Peste porcine africaine (PPA) - fiche de renseignements

Sur cette page

Renseignements généraux

Renseignements sur la peste porcine africaine

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale grave du porc qui peut provoquer de la fièvre, des hémorragies internes et des taux de mortalité élevés. Elle est contagieuse et peut se propager entre les porcs par contact direct ou indirect avec d'autres porcs ou produits porcins infectés.

La peste porcine africaine ne touche que les membres de la famille porcine.

Risque pour la santé humaine

Non. Rien ne prouve que le virus de la PPA puisse infecter les humains, et il n'est pas considéré comme un risque pour la salubrité des aliments.

Signes cliniques de la PPA

Les signes cliniques de la PPA varient de légers à graves et peuvent apparaître soudainement ou causer une maladie chronique. La maladie ressemble beaucoup à la peste porcine classique.

Le virus de la peste porcine africaine peut causer les symptômes suivants :

  • forte fièvre;
  • perte d'appétit;
  • faiblesse;
  • incapacité de se tenir debout;
  • rougeurs cutanées;
  • hémorragie interne;
  • vomissements et diarrhée (parfois sanglants);
  • avortements chez les truies gestantes;
  • le décès peut survenir subitement ou à la suite d'une période de maladie.

Les taux de mortalité et la gravité de la maladie varient selon la souche du virus. Les souches graves de PPA tuent presque la totalité des porcs infectés. D'autres souches du virus causeront des signes cliniques plus légers, comme une légère fièvre, une baisse de l'appétit et une dépression, et seront confondues avec d'autres maladies.

Les infections chroniques sont rarement observées en situation d'éclosion, mais lorsqu'elles surviennent, les signes cliniques sont notamment une perte de poids extrême, une pneumonie, une hypertrophie des ganglions lymphatiques, des ulcères cutanés et l'arthrite.

Les porcs sauvages africains (phacochères et potamochères) ne présentent généralement pas de signes de maladie lorsqu'ils sont infectés et, par conséquent, ils sont porteurs du virus.

Régions touchées par la PPA

La PPA est observée couramment dans plusieurs pays africains. Depuis 2007, la maladie s'est propagée dans plusieurs pays d'Asie centrale, dont la Chine pour la première fois en 2018, ainsi que plusieurs pays européens. La répartition de la maladie entre les pays varie en fonction des nouvelles infections, des réinfections et du succès des programmes d'éradication.

La PPA n'a jamais été observée au Canada.

Transmission et propagation de la PPA

La PPA peut se propager directement entre les porcs malades et ceux en santé. Cela se produit par contact avec le sang, les tissus, les sécrétions et les déjections des porcs infectés. Les animaux qui se rétablissent peuvent devenir des porteurs chroniques du virus. On ne comprend pas encore bien leur rôle dans la propagation de la maladie.

Le virus persiste également dans les tissus organiques des animaux après la mort. Le virus peut survivre pendant plusieurs mois dans le porc frais et les produits de porc transformés, ce qui peut constituer un risque de transmission de maladies. L'une des principales sources de transmission de la PPA d'un pays à l'autre est par l'entremise de personnes qui nourrissent des porcs avec des restes de nourriture infectés par le virus et non cuits. Le virus ne présente aucun risque pour l'humain en matière de salubrité des aliments.

La peste porcine africaine peut également se propager indirectement. Comme le virus survit longtemps dans le milieu à l'extérieur de l'hôte, il peut se propager par la contamination d'objets, tels que :

  • équipement agricole;
  • véhicules;
  • vêtements et chaussures;
  • aliment du bétail.

Il a été démontré que les tiques molles sont porteuses du virus. En Afrique, elles sont considérées comme le principal mode de transmission, en particulier entre les porcs sauvages indigènes et les animaux domestiqués. On ne sait pas si les espèces de tiques que l'on trouve au Canada sont capables de transmettre la PPA.

Diagnostic de la PPA

On soupçonne la présence de la PPA d'après les signes cliniques observés et d'après le haut taux de mortalité dans les troupeaux. Les propriétaires de porcs devraient signaler tout décès suspect à leur vétérinaire.

Des épreuves de laboratoire effectuées par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) ou un autre laboratoire approuvé sont nécessaires pour confirmer la présence de la maladie.

Traitement contre la PPA

Il n'existe ni traitement, ni vaccin contre la peste porcine africaine.

Protection des porcs contre la PPA dans les petites fermes d'agrément

Chacun a un rôle à jouer dans la réduction des risques associés aux maladies animales, y compris la PPA.

