DGR-11-01 : Drosophila suzukii (drosophile aux ailes tachetées)

Date d'émission : 2011-07-20

Préface

Comme il a été défini par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), l'analyse du risque phytosanitaire (ARP) comprend trois phases: mise en route, l'évaluation du risque phytosanitaire et la gestion du risque phytosanitaire. L'initiation du processus de l'ARP implique l'identification d'organismes nuisibles et des voies d'entrée susceptibles et la définition de la zone ARP. L'évaluation des risques phytosanitaires établit le fondement scientifique de la gestion globale des risques. La gestion des risques phytosanitaires est le processus consistant à déterminer et évaluer les mesures d'atténuation pouvant être prises pour réduire les risques posés par l'organisme nuisible en cause à des niveaux acceptables et à sélectionner les mesures adéquates.

Le Document de gestion du risque (DGR) comprend un aperçu des résultats d'une évaluation des risques phytosanitaires et présente le processus de gestion des risques phytosanitaires suivi pour traiter du problème en cause. Il respecte les principes, la terminologie et les lignes directrices des normes de la CIPV pour l'analyse des risques phytosanitaires.

Table des matières

1.0 Sommaire

Drosophila suzukii a été détectée pour la première fois en Colombie-Britannique en 2009 et a été signalée dans la plupart des régions canadiennes de culture fruitière en date de l'automne 2010. Des enquêtes phytosanitaires montrent que cet organisme nuisible est présent dans la plupart des régions de culture fruitière de l'Amérique du Nord et il ne semble y avoir aucune mesure pratique susceptible d'empêcher de nouvelle introduction au Canada et sa dissémination à l'intérieur du pays. Son éradication n'est pas possible. Après l'examen des renseignements scientifiques disponibles, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a décidé de ne pas ajouter D. suzukii à la Liste des parasites réglementés par le Canada.

2.0 Objectif

Ce document de gestion du risque phytosanitaire (DGR) décrit la justification et la décision réglementaires relatives à D. suzukii (drosophile aux ailes tachetées).

3.0 Portée

Ce DGR constitue la consigne officiel de la décision relative à la gestion des risques phytosanitaires qui a été prise à la suite de l'évaluation du risque phytosanitaire (ERP) de l'ACIA et des rapports et observations de 2010 concernant la présence de D. suzukii au Canada, en Amérique du Nord et partout dans le monde.

Les renseignements concernant les exigences actuelles en matière d'importation des plantes ou des produits végétaux sont disponibles dans le Système automatisé de référence à l'importation (SARI) de l'ACIA.

4.0 Définitions

Les définitions des termes utilisés dans le présent document se trouvent dans le Glossaire des termes de la protection des végétaux ou dans le Glossaire des termes phytosanitaires de la CIPV.

5.0 Contexte

Drosophila suzukii est un organisme nuisible qui attaque la plupart des fruits frais de climat tempéré, y compris les fruits qui revêtent une grande importance pour l'économie comme les cerises, les bleuets, les framboises et les fraises. On a signalé la présence de D. suzukii en Amérique du Nord pour la première fois en Californie au cours de l'été de 2008. En 2009, on faisait état d'importantes pertes économiques causées par la présence de cet organisme nuisible  sur les cerises et sur d'autres fruits à noyau en Californie. On a ultérieurement signalé la présence de cet organisme nuisible dans les États américains de l'Oregon, de Washington, de la Floride, de la Caroline du Nord, de la Caroline du Sud et du Michigan, ainsi que dans les provinces canadiennes du Québec, de l'Ontario, du Manitoba, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.

L'Unité de l'évaluation des risques phytosanitaires a rédigé des rapports préliminaires relatifs à  D. suzukii au cours de l'automne 2009. En se basant sur les renseignements fournis dans l'ERP,  des rapports publiés sur Internet, des reportages médiatiques et des présentations effectuées par des fonctionnaires aux É.-U. qui traitaient de D. suzukii, l'ACIA a communiqué avec ses partenaires fédéraux et provinciaux pour les informer de la possibilité que D. suzukii soit détectée partout au Canada en 2010 et qu'il puisse être un organisme nuisible d'importance économique pour les cultures horticoles.

