figure 9 : Zonage d'une exploitation équine

Photo d'une exploitation équine entourée d'une clôture jaune.
Description de la photo – : Figure 9 : Zonage d'une exploitation équine

Photo d'une exploitation équine entourée d'une clôture jaune. À l'extérieur de la zone clôturée, au coin inférieur droit, se trouve une maison. À gauche de la maison se trouve une aire de stationnement (dalle en béton) où l'on voit des camionnettes et des vans. Entre l'aire de stationnement et l'écurie à chevaux et le terrain se trouve une grande barrière fermée. Derrière la barrière, en commençant de la gauche se trouve un manège entouré d'une clôture blanche en bois et muni d'une barrière. À droite on voit un manège entourée d'une clôture munie d'une barrière; il y a aussi quelques gradins. Derrière le manège se trouve un espace d'entreposage de fumier couvert sur une dalle en béton. À droite du manège se trouve une grande écurie à chevaux dont les portes avant sont ouvertes. À droite de l'écurie se trouvent deux enclos de mise à l'herbe clôturés et au coin supérieur droit se trouve un enclos de mise à l'herbe clôturé contenant un petit abri pour chevaux. Une grange de remise se trouve en bas des enclos de mise à l'herbe. Des revêtements durs entourent le pâturage, l'écurie et la grange-remise.

Angle de vue différent de l'exploitation équine illustrée à la figure 8. Dans le sens horaire à partir du coin supérieur gauche : Les chevaux au pâturage sont séparés des autres chevaux de la propriété et le flux de circulation minimise l'interaction avec les chevaux résidents. Le site couvert pour l'entreposage du fumier se situe en périphérie arrière de la propriété avec un point d'accès contrôlé dédié (porte mauve) permettant l'accès et l'évacuation du fumier sans empiétement significatif sur la propriété. La carrière d'équitation et l'écurie des chevaux résidents sont des zones d'accès restreint. Les voies de surface dure facilitent les déplacements autour de la propriété et encerclent complètement l'écurie qui est une zone à circulation dense.

Dans le coin supérieur droit, une zone d'accès restreint délimite un abri et un enclos établis pour les soins des chevaux malades ou suspects. Des aliments, de l'eau, de l'équipement et du harnachement distincts y sont entreposés et affectés aux soins et à l'entretien des chevaux. Des enclos de mise en liberté (aussi des zones d'accès restreint) permettent la séparation des groupes de pairs de chevaux. Des aliments et de la litière sont entreposés dans le petit bâtiment adjacent.

Pratiques recommandées :

  • revoir l'aménagement de l'exploitation ou du site de rassemblement afin de déterminer les risques de biosécurité existants associés avec les lieux actuels d'hébergement pour les chevaux;
  • établir des zones d'accès contrôlé et des zones d'accès restreint et, au besoin, établir des aires de séparation pour les nouveaux arrivants, les chevaux de retour d'événements hors de l'exploitation et des aires destinées au traitement des chevaux malades;
  • minimiser l'accès non nécessaire en limitant le nombre d'entrées (points d'accès);
  • s'assurer que le matériel de biosécurité nécessaire est disponible aux points d'accès désignés;
  • établir et délimiter des voies de circulation afin de réduire le risque de propagation des maladies en séparant les déplacements des chevaux au statut sanitaire différent, du matériel propre et utilisé/souillé (litière), des visiteurs et du personnel sur le site;
  • garder les voies de circulation propres et exemptes de sources de maladies potentielles; et
  • afficher de la signalisation en matière de biosécurité afin d'orienter et de diriger les gardiens et les visiteurs.

Pratiques recommandées : Sites de rassemblement accueillant des événements majeurs

  • appliquer les « pratiques recommandées » de zonage pour exploitation ou le site de rassemblement, dans la mesure du possible;
  • contrôler les accès et les déplacements des personnes et des animaux de compagnie sur le site;
  • établir des entrées et des aires de stationnement distinctes pour les participants et les visiteurs;
  • vérifier que les chevaux résidents, le cas échéant, sont logés et entraînés séparément des chevaux participants en visite. Si ce n'est pas possible, s'assurer que les chevaux résidents sont tenus de se maintenir au même statut sanitaire que les chevaux en compétition;
  • veiller à ce que l'hébergement offert empêche les contacts nez à nez (direct) entre les chevaux;
  • s'assurer que les aires communes telles que les douches ou les râteliers/mangeoires sont aménagés pour empêcher les contacts directs entre les chevaux et aussi, dans la mesure du possible, avec les surfaces communes (vecteurs passifs);
  • créer des espaces où les boxe seront occupés par groupe (cohortes) afin de créer des unités de gestion distinctes avec leurs propres douches et lieux d'entreposage de nourriture et d'équipement;
  • établir une aire de séparation pour les chevaux malades physiquement à l'écart des aires d'hébergement et d'exercice des chevaux utilisées par les chevaux résidents et de celles des participants.