La biosécurité à la ferme (y compris les exploitants et les producteurs de petites fermes d'agrément) est essentielle pour aider à prévenir le développement et la propagation des maladies. Il est important de savoir bien s'approvisionner en animaux, ainsi qu'en produits et en sous-produits animaux, notamment en ce qui a trait aux aliments pour animaux et à leurs ingrédients.

Dans le cadre du Règlement sur la santé des animaux de l'ACIA, il est illégal de nourrir les porcs avec de la viande; cela comprend des aliments pour animaux de compagnie contenant de la viande ou des sous-produits de viande. Il est aussi interdit de nourrir des porcs avec des déchets alimentaires contenant de la viande.

On rappelle aux producteurs (y compris les plus petits propriétaires de fermes porcines non commerciales) qu'il est illégal de nourrir les porcs avec des déchets internationaux (restes de nourriture des navires ou des avions) parce que les aliments et les déchets contaminés peuvent propager la PPA et d'autres maladies porcines hautement contagieuses au Canada. En général, les producteurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils nourrissent les porcs avec les restes de table et les déchets. Bien que le virus ne présente aucun risque pour l'humain, dans le cas rare où un aliment contiendrait même une infime quantité du virus, il pourrait infecter les porcs si cette nourriture leur est offerte à manger.

Aussi, évitez tout contact avec des porcs sauvages; ces porcs peuvent être porteurs de la maladie et peuvent poser un grave risque pour vos animaux. Cela comprend le contact nez à nez, mais aussi la contamination des champs, des pâturages, des produits alimentaires et des sources d'eau en raison de l'urine, des selles et de la salive de porcs sauvages.

On rappelle aux voyageurs de déclarer tous les produits alimentaires et d'origine animale à la frontière afin de prévenir la propagation de maladies, et de prendre des précautions lorsqu'ils visitent des exploitations agricoles et se rendent dans des régions infectées. Si vous accueillez des visiteurs ou des personnes qui travaillent dans votre ferme et qui peuvent avoir visité un pays où la PPA est présente, assurez-vous de prendre des mesures de biosécurité strictes avant que ces personnes ne pénètrent dans vos locaux. Pour obtenir des conseils sur la prévention de la maladie dans des fermes, veuillez consulter la Norme nationale de biosécurité du Conseil canadien du porc.

Prévention et contrôle des infections

Principales voies d'entrée de la PPA en Amérique du Nord

Il y a 5 principales voies d'entrée à risque :

  • Absence de normes rigoureuses de biosécurité à la ferme – La PPA peut être introduite à la ferme par des gens qui ont visité des fermes situées dans des zones où la PPA est présente. L'introduction peut se faire par des aliments, des vêtements ou de l'équipement contaminés.
  • Voyageurs internationaux – Les personnes qui ont voyagé dans des pays touchés par la PPA, comme les travailleurs agricoles, les étudiants étrangers et les chasseurs, peuvent rapporter des aliments, des vêtements ou de l'équipement contaminés.
  • Propriétaires de petits élevages et de porc de compagnie – Le virus de la PPA peut survivre plusieurs mois dans les produits du porc frais, congelés, cuits, partiellement cuits et transformés. Les propriétaires qui donnent des restes alimentaires infectés par le virus à leurs animaux peuvent leur transmettre la maladie.
  • Aliments du bétail – La PPA peut se transmettre par les aliments du bétail ou les ingrédients d'aliments du bétail contaminés.
  • Contact avec des porcs sauvages – La PPA peut se propager directement des porcs malades aux porcs en santé. Le virus se propage par contact avec le sang, les tissus, les sécrétions et les déjections des porcs infectés.

Efforts pour protéger le bétail canadien contre une éclosion de PPA

L'ACIA impose des exigences réglementaires rigoureuses qui s'appliquent aux animaux, aux matériaux génétiques et aux produits animaux importés de pays que le Canada ne reconnaît pas officiellement indemne de la PPA. C'est l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ou l'ACIA qui se charge de faire respecter ces exigences grâce aux inspections effectuées aux points d'entrée.

Chacun a un rôle à jouer dans la réduction des risques associés aux maladies animales.