6.0 Sommaire de l'évaluation du risque phytosanitaire

Les renseignements suivants sont extraits de l'évaluation du risque phytosanitaire no 2009-55, Drosophila suzukii (Matsumura) - drosophile aux ailes tachetées, complétée le 21 septembre 2009 et mise à jour le 9 février 2010.

Biologie de l'organisme nuisible

  • Cycle vital : cette mouche peut engendrer jusqu'à 13 générations dans des conditions idéales, telles que celles qu'on trouve dans les régions du centre du Japon. En Californie, on en prévoit de 3 à 10 générations. Le cycle de vie peut être aussi court qu'une semaine à 28°C. Les adultes hibernent dans des endroits abrités. La larve et les œufs ne peuvent pas supporter des températures avoisinant le point de congélation pendant plus de quatre jours. La pupaison à lieu soit dans le fruit ou dans le sol.
  • Gamme d'hôtes : cette mouche pond ses œufs dans des fruits à peau tendre qui sont mûrs ou sur le point de mûrir, y compris les fruits du genre Rubus, Ribes, Fragaria, Prunus et Vitis. On la trouve également chez Cornus kousa, un cornouiller ornemental japonais. Jusqu'à 65 adultes ont émergé d'une seule cerise infestée.
  • Voies de dissémination : la mouche vole localement. La voie de dissémination la plus importante est probablement la circulation des fruits infestés. Les plantes qui n'ont pas de fruits ne devraient pas transporter cette mouche. 

Répartition

L'habitat naturel de cette mouche va du nord de la Chine et du sud de la Sibérie au nord de l'Inde, puis sud et est jusqu'à l'Ile Hainan en Chine. Cette mouche est également présente en Corée, en Thaïlande et en Birmanie. Elle a aussi été introduite à Hawaii et on a signalé sa présence en Espagne et en Italie. Elle est maintenant présente partout en Californie, en Oregon, à Washington, en Floride et ailleurs aux É.-U. On l'a détectée au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Voies d'entrée

Les fruits frais destinés à la consommation provenant des régions infestées constituent la voie d'entrée la plus probable de D. suzukii vers des régions non infestées. On prévoit que la propagation naturelle de cet insecte sera lente. Selon nos discussions avec des entomologistes, les conditions météorologiques venteuse pourraient accélérer sa dissémination. Après avoir détecté D. suzukii une seule fois dans la région du Grand Vancouver en 2009, on a découvert qu'elle s'était répandue partout dans la Vallée du bas-Fraser en 2010.

Probabilité

  • Entrée  : élevée. Son entrée est déjà survenue.
  • Établissement : élevée
  • Étendue de la distribution potentielle : toutes les régions du Canada dont les hivers sont relativement doux comme ceux d'Hokkaido au Japon (température moyenne de janvier : -12°C à -4°C). Les modèles préliminaires suggèrent que toutes les régions du Canada dans lesquelles on pratique des cultures fruitières commerciales sont du moins partiellement à risque. La Colombie-Britannique, le Sud de l'Ontario et les provinces maritimes courent le risque le plus élevé (selon le nombre potentiellement plus élevé de générations de la mouche).