7.2 Procédures de déplacement entre les zones

But : Établir des exigences et mettre en œuvre des procédures afin de gérer l'entrée et les déplacements des personnes, des chevaux, des véhicules et des remorques.

Description : Les avantages que peuvent procurer l'utilisation des zones dépendent du contrôle de l'accès aux zones et de l'application des mesures de biosécurité appropriées lorsque des personnes, des chevaux, de l'équipement et des véhicules franchissent les frontières de ces zones.

Les personnes, en particulier celles qui ont été en contact avec du bétail ou arrivant d'autres lieux hébergeant du bétail, et les chevaux, particulièrement ceux dont le statut sanitaire est inconnu ou précaire, qui entrent dans l'exploitation ou le site de rassemblement posent un risque d'introduction de maladies. De plus, les agents pathogènes susceptibles d'être présents dans le fumier, les sécrétions respiratoires, l'urine et le sang, peuvent contaminer l'équipement et les véhicules et transmettre des maladies lorsqu'ils entrent en contact avec les chevaux.

Les mesures de biosécurité requises pour les personnes, l'équipement et les chevaux se déplaçant à travers les zones peuvent être considérées selon un gradient variant en fonction du risque. À mesure que le risque d'introduction et de transmission d'agents pathogènes augmente, le niveau des mesures de biosécurité requises augmente aussi.

Les médecins vétérinaires peuvent aider les propriétaires et les gardiens équins en évaluant quels sont les facteurs de risque associés à un événement ou un site en particulier et comment instaurer des pratiques cohérentes avec le risque existant.

Dans certains sites, les niveaux de biosécurité sont identifiés par des couleurs (par exemple, vert, jaune, rouge). Les affiches de biosécurité correspondantes à des codes de couleurs indiquent le niveau de biosécurité et les pratiques de biosécurité à suivre.

Les pratiques de base de biosécurité incluent celles mises en application quotidiennement comme faisant partie des soins de routine et de l'élevage. Les protocoles de biosécurité au niveau élémentaire décrivent les pratiques courantes pour des choses telles que le nettoyage personnel (par exemple, lavage des mains), manipulation des déchets d'origine animale, utilisation des boyaux d'arrosage et des seaux, manipulation de la nourriture, entretien et nettoyage du harnachement et des fournitures de toilettage, et la surveillance régulière de la santé.

À mesure que le niveau de précaution augmente, les pratiques de base de biosécurité s'appliquent encore, mais elles sont complétées par les protocoles limitant l'accès; décrivant l'entretien et l'utilisation de vêtements de protection pour certaines zones; exigeant des niveaux plus sévères d'assainissement personnel entre chaque cheval, un haut niveau de contrôle de l'hygiène du harnachement, des fournitures de toilettage, des seaux à eau et des mangeoires, y compris les restrictions sur le partage entre les chevaux. Le contact direct nez à nez entre les chevaux au-dessus des boxes et des clôtures serait contrôlé.

À un niveau accru de biosécurité, l'accès à certaines zones est restreint et contrôlé en raison de la maladie ou le besoin de séparation pour quelque raison que ce soit (par exemple, la séparation après l'importation). Les protocoles de biosécurité pour les zones restreintes incluent toutes les mesures mentionnées ci-dessus en plus d'une attention accrue aux affiches et aux directives. Les précautions sanitaires sont soigneusement décrites, y compris le nettoyage et la désinfection des chaussures et l'utilisation des bains de pieds avec désinfectant.

Les pensions de chevaux et les lieux d'événements de grande taille posent un risque de transmission de maladies accru dû :

  • au plus grand nombre de chevaux;
  • au potentiel de mélange non-contrôlé de chevaux ayant différents antécédents de gestion de la santé;
  • aux déplacements plus fréquents des personnes, des chevaux et de l'équipement, ainsi qu'au stress associé au transport.

La gestion de l'accès au quotidien dans les grands sites de rassemblement est plus difficile à réaliser, ce qui accroît l'importance des programmes de vaccination, des critères de santé exigés pour la participation et de la surveillance de l'état de santé des chevaux présents.

