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Guide de biosécurité pour les fournisseurs de services de l'industrie de la volaille
1. Introduction

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La prévention et le contrôle des maladies sont des activités complexes. La norme de biosécurité applicable au secteur des services avicoles contient des recommandations et des pratiques exemplaires portant sur la mise en œuvre quotidienne de mesures de biosécurité proactives. Il est de loin préférable et plus rentable de prévenir l'apparition d'une maladie que de contrôler cette dernière et ses conséquences. Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur la transmission des maladies et l'importance de la biosécurité pour le secteur à l'annexe 1.

Le présent guide a été élaboré à la suite d'une évaluation technique des risques et d'une consultation nationale menée auprès d'intervenants du secteur des services avicoles.

Cette approche, qui prend en considération à la fois l'industrie avicole et le risque d'introduction et de propagation de maladies, tient compte des éléments suivants :

Deux facteurs ont une incidence importante sur le risque : le type de service fourni et l'endroit où il est fourni. Ainsi, les fournisseurs de services qui manipulent du fumier et des animaux morts sont associés à un risque de transmission de maladies plus élevé qu'un électricien qui n'entre pas dans l'aire de production et qui ne dessert pas d'autres exploitations. Dans la plupart des exploitations avicoles canadiennes, il reste des oiseaux vivants même après que les oiseaux d'un poulailler ou de l'étage d'un poulailler ont été expédiés. Un système d'élevage par renouvellement intégral peut être utilisé, mais il ne l'est généralement qu'à l'échelle d'un poulailler ou de l'étage d'un poulailler. Il existe donc un risque pour les oiseaux qui restent dans l'exploitation, que ceux-ci se trouvent dans d'autres poulaillers ou à un autre étage du poulailler où le service a été fourni.

Dans le présent guide, vous verrez que les activités ont été groupées en fonction du risque relatif associé à un endroit donné et à une situation donnée (p. ex. manipulation de fumier et d'oiseaux morts, ou bien après l'émission d'une alerte zoosanitaire dans un secteur ou une zone désignée par le gouvernement dans laquelle les activités de production avicole seront maintenues). Le potentiel d'introduction de maladies serait élevé en l'absence de mesures de biosécurité. Quand une situation d'urgence zoosanitaire existe, comme on connaît rarement le nombre d'exploitations infectées durant la phase initiale de l'enquête, l'application de mesures de précaution est recommandée pour limiter la possibilité de propagation de la maladie.

Habituellement, les méthodes de prévention et les interventions doivent être effectuées dans un ordre logique pour être efficaces. Ainsi, adopter une recommandation sans tout d'abord en appliquer une autre peut faire échouer une intervention. Les recommandations à l'intention du secteur des services avicoles et des exploitations sont étroitement liées. Les unes et les autres ne donneront pas les résultats escomptés si elles sont mises en œuvre en vase clos.

La consultation nationale menée auprès d'intervenants du secteur des services avicoles a permis de faire un examen pratique des conclusions et des recommandations formulées jusqu'à maintenant; de déterminer le degré de mise en œuvre des mesures de biosécurité pour divers types de fournisseurs de services; de définir des pratiques exemplaires pour le secteur; enfin, de cerner les enjeux liés à la mise en œuvre de certaines recommandations, y compris les communications, la confidentialité, la définition des responsabilités et l'infrastructure du secteur.

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