Conséquences

  • Économiques : élevées. Dans les régions chaudes (Japon, Californie), cette mouche s'est montrée comme un organisme nuisible pour les cerises, les fruits de ronces (Rubus), les fraises, les bleuets et les raisins. Il y a eu des pullulations dans les raisins et les bleuets même dans les régions du nord de l'Hokkaido et d'Aomori. L'utilisation accrue de produits chimiques de lutte antiparasitaire pourrait nuire aux stratégies de lutte antiparasitaires intégrée.
  • Sociologiques : les fruits de ronce et les fraises sont cultivées partout dans des jardins privés. Dans certaines zones, les vignes dans les jardins privés apportent aussi certaines valeurs sociales. De lourdes pertes engendrées par cette mouche dans les cultures fruitières des jardins privées pourraient avoir une incidence négative la qualité de vie des canadiens.
  • Environnementales : moyennes
  • Les pertes prématurés de fruits de ronce sauvages, de fraises et de bleuets sauvages pourraient avoir une incidence sur les niveaux de nutrition des vertébrés (oiseaux, ours, etc.), particulièrement si cette mouche viendrait à bien s'établir dans les zones naturelles. L'application de pesticides chimiques à ces cultures pour lutter contre cette mouche sera ajoutée à l'application des pesticides actuels et les pesticides les plus efficaces connus sont les pesticides à large spectre (cyperméthrine, malathion, acétamipride). L'acétamipride est aussi très toxique pour les abeilles. Plusieurs espèces d'oiseaux sont déjà en déclin, et il est évident que les bourdons indigènes et d'autres pollinisateurs sont aussi en déclin.
  • Cote globale des conséquences : élevées
  • Incertitude : faible

Conclusion

Après l'examen des données disponibles, cette mouche représente une menace importante pour l'industrie canadienne vinicole et des cultures fruitières.

Questions techniques à prendre en considération

  • Mesures d'atténuation  : le piégeage s'est révélé efficace pour réduire les populations d'adultes. Une amélioration de la gestion des vergers d'arbres fruitiers, tel que ramassage des fruits tombés et l'adoption de meilleures pratiques d'assainissement, pourrait aussi avoir un effet positif. Des pesticides chimiques sont disponibles. Certains produits antiparasitaires biologiques sont aussi disponibles, bien qu'elles ne soient pas aussi efficaces. L'application d'un filet dont le maillage est de 0, 98 mm s'est révélée efficace pour tenir cette mouche à l'écart.
  • Détection et identification : les mouches peuvent être attirées en utilisant des appâts de mouches de fruits. Les renseignements obtenus de la C.-B. au cours de la saison de culture de 2010 montrent que D. suzukii accorde une préférence plus forte pour les fruits mûrissants que les pièges appâtés. La détection précoce est essentielle pour pouvoir prendre la situation en main. Les adultes Drosophila suzukii adultes sont des mouches de couleur jaune clair ou brune ayant des yeux rouges. Les mâles ont des taches noires près de l'extrémité de chaque aile. Veuillez noter que ce critère anatomique n'est pas définitif puisque d'autres Drosophila spp. ont cette caractéristique. Les femelles n'ont pas de taches sur leurs ailes et ont un grand ovipositeur bordé par des dents en forme de scie qui sont beaucoup plus foncées que le reste de l'ovipositeur.

7.0 Considération relatives à la gestion du risque

Éléments biologiques

Drosophila suzukii a été découverte pour la première fois en Amérique du Nord au cours de l'été 2008; son nombre et sa dissémination ont progressé rapidement au cours des saisons de culture de 2009 et de 2010. La présence de cet organisme nuisible est maintenant généralisée  dans les régions de cultures fruitières aux É.-U. Le Canada importe environ 827 000 tonnes (1,3 milliard de dollars) de fruits frais annuellement des É.-U. où cette mouche est présente. Les fruits importés comprennent, entre autres, les cerises, les raisins, les pêches, les prunes, les abricots, les nectarines, les framboises et les bleuets. Toutes les régions du Canada qui ont reçu des cargaisons de fruits frais provenant de ces régions ont probablement été exposées à D. suzukii.

Un seul fruit infesté par D. suzukii pourrait éventuellement entraîner l'établissement d'une nouvelle population. Par exemple, jusqu'à 65 adultes peuvent émerger d'une seule cerise infestée.

Drosophila suzukii est en mesure de s'établir dans la majorité ou dans toutes les régions de culture fruitière du Canada. La modélisation climatique suggère que D. suzukii pourrait s'établir dans tous l'est de l'Amérique du Nord jusqu'au sud de la ville de Québec. Puisque cette mouche est déjà établie en Floride et à l'ouest des É.U., elle pourra probablement migrer naturellement au Canada sur les deux côtés de la ligne continentale.