  • La biosécurité à la ferme est essentielle pour aider à prévenir le développement et la propagation des maladies. Il est important de savoir bien s'approvisionner en animaux, ainsi qu'en produits et en sous-produits animaux, notamment en ce qui a trait aux aliments pour animaux et à leurs ingrédients.
  • Pour obtenir des conseils sur la prévention de maladies à la ferme, les producteurs porcins devraient consulter la Norme nationale de biosécurité pour les fermes porcines du Conseil canadien de la santé porcine (CCSP).
  • On rappelle aux producteurs qu'il est illégal de nourrir les porcs avec des déchets internationaux (restes de nourriture des navires ou des avions) parce que les aliments et les déchets contaminés peuvent propager la PPA et d'autres maladies porcines hautement contagieuses au Canada. Il est aussi illégal de nourrir les porcs avec de la viande.
  • Généralement, les producteurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils nourrissent les porcs avec les restes de table et les déchets. Bien que le virus ne présente aucun risque pour l'humain, dans le cas rare où un aliment contiendrait même une infime quantité du virus, il pourrait infecter les porcs si cette nourriture leur est offerte à manger.
  • On rappelle aux voyageurs de déclarer tous les produits alimentaires et d'origine animale à la frontière afin de prévenir la propagation des maladies, et de prendre des précautions lorsqu'ils visitent des exploitations agricoles et se rendent dans des régions infectées.

La PPA est une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Règlement sur les maladies déclarables, et tous les cas doivent être signalés immédiatement à l'ACIA.

Mesures proactives de l'ACIA pour réduire les risques d'introduction de la PPA au Canada

Pour prévenir l'introduction de maladies porcines sources de préoccupations, y compris la PPA, au pays, le Canada impose depuis longtemps des restrictions rigoureuses en matière d'importation pour les porcs vivants et les produits et sous-produits liés aux porcs. De plus, l'ACIA surveille de près la situation dans le monde et adopte une mesure proactive axée sur la collaboration afin de prévenir l'introduction de la PPA au Canada. Nous avons entamé un processus de planification et de préparation supplémentaire en formant une équipe d'intervention nationale. Cette équipe se consacre à assurer le maintien d'une capacité d'intervention adéquate des laboratoires et sur le terrain au Canada.

Voici quelques-unes des mesures proactives continues adoptées par l'ACIA :

  • la mise en place de restrictions à l'importation et de contrôles aux frontières s'appliquant aux produits apportés par les voyageurs internationaux afin de réduire le plus possible les risques d'introduction du virus au Canada;
  • la liaison et la coordination des efforts de communication avec les partenaires fédéraux, provinciaux et internationaux, y compris Agriculture Canada, l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), les gouvernements provinciaux et les vétérinaires en chef du Canada, l'industrie, le Département américain de l'Agriculture (USDA) et le secrétariat de l'Agriculture, du bétail, du développement rural, des pêches et des Aliments du Mexique (SAGARPA);
  • la collaboration avec des experts de l'industrie pour assurer des soutiens adéquats pour tous les volets d'une situation d'éclosion potentielle de la maladie;
  • l'évaluation des conditions d'importation en fonction des évaluations de risques continus de pays duquel le Canada importe;
  • la collaboration avec l'Union européenne pour surveiller la situation dans les pays affectés et actualiser les contrôles à l'importation au besoin;
  • l'établissement d'épreuves de diagnostic harmonisées pour la PPA avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et le Mexique;
  • l'adoption de mesures de biosécurité resserrées et continues, y compris des recommandations pour les voyageurs.

Le personnel de l'ACIA est formé pour déceler les signes de la PPA dans les troupeaux de porcs

L'ACIA prépare activement l'organisation au cas où elle aurait à intervenir en cas d'éclosion de la maladie – disposer des ressources requises et s'assurer que le personnel a reçu la formation qu'il lui faut font partie des éléments clés indispensables à la gestion et à l'éradication de la maladie.

Il s'agit entre autres de donner de la formation et d'organiser des exercices de rappel de techniques pour le personnel de première ligne dans des domaines tels que la reconnaissance de la maladie, les enquêtes préliminaires et les techniques d'échantillonnage pour les porcs.

Mesures adoptées pour mieux sensibiliser les producteurs au sujet des risques et de la prévention de la PPA (rôle de l'ACIA)

L'ACIA, en collaboration avec l'industrie et les responsables provinciaux et territoriaux, fournit de l'information sur les mesures de biosécurité efficaces et sensibilise les producteurs aux signes de présence de la PPA à reconnaître.

