Processus lorsque l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est détectée

En 2025, le Canada a mis à jour ses politiques sur l'ESB afin de les harmoniser avec les normes révisées de l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Ces changements sont motivés par la réduction significative du nombre de cas de l'ESB dans le monde et par une meilleure connaissance de la maladie. Ces changements contribuent aussi à réduire l'incidence des enquêtes sur l'ESB sur les fermes, ainsi que dans les abattoirs, les installations d'équarrissage et les meuneries d'aliments du bétail.

Voici ce qui a changé

Aucun nombre minimum d'animaux testés

Auparavant : le Canada a testé environ 30 000 bovins chaque année pour montrer l'efficacité de nos mesures de contrôle et pour se conformer aux normes internationales.

Maintenant : l'objectif est de s'assurer que les producteurs et les vétérinaires peuvent déterminer tous les bovins appropriés en fonction de critères spécifiques, quel que soit le nombre d'animaux. Ces animaux sont appelés candidats à la surveillance de l'ESB.

Les cas soupçonnés d'ESB ne sont plus trouvés sur le terrain

Auparavant : l'ESB était soupçonnée en raison de signes de problèmes neurologiques chez les bovins, ce qui pouvait mener à des enquêtes sur place, à des quarantaines ou à des rappels.

Maintenant : l'ESB n'est soupçonnée qu'après la réalisation d'analyses de laboratoire sur des animaux échantillonnés, ce qui réduit au minimum les perturbations commerciales.

Les animaux de la cohorte ne sont plus euthanasiés

Auparavant : les animaux nés la même année ou nourris avec les mêmes aliments qu'un cas confirmé d'ESB devaient être euthanasiés.

Maintenant : si l'ESB est confirmée chez un animal, les normes internationales n'exigent plus que les animaux nés la même année ou nourris avec les mêmes aliments soient euthanasiés.

Exigences de rapport révisées à l'intention des fonctionnaires internationaux

Pour l'ESB classique chez les bovins domestiques nés après 2007 : Le Canada doit soumettre un rapport détaillé à l'OMSA dans les 90 jours suivant la confirmation du cas.

Pour tous les autres cas : Les rapports sont nécessaires sans enquête supplémentaire.

À quoi s'attendre pendant une enquête sur l'ESB

Si un cas soupçonné d'ESB est détecté grâce à des analyses de laboratoire, voici ce qui se passe :

Personne-ressource initiale à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Un vétérinaire de l'ACIA confirmera l'identité de l'animal et vérifiera que la carcasse infectée et tout matériel possiblement contaminé ont été éliminés correctement à l'aide de méthodes comme l'incinération ou l'enfouissement en profondeur. L'enfouissement à la ferme peut être une option si cette pratique est conforme aux règles locales de gestion des déchets.

Aucune autre mesure de lutte contre la maladie, comme les quarantaines, ne sera appliquée.

Confirmation de l'ESB

Pour l'ESB classique chez un bovin domestique né après 2007 : nous allons enquêter sur la ferme de naissance et vérifier les registres d'aliments du bétail pour voir où l'animal pourrait avoir été infecté.

Pour l'ESB atypique : aucune enquête sur les aliments du bétail ou d'autres animaux n'est nécessaire, car ce type d'ESB n'est pas lié à la contamination des aliments du bétail.

Avec une meilleure connaissance de cette maladie, ces mises à jour sont maintenant proportionnelles au niveau de risque. Bien que des mesures continuent d'être prises pour prévenir l'introduction et la propagation de l'ESB au Canada, ces normes mises à jour aident à réduire les impacts sur les fermes et les industries connexes en cas d'ESB soupçonnés ou de confirmation d'un cas d'ESB

Renseignements supplémentaires

Pour en savoir plus sur l'approche de gestion de l'ESB mise à jour du Canada, consultez l'approche du Canada en matière de gestion des risques liés à l'ESB. Si vous avez des questions, communiquez avec votre bureau local de l'ACIA pour obtenir de l'aide.