Conséquences potentielles sur le commerce

Conséquences nationales

On considère que la réglementation intérieure au Canada n'est pas possible, car D. suzukii est capable de s'introduire et de se disséminer au Canada par des voies naturelles, malgré toute mesure réglementaire que l'ACIA pourrait mettre en place.

Exportations

L'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Mexique ont dernièrement mis en œuvre des restrictions phytosanitaires en vue d'empêcher l'introduction de D. suzukii. Cependant, les É.-U., l'Union européenne et les pays asiatiques ne réglementent pas D. suzukii. Il est intéressant de noter que cette mouche a été détectée presque au même moment en Amérique du Nord et au sud de l'Europe.

Les débouchés sur le marché pour les fruits hôtes en Australie et en Nouvelle-Zélande ont toujours été limités en raison de problèmes liés à d'autres organismes nuisibles. On signale que le Mexique mettrait en place des restrictions phytosanitaires sur les cerises fraîches provenant des É.-U. Actuellement, le Canada n'a pas l'accès au marché mexicain des cerises fraîches. L'accès aux marchés d'exportation en respectant les restrictions phytosanitaires à l'égard de D. suzukii pourrait exiger l'adoption de mesures phytosanitaires additionnelles.

Programmes nationaux et provinciaux et autres programmes existants

Puisque D. suzukii est un nouvel organisme nuisible pour l'agriculture canadienne, nos partenaires principaux ont été informés du potentiel de dissémination de cet organisme nuisible. Il s'agit de la première fois qu'une espèce de Drosophila est identifiée comme étant un phytoravageur primaire des fruits dans les zones canadiennes de production de fruits. 

En 2010, la détection de D. suzukii au Canada était basée sur une combinaison d'approches dont des enquêtes phytosanitaires réglementaires de l'ACIA, de relevés de recherche d'Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC) et des enquêtes phytosanitaires effectuées par les autorités provinciales principalement pour l'élaboration de directives à l'intention des agriculteurs et des producteurs. Toutes les juridictions n'ont pas fait l'objet d'un même niveau d'enquêtes phytosanitaires. Ainsi, il est possible que l'on détecte D. suzukii dans d'autres endroits que ceux rapportés en 2010.

Conséquence socio-économique

Drosophila suzukii continue à s'établir et à se disséminer au Canada. Elle engendre des dommages directs aux fruits et on s'attend à ce qu'elle devienne un organisme nuisible d'importance pour l'agriculture. De plus, il est probable qu'elle affectera les fruits et les plantes ornementales des jardins privés. On prévoit que la sensibilisation du public à cet organisme nuisible augmentera au fur et à mesure qu'il s'établira dans des milieux urbains.

Obligations internationales

Le CIPV définit un organisme de quarantaine comme « un organisme nuisible qui à une importance économique potentielle pour l'économie de la zone menacée et qui n'y est pas encore présent dans cette zone, ou bien qui y est présent mais n'y est pas largement disséminé et fait l'objet d'une lutte officielle ». La lutte officielle contre les organismes de quarantaine est définie comme « la mise en application active des réglementations phytosanitaires à caractère obligatoire et application de procédures phytosanitaires avec pour objectifs l'éradication ou l'enrayement ». Les mesures appliquées à l'importation doivent être cohérentes avec les principes de non-discrimination (NIMP n° 5, Supplément n° 1, Directives sur l'interprétation et l'application du concept de lutte officielle contre les organismes nuisibles réglementés). En d'autres termes, la mise en place de restrictions à l'importations en lien avec D. suzukii nécessiterait la mise en œuvre de mesures officielles semblables afin d'éradiquer ou de maîtriser et de prévenir la dissémination de D. suzukii au Canada.