Les voyageurs peuvent aider à réduire les risques d'introduction de la PPA au Canada

On rappelle aux voyageurs de déclarer tous les produits alimentaires et d'origine animale à la frontière afin de prévenir la propagation de maladies d'origine animale telles que la peste porcine africaine (PPA). De plus, il est interdit de faire entrer au pays le porc et les produits de porc provenant de pays touchés par la PPA, que ceux-ci soient frais, congelés, transformés ou partiellement cuits.

On rappelle également aux voyageurs de prendre des précautions supplémentaires lorsqu'ils visitent des fermes pendant leurs voyages dans des régions où la maladie est présente, y compris le lavage des vêtements et des chaussures portés pendant un séjour dans un pays où sévit la PPA, avant de rentrer au Canada.

Si vous avez visité une ferme ou avez été en présence d'animaux, il est essentiel que vous l'indiquiez en rentrant au Canada. Si vous avez été en contact, pendant votre séjour, avec des sangliers, reportez toute visite à une ferme porcine au Canada d'au moins 14 jours.

Essais

Capacité de l'ACIA de réaliser les analyses nécessaires, en cas d'introduction de la PPA au Canada

L'ACIA jouit d'une capacité d'analyse complète relativement à la PPA, et nous nous employons actuellement à améliorer notre capacité en confiant des analyses à des laboratoires du réseau approuvés. Nous collaborons aussi avec les laboratoires nationaux en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Mexique afin d'harmoniser les capacités de diagnostic avancées entre les 5 pays.

Aliments du bétail

Transmission de la PPA par les aliments du bétail

La peste porcine africaine (PPA) et d'autres maladies animales exotiques (MAE) peuvent être transmises par des aliments du bétail ou des ingrédients d'aliments du bétail contaminés importés de pays où sévit la maladie.

Les propriétaires de porcs peuvent réduire les risques de contamination de leurs aliments du bétail par la PPA

Conserver les ingrédients des aliments du bétail en entreposage avant de les administrer aux animaux peut réduire le temps de survie du virus. Le temps, la température, l'ingrédient de l'aliment du bétail même et les propriétés du virus ont tous une incidence sur le temps de survie du virus. Ces 4 facteurs sont critiques, mais la règle simple est la suivante : plus la température est élevée, moins le temps de survie du virus est long.

Le Conseil canadien du porc (CPC) recommande d'entreposer les ingrédients des aliments du bétail à une température de 20 degrés Celsius pendant 20 jours ou de 10 degrés Celsius pendant 100 jours.

Autres facteurs importants pour les propriétaires de porcs :

  • le pays d'origine des ingrédients pour les aliments du bétail;
  • demander aux meuneries et aux fournisseurs d'ingrédients pour les aliments pour animaux de choisir si possible des sources provenant de pays où les maladies animales exotiques ne sont pas présentes ou à tout le moins de pays qui sont conformes aux normes d'assurance de la qualité connues;
  • choisir des meuneries qui font partie d'un programme de biosécurité reconnu et qui participent au programme ProQualité de l'Association de nutrition animale du Canada et qui suivent son Guide de biosécurité pour l'industrie canadienne.

Conseils pour les producteurs qui veulent donner une alimentation en eaux grasses à leur bétail

Les producteurs peuvent donner des restants alimentaires qui ne contiennent pas de viande aux porcs, mais ils doivent rester vigilants.

On rappelle aux producteurs (y compris les plus petits propriétaires de fermes porcines non commerciales) qu'il est illégal de nourrir les porcs avec des déchets internationaux (restes de nourriture des navires ou des avions) parce que les aliments et les déchets contaminés peuvent propager la PPA et d'autres maladies porcines hautement contagieuses au Canada. Dans le cadre du Règlement sur la santé des animaux de l'ACIA, il est illégal de nourrir les porcs avec de la viande; cela comprend des aliments pour animaux de compagnie contenant de la viande ou des sous-produits de viande.

En général, les producteurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils nourrissent les porcs avec les restes de table et les déchets. Bien que le virus ne présente aucun risque pour l'humain, dans le cas rare où un aliment contiendrait même une infime quantité du virus, il pourrait infecter les porcs si cette nourriture leur est offerte à manger.

L'ACIA évalue la sécurité des aliments pour animaux de compagnie importés

L'ACIA utilise une méthode d'évaluation des risques afin de déterminer si un pays est touché par un agent dangereux et d'évaluer le risque de transmission de cet agent en raison de l'importation d'animaux, de produits d'origine animale ou de sous-produits d'origine animale.

