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Guide national de biosécurité de l'utilisateur pour les exploitations et sites de rassemblement du secteur équin
Section 4 : Principes des programmes de prévention et de contrôle des infections

Les maladies infectieuses chez les chevaux résultent d'une interaction complexe de trois facteurs désignés sous le nom de triade des maladies :

Figure 5 : La triade des maladies

Photo d'un cheval broutant dans un pré. Une image de la bactérie Streptococcus représentée par trois chaînes linéaires de segments circulaires. Une photo de l'intérieur d'une écurie à chevaux en bois dont le sol est recouvert de paille. Des fourches et des pelles sont appuyées contre un mur, une brouette remplie de paille et de rabotures se retrouve en plein milieu de l'écurie et un seau en métal est renversé sur le sol.
Description longue du diagramme : Figure 5 : La triade des maladies

Le diagramme est composé d'un ensemble de trois cercles de couleurs différentes, qui se chevauchent. Un cercle contient le texte « Hôte », un autre contient le texte « Environnement » et le troisième contient le texte « Agent ». Au centre de l'intersection des trois cercles se trouve un triangle jaune avec un trait jaune horizontale en équilibre sur la pointe du triangle.

La triade des maladies illustre que les maladies peuvent résulter de l'interaction d'un cheval sensible (l'hôte), d'un agent pathogène (l'agent) et d'un environnement favorable au développement de maladies. Il existe de nombreux facteurs qui influencent l'apparition de la maladie y compris la santé de l'animal, une alimentation adéquate, des agents stresseurs externes, le nombre d'agents pathogènes présents et la capacité de l'agent pathogène à provoquer la maladie. Par contre, il existe un point critique lorsque suffisamment de facteurs mettent en péril la capacité de l'animal à résister à l'infection, faisant pencher la balance en faveur de l'agent pathogène, ce qui peut entraîner la maladie. La compréhension des éléments nécessaires à l'apparition de maladie donne la capacité d'influencer et de gérer les répercussions afin de réduire la maladie. (Veuillez consulter l'annexe 2 et l'annexe 12 pour de plus amples renseignements à l'égard des parasites et des maladies du secteur équin.)

Au moment de discuter de la prévention des infections, il est utile de comprendre la distinction entre l'infection et la maladie. L'infection résulte de l'invasion par un pathogène d'un hôte sensible et de sa reproduction dans celui-ci. Il n'a pas toujours de répercussions sur le cheval. L'infection peut conduire à la maladie s'il se produit un changement par rapport à la fonction normale (par exemple des dommages ou un changement à la fonction des tissus et des organes).

De nombreuses variables liées à l'hôte, à l'agent et à l'environnement déterminent si un cheval tombera malade. Les programmes de prévention et de contrôle des infections reposent sur des approches qui ciblent ces facteurs.

4.1 Sources d'agents pathogènes

  • Chevaux sains (porteurs cliniquement normaux)
  • Chevaux malades
  • Autres animaux domestiques, dont les animaux de compagnie
  • Humains
  • Nourriture, eau et sol
  • Équipement et autres objets (vecteurs passifs)
  • Aires d'hébergement et environnements immédiats
  • Faune
  • Parasites (insectes, araignées, tiques, rongeurs, oiseaux et autres animaux qui nuisent aux chevaux)
Photo de 3 chevaux broutant dans un enclos d'hiver. Les chevaux sont séparés d'un enclos adjacent par une clôture en bois.
Les autres chevaux, la nourriture et leur environnement peuvent être des sources de maladie. Photo offerte gracieusement par Dale Morton, Hamilton (Ontario)
Photo de chevaux sellés se trouvant à un site de camping au long d'un sentier. Les chevaux regardent un abreuvoir fabriqué d'une vieille baignoire en métal. L'eau semble saumâtre.
Les sources d'eau et l'eau d'approvisionnement commune peuvent poser un risque de propagation de la maladie parmi les chevaux. Considérer la manière dont vous approvisionnerez vos chevaux en eau à la maison et sur les sentiers afin de gérer les risques de maladie. Photo offerte gracieusement par Monyca White

4.2 Modes de transmission

Les agents pathogènes peuvent se transmettre (propagation ou transfert) selon un certain nombre de voies; toutefois, tous les agents pathogènes ne se transmettent pas par toutes les voies. Les caractéristiques des agents pathogènes, telles que la capacité à survivre dans l'environnement, peuvent influencer significativement le mode de transmission.

