Archivée - Avis à l'industrie – Virus de la septicémie hémorragique virale détecté chez le hareng de l'Atlantique

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Ottawa, le 31 mars 2017 - L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a confirmé la présence de la souche IVa du virus de la septicémie hémorragique virale (vSHV IVa) chez le hareng sauvage de l'Atlantique (Clupea harengus) pêché à Nouvelle-Écosse et du Québec.

À la suite de cette détection, des changements ont été apportés au Programme national sur la santé des animaux aquatiques au chapitre du commerce intérieur et international.

Changements apportés au Programme de contrôle des déplacements en territoire canadien

Les mises à jour suivantes ont été apportées au Programme de contrôle des déplacements en territoire canadien :

  • À l'heure actuelle, les zones de Terre-Neuve-et-Labrador et du nord de l'océan Atlantique sont déclarées comme étant contaminées.
  • En raison de ces nouvelles détections, les zones de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec et du sud de l'océan Atlantique ont été déclarées comme étant contaminées par le vSHV IVa.
  • Le hareng de l'Atlantique est considéré comme une espèce vulnérable au vSHV IVa et pourrait nécessiter l'obtention d'un permis de déplacement en territoire canadien.
  • Parmi les autres espèces de poissons qui sont actuellement considérées comme étant vulnérables au vSHV IVa, mentionnons le saumon de l'Atlantique et la truite arc-en-ciel. Ces espèces pourraient aussi nécessiter un permis de déplacement en territoire canadien.

Si vous déplacez des poissons ou des choses à l'échelle nationale, veuillez consulter le Programme de contrôle des déplacements en territoire canadien pour obtenir les renseignements les plus à jour.

Incidence sur le commerce international et changements apportés aux processus de certification des exportations

Ces détections auront une incidence sur la certification des exportations des espèces de poissons vulnérables au vSHV ainsi que des produits de poisson et de la mer pêchés en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard et au Québec, y compris dans les eaux marines qui les entourent, et qui sont destinés à des marchés imposant des exigences zoosanitaires.

  • À l'heure actuelle, l'ACIA approuve des certificats d’exportation pour les espèces de poissons vulnérables au vSHV en provenance de la région de l'Atlantique qui sont destinées à un usage alimentaire ou non.
  • Parmi les espèces de poissons de l'Atlantique qui sont actuellement considérées comme étant vulnérables au vSHV IVa, mentionnons le hareng de l'Atlantique, le saumon de l'Atlantique, la truite arc-en-ciel, la morue, le flétan de l'Atlantique, l'anguille d'Amérique, le flétan noir, l'églefin et le turbot.
  • Pour ce qui est des produits de poisson et de la mer, les exportations de poissons entiers non éviscérés (comme le hareng) vers l'Ukraine et le Brésil pourraient requérir des exigences additionnelles liées à l'inspection et à l'analyse (les exigences varient selon les espèces).
  • Les exportations de poissons d'élevage non éviscérés vers l'Union européenne destinés à un usage alimentaire, ainsi que de poissons vivants et de leur matériel génétique destinés à l'aquaculture pourraient devoir se conformer à des exigences zoosanitaires additionnelles.
  • Les exportations d'animaux aquatiques vivants (comme le saumon de l'Atlantique et la truite arc-en-ciel) et de leur matériel génétique vers les États-Unis, le Brésil et le Panama à des fins de recherche, d'aquaculture ou autre devront faire l'objet d'une analyse confirmant l'absence du vSHV IVa.
  • Enfin, les partenaires commerciaux pourraient également décider de renforcer leurs exigences en matière de certification des exportations. Le cas échéant, l'ACIA devra négocier avec eux pour préserver l'accès aux marchés.

Les exigences de certification des exportations des produits pêchés au large de Terre-Neuve-et-Labrador demeurent en vigueur.

Pour obtenir plus d'information sur des changements spécifiques apportés à la certification des exportations, veuillez communiquer avec le bureau de l'ACIA de votre région.

Inscrivez-vous sur le site Web de l'ACIA pour recevoir des mises à jour par courriel sur les maladies animales au Canada.