De nombreux facteurs et maladies jouent un rôle dans l'élaboration des conditions d'importation requises pour offrir un niveau acceptable de protection de la santé publique et animale. On établit des conditions d'importation à la suite d'une évaluation des pays et de l'identification des risques associés à un animal ou à un produit particulier à importer. S'il s'agit de produits pour lesquels on n'a pas établi de conditions d'importation, une évaluation des risques est réalisée pour vérifier si on peut importer ces produits.

L'ACIA reconnaît également des pays particuliers ou une partie d'un pays particulier comme exempts d'une maladie donnée ou comme posant un risque négligeable de contraction de la maladie en question. Cette reconnaissance est fonction de divers facteurs qui comprennent une évaluation du pays par l'ACIA pour vérifier qu'il dispose d'une infrastructure vétérinaire équivalente à celle du Canada.

Les pays qui n'ont pas été évalués par l'ACIA ne sont pas considérés comme exempts de maladies de préoccupation telles que la peste porcine africaine (PPA). Il est nécessaire de procéder à une évaluation au cas par cas des aliments pour animaux de compagnie contenant des ingrédients d'origine animale qui sont importés de ces pays. Des exigences relatives à la santé des animaux doivent être appliquées, comme les traitements thermiques et la manutention du produit fini pour réduire les risques d'introduction de maladies exotiques, conformément aux règlements canadiens et aux lignes directrices et recommandations internationales.

Importation et exportation

Exigences du Canada sur l'importation des produits du porc de pays où on a confirmé la présence de PPA et mesures pour s'assurer que les importations de porcs et de sous-produits du porc sont sécuritaires

Le Canada interdit l'importation de porcs (ou de leur sperme ou embryon) ou de sous-produits du porc provenant de pays ou de régions qui ne sont pas officiellement reconnus comme exempts de la PPA.

Des pays touchés par la PPA qui ont été évalués et approuvés par l'ACIA, notamment certains pays de l'Union européenne, peuvent exporter ce qui suit :

  • des produits qui contiennent des ingrédients de porc qui ont fait l'objet d'un traitement thermique afin d'éliminer les risques d'introduction du virus de la PPA au pays;
  • du porc frais et congelé de régions d'un pays touché qui sont reconnues comme exemptes de la PPA.

Les seuls produits qui sont autorisés à être importés au Canada des zones infectées par la PPA dans certaines régions d'Asie doivent provenir d'établissements qui ont fait l'objet d'un audit et qui sont approuvés par l'ACIA. Ces produits sont les suivants :

  • des dumplings chinois qui sont produits dans des usines approuvées par l'ACIA et qui n'utilisent pas de porc provenant de Chine, mais de pays approuvés par l'ACIA;
  • la charqui de poulet ou des gâteries à mâcher composés et gâteries pour animaux de compagnie;
  • des gâteries à mâcher et gâteries pour animaux de compagnie fabriqués exclusivement de cuirs et de peaux crus séchés peuvent être importées de tout pays répondant aux exigences en matière d'importation de l'ACIA, y compris des mesures de traitement thermique et des mesures de prévention de toute contamination croisée;
  • les produits complètement cuits, hermétiquement scellés peuvent être importés.

Admissibilité d'importations au Canada de porc et de produits dérivés du porc en provenance de certains pays

Le Canada n'a pas interdit de produits qui étaient antérieurement admissibles à l'importation. Le porc et les sous-produits de porc n'ont jamais été admissibles à l'importation des pays ou régions touchés par une maladie animale grave telle que la peste porcine africaine. Le Canada importe seulement des porcs ou sous-produits de porc qui proviennent de pays ou de régions officiellement reconnus indemnes de la peste porcine africaine ou de toute autre maladie porcine grave.

Compte tenu du nombre élevé de porcs qui passent par les postes frontaliers canado-américains, le Canada coordonne les mesures de contrôle de la PPA avec les États-Unis

L'ACIA entretient une communication régulière avec l'APHIS de la USDA au sujet de la situation de l'heure relativement à la PPA. L'ACIA coordonne avec la USDA plusieurs activités de préparation et d'intervention en cas d'éclosion de la PPA. Le Canada étudie aussi la possibilité de mettre sur pied une initiative conjointe avec les États-Unis et le Mexique.

Exportation de produits du porc canadiens dans des pays où sévit actuellement la PPA

Le Canada est exempt de la PPA et s'est doté de contrôles à l'importation rigoureux pour conserver ce statut, ce qui permet au pays d'exporter vers des marchés internationaux en toute confiance et de maintenir la confiance de nos partenaires commerciaux.

Renseignements additionnels