Photo d'un cheval et sa cavalière sautant par-dessus un obstacle équestre.
Un accent accru sur les normes de santé et vaccination est important dans les grands sites de rassemblement Photo de Dre Mary Bell.

Pratiques recommandées - Personnes :

  • enseigner les procédures de biosécurité au personnel de l'exploitation ou du site de rassemblement;
  • limiter le trafic non essentiel sur le site et restreindre l'accès non nécessaire aux chevaux;
  • interdir l'accès aux visiteurs s'ils ont eu un contact récent (moins de 48 heures) avec des chevaux suspects ou dont l'infection par une maladie contagieuse est connue;
  • interdir l'accès aux visiteurs s'ils reviennent depuis peu (moins de 5 jours) d'un pays étranger où un contact avec des chevaux ou du bétail a eu lieu;
  • restreindre l'accès aux chevaux séparés du troupeau résident (ceux qui sont malades, nouveaux ou récemment de retour) au personnel nécessaire à leurs soins seulement;
  • planifier les visites en informant les visiteurs des procédures de biosécurité de l'exploitation ou du site de rassemblement avant leur arrivée;
  • organiser l'arrivée des visiteurs, en particulier les visiteurs avec des chevaux dont le statut sanitaire est inconnu;
  • rencontrer les nouveaux visiteurs et ceux occasionnels à l'entrée de l'exploitation ou du site de rassemblement (à l'extérieur de la ZAC) et fournir des directives de biosécurité. Pour les visiteurs fréquents, envisager de revoir avec eux les procédures de biosécurité. Par exemple, deux fois par année et vérification ponctuelle de leur conformité aux procédures;
  • utiliser un registre des visiteurs pour consigner l'accès des visiteurs, qui contribuera aux activités de lutte et d'intervention contre les maladies dans l'industrie;
  • fournir un moyen aux participants de signaler les préoccupations liées à la biosécurité aux gestionnaires du site afin que des mesures soient prises;
  • affecter du personnel à la surveillance des déplacements à l'intérieur du site, y compris l'accès aux écuries, aux zones d'isolement et orienter les participants et les visiteurs vers les zones du site auxquelles ils ont accès;
  • retreindre l'accès à la zone d'isolement uniquement aux personnes nécessaires aux soins directs des chevaux; et
  • restreindre l'accès aux unités de gestion des chevaux uniquement aux chevaux et aux participants qui leur sont assignés.

Pratiques recommandées - Désinfection (personnes, équipement, harnachement)

  • le lavage des mains ou l'utilisation d'un désinfectant pour les mains, ainsi qu'une barrière protectrice (vêtements de dessus protecteurs ou changements de vêtements) sont des mesures efficaces pour réduire la transmission de maladies par les humains;
  • affecter de l'équipement et du harnachement à chaque cheval (licou, laisse, brosses, chiffons, seaux de nourriture et d'eau, filets à foin, bonnets anti-mouches);
  • identifier clairement l'équipement dédié par une étiquette ou un code de couleur;
  • nettoyer et désinfecter l'équipement partagé entre les chevaux;
  • nettoyer et désinfecter l'équipement à la fin de la journée et entreposer dans un endroit propre séparé de l'équipement des autres chevaux;
  • choisir de l'équipement qui peut être facilement nettoyé et désinfecté, si possible : des surfaces dures et non poreuses (métal, fibre de verre, plastique, caoutchouc) plutôt que des matériaux plus mous et poreux (bois ou matériaux synthétiques qui s'égratignent facilement);
  • dédier de l'équipement aux zones où les chevaux sont séparés du troupeau lorsqu'ils sont malades ou pour une période d'observation;
  • autoriser seulement l'équipement, les outils et les véhicules qui ont été apportés sur le site afin d'entrer dans une zone contrôlée s'il le faut;
  • vérifier que les véhicules des visiteurs sont visiblement propres avant l'entrée sur les lieux et dans la zone d'accès contrôlé. Des mesures supplémentaires peuvent être exigées si le véhicule arrive d'une zone où la maladie est présente;
  • vérifier que le matériel d'entretien (par exemple, ceux utilisés par le maréchal-ferrant), les outils et les véhicules ont été nettoyés et désinfectés avant l'entrée; et
  • suivre une procédure par étapes pour le nettoyage et la désinfection et utiliser un désinfectant ayant un numéro d'identification du médicament qui cible les agents pathogènes préoccupants.
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