8.0 Option de gestion du risque phytosanitaire

Au cours de la rédaction du présent DGR, on a examiné un certain nombre d'option pour réduire le risque d'introduction et de dissémination de D. suzukii> ont été examinés. Ces options comprenaient, entre autres: interdire le transport des fruits frais tels que les cerises, les fraises et les framboises ou exiger un traitement par le froid ou une fumigation de ces fruits lorsqu'ils proviennent de zones infectées.

Les données scientifiques disponibles, la nature et l'envergure de la voie d'entrée et la rapidité de dissémination de cet organisme nuisible en 2009 et en 2010 montrent qu'aucune de ces possibilités ne serait efficace et réalisable. L'ACIA ne dispose d'aucune mesure technique qui puisse prévenir de manière efficace l'introduction et la dissémination de cet organisme nuisible au Canada.

9.0 Décision en matière de gestion du risque phytosanitaire 

Puisqu'il n'y a aucune possibilité de prévenir la dissémination de cet organisme nuisible au Canada, ni aucune possibilité raisonnable de l'éradiquer, l'ACIA a pris la décision de ne pas ajouter D. suzukii à la Liste des parasites réglementés par le Canada.

Justification :

  • Drosophila suzukii a été détectés dans cinq provinces au Canada en date du mois de novembre 2010.
  • Drosophila suzukii est présent aux É.-U. et il n'y a aucune mesure réglementaire pour prévenir sa dissémination.
  • Drosophila suzukii va s'introduire et se disséminer au Canada par des voies naturelles, malgré toute mesure réglementaire que l'ACIA pourrait mettre en place.

Conséquences économiques :

  • On prévoit que Drosophila suzukii se disséminera à l'intérieur du Canada, dans les régions  où les conditions climatiques sont favorables et où l'on trouve les plantes hôtes.
  • L'accès à certains marchés importants des fruits canadiens pourrait être fermé ou nécessiter la mise en œuvre de mesures techniques supplémentaires afin de répondre aux exigences phytosanitaires d'importation des pays étrangers qui pourraient être relatives à D. suzukii.

Prochaines étapes :

  • Le présent DGR sera publié dans le site Web de l'ACIA.
  • Aucun changement des exigences d'importation n'est requis dans le cadre de cette décision.
  • Aucun changement des procédures d'inspection d'importation n'est prévu dans le cadre de cette décision.
  • On ne prévoit pas de coûts financiers ni de répercussions sur les ressources humaines.

10.0 Communications avec les intervenants

L'ACIA a signalé la présence de D. suzukii au Canada sur le site Web des alertes phytosanitaires de l'Organisation nord-américaine pour la protection des plantes (NAPPO) et continue de diffuser, au fur et à mesure qu'ils deviennent disponible, les renseignements biologiques et techniques relatifs à cet organisme nuisible aux gouvernements provinciaux et aux intervenants de l'industrie nationale.

Les principaux intervenants au niveau fédéral, provincial et territorial seront informés directement de la décision de ne pas réglementer D. suzukii. Une copie du présent DGR sera envoyée aux principaux intervenants, y compris :

  • Agents de programme de l'ACIA, personnel d'inspection, etc.;
  • Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC)
  • Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
  • Ministères provinciaux de l'Agriculture
  • Les intervenants de l'industrie

11.0 Références

  • ERP no 2009-55 de l'ACIA, Évaluation des risques phytosanitaires, Drosophila suzukii (Matsumura) drosophile aux ailes tachetées.
  • Feuillet d'information sur Drosophila suzukii, ACIA, septembre 2009.
  • Drosophila suzukii (Diptera : Drosophilidae) drosophile aux ailes tachetées, un ravageur figurant dans la Liste d'alerte de l'EPP, EPP, 2010
  • Statistiques d'importation des fruits hôtes provenant de la Direction générale des services à l'industrie et aux marchés, Agriculture et Agroalimentaire Canada
  • Communications personnelles, BC Plant Protection Advisory Council, comité sur Drosophila suzukii.

12.0 Approbation

Approuvé par :

Dirigeant principal de la protection des végétaux