  1. Transmission directe - Les agents pathogènes sont transmis entre les animaux par un contact physique rapproché.
    1. Contact direct - La transmission par contact physique étroit entre un animal sensible et un animal infecté par ses fluides corporels ou ses tissus. Selon l'agent pathogène, le contact avec la peau, le sang, la salive, les fluides respiratoires, l'urine, le sperme, les matières fécales et le lait peut transmettre l'agent pathogène. En plus des modes de contact évidents entre les individus et les groupes, le contact nez à nez par-dessus les clôtures devrait toujours être considéré dans l'analyse d'une situation de transmission.
  2. Transmission indirecte - Quelques agents pathogènes peuvent être transmis par un intermédiaire qui a été contaminé ou infecté. Cela peut être un objet inanimé (bride, vêtement sale, aliment et/ou eau contaminés) ou un animal vivant (insecte, rongeur).
    1. Contact indirect - La transmission par un contact avec une personne (par exemple, vêtements contaminés, chaussures et/ou mains), ou avec un objet inanimé (vecteur passif) par le partage d'équipement tel qu'aiguilles, seringues, vagins artificiels, équipement dentaire, véhicules contaminés, remorques, seau d'eau et couvertures. La transmission d'agents pathogènes peut avoir lieu sur de courtes distances (entre des animaux sur les mêmes lieux) et de longues distances (après des voyages pour des événements et des rassemblements). Le contact indirect avec des surfaces contaminées (boxes souillés et enclos précédemment occupés par des chevaux infectés) peut entraîner la transmission d'agents pathogènes. Les agents pathogènes transmis par cette voie doivent être en mesure de survivre dans l'environnement pendant le temps nécessaire pour entrer en contact avec un cheval sensible.
    2. Ingestion - La transmission par la consommation d'aliments pour animaux et d'eau contaminés par des agents pathogènes. La source de la contamination peut être, entre autres, du fumier, de l'urine, des sécrétions nasales et du gazon contaminés par des larves de parasites.
    3. Gouttelettes en aerosol - La transmission des agents pathogènes sur une courte distance par des gouttelettes de fluide contaminées générées par la toux, les éternuements, les ébrouements et les hennissements. L'inhalation de ces gouttelettes peut entraîner la transmission de la maladie.
    4. Aérogène - La transmission par de très petites particules en suspension dans l'air qui résulte du mouvement de matériel contaminé. Celles-ci peuvent demeurer en suspension dans l'air et voyager sur une longue distance.
    5. Vecteurs (organismes vivants) - La transmission par un organisme vivant (par exemple, humains, animaux, insectes et tiques) infecté ou contaminé par des agents pathogènes. Dans certains cas, l'insecte vecteur est requis pour le développement ou la multiplication du pathogène avant que celui-ci devienne infectieux pour le cheval.

Figure 6 : Le statut et le spectre des résultats de maladies

Le diagramme fournit une représentation visuelle des résultats de l'exposition des chevaux à des maladies ou l'état de maladies chez les chevaux.
Diagramme (modifié) offert gracieusement par John M Gay D.M.V. PHD Washington State University
Description de la photo – : Figure 6 : Le statut et le spectre des résultats de maladies

Le diagramme fournit une représentation visuelle des résultats de l'exposition des chevaux à des maladies ou l'état de maladies chez les chevaux. Le diagramme est composé de quatre rangées. Dans la rangée du haut, de gauche à droite, on voit une boîte de texte rectangulaire énonçant « Statut d'exposition », une boîte ovale énonçant « Non exposé » et une autre boîte ovale énonçant « Exposé ». Deux flèches partent de la boîte ovale « Exposé » et pointent à deux autres boîtes ovales se trouvant dans la prochaine rangée. À l'extrémité gauche de la deuxième rangée se trouve une boîte de texte rectangulaire contenant le texte « Statut d'infection ». À droite de cette case se trouvent une boîte de texte ovale énonçant « Non infecté » et une autre boîte ovale à droite de celle-ci énonçant « Infecté ». Deux flèches partent de la boîte ovale « Infectée » et pointent à deux autres boîtes ovales se trouvant dans la troisième rangée. À l'extrémité gauche de la troisième rangée se trouve une boîte de texte rectangulaire contenant le texte « Statut de la maladie ». À droite de cette case, il y a deux boîtes de texte ovales. La première boîte ovale énonce le texte « Subclinique (non apparente) » et la seconde, le texte « Clinique (apparente) ». Une flèche à deux pointes se trouve entre ces boîtes ovales. Trois flèches partent de la boîte ovale « Clinique (apparente) » et pointent vers trois autres boîtes ovales se trouvant dans la quatrième rangée; les trois boîtes comprennent les textes « Léger », « Moyen » et « Sévère » respectivement. Des flèches à deux pointes se trouvent entre les boîtes ovales « Léger » et « Moyen » et entre les boîtes ovales « Moyen » et « Sévère ». À l'extrémité gauche de la quatrième rangée se trouve une boîte de texte rectangulaire énonçant le texte « Résultat ». À droite de cette case, il y a trois boîtes de texte rectangulaires. Le premier rectangle comprend le texte « Guérison », le deuxième « Handicap » et le troisième « Décès ». Des flèches pointent vers le rectangle « Guérison » à partir des boîtes ovales « Léger », « Moyen » et « Sévère ». Des flèches pointent vers le rectangle « Handicap » à partir des boîtes ovales « Moyen » et « Sévère » et une flèche pointe vers le rectangle « Décès » à partir de la boîte ovale « Sévère ». Les rectangles « Guérison » et « Handicap » sont