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Voici Jasmine Mander, spécialiste des sciences de l'ACIA

Je m'appelle Jasmine Mander. Je suis née et j'ai grandi dans la ville d'Ottawa où dès mon plus jeune âge, j'ai eu le privilège d'avoir facilement accès à la nature.

L'emplacement est la clé. Dans une vallée bordée de rivières, des collines de l'Outaouais et de nombreux parcs et sentiers urbains, et avec l'accès au canal Rideau, évidemment que j'ai pu découvrir la beauté qui m'entoure tout en cultivant ma passion pour la science.

Devenir une spécialiste des sciences

Cet environnement extraordinaire m'a motivé à choisir une carrière en sciences et à obtenir un diplôme en sciences de l'environnement à l'Université d'Ottawa.

Le programme multidisciplinaire que j'ai suivi m'a appris que les écosystèmes vont au-delà des plantes, des animaux et des facteurs abiotiques, et m'a permis d'explorer comment ces éléments interagissent pour former plus que la somme de leurs parties.

Avec des études dans un éventail de domaines à mon actif, y compris la chimie biologique, la climatologie, la géologie et la géographie, j'ai tiré profit de mon statut d'étudiante dans la capitale du pays en saisissant des opportunités de stage coopératif avec plusieurs ministères fédéraux. En travaillant à Statistique Canada, à Santé Canada et à Environnement Canada, j'ai appris comment différents aspects de mes études pouvaient être appliqués en milieu de travail.

Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai déménagé à Toronto pour travailler au sein d'une entreprise en démarrage d'experts-conseils en énergie renouvelable. C'était une merveilleuse expérience dans un secteur très différent. Je faisais partie d'une entreprise qui avait un véritable engouement pour faire de notre planète un endroit meilleur, un client à la fois.

Retour aux sources, nouveaux défis

Après mon premier déménagement hors d'Ottawa, j'ai plus que jamais apprécié, à un degré supérieur, l'enrichissement de cette ville par les ressources naturelles qui la caractérisent.

Quand on m'a offert une opportunité à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), j'ai accepté sans hésiter. J'étais heureuse d'être de retour là où je pouvais continuer à faire une différence tangible au niveau national. J'ai commencé en protection des végétaux avant de passer à la science de la salubrité des aliments, où je travaille maintenant comme spécialiste des sciences.

Depuis que je travaille à l'ACIA, j'ai réalisé que nous nous efforçons de suivre les mêmes principes de préservation de l'environnement que ceux que j'ai appris dans le cadre de mes études de premier cycle.

La mission de l'ACIA est de « veiller à la santé et au bien-être des Canadiens et de protéger l'environnement et l'économie en préservant la salubrité des aliments et la santé des animaux, et en assurant la protection des végétaux ». Il y a une compréhension innée que ce qui arrive à une partie de l'environnement peut avoir un impact sur une autre partie de celui-ci. C'est ce que j'aime à propos de mon rôle actuel : nous établissons des liens entre ces éléments en apparence distincts. Il est tellement crucial de comprendre notre monde connecté.

Comment les signaux aident-ils l'ACIA à prendre des décisions

En recueillant des données à partir de sources ouvertes et de la littérature scientifique au moyen d'analyses environnementales quotidiennes, mon équipe fournit des renseignements utiles pour la détection de signaux : des problèmes qui autrement passeraient inaperçus.

Par exemple, une éclosion d'une maladie qui touche les plantes ou les animaux dans une région du monde peut entraîner une diminution de l'approvisionnement alimentaire mondial, ce qui pourrait à son tour avoir une incidence sur l'accès des Canadiens à des aliments salubres. La demande non satisfaite des produits concernés sur le marché pourrait mener à des activités de fraude alimentaire menées par des opportunistes.

Grâce à une vaste base de données qui a été compilée et affinée au fil du temps, une analyse des tendances à plus grande échelle peut aider à prédire et à prévenir les problèmes futurs. Par exemple, l'un des projets sur lesquels nous travaillons en ce moment se rapporte aux changements climatiques. Cette préoccupation mondiale a non seulement une incidence sur l'approvisionnement alimentaire en raison d'une possible augmentation des phytoravageurs et des maladies des plantes, mais elle entraîne également de plus grands risques microbiologiques et biotoxiques.

Qu'est-ce que cela signifie? Tout d'abord, l'utilisation accrue de pesticides et de médicaments pour gérer les risques susmentionnés peut entraîner une augmentation des résidus. Le fait de signaler ces sujets de préoccupation aide l'ACIA à s'attaquer de façon proactive à ces problèmes, et je suis extrêmement fière de contribuer à cette mission.

Petites actions, grands résultats

En tant que femme dans le domaine des sciences, et en début de carrière, je veux encourager les jeunes professionnels actuels et en devenir à cultiver leur passion pour la science.

Vous avez des opportunités de promouvoir le changement dans votre communauté – et dans le monde – pour les rendre meilleurs. Misez sur la simplicité et faites ce que vous pouvez dès à présent, notamment trouver plus de temps pour vous impliquer grâce au bénévolat ou à l'activisme et vous fixer des objectifs pour vos études et votre carrière. Vous pouvez également en apprendre davantage sur les sciences et les recherches à l'ACIA et vous inspirer des femmes en sciences à l'ACIA.

Grandes ou petites, il y a de nombreuses façons d'apporter votre pierre à l'édifice. Et si nous le faisons tous, nous pouvons ensemble faire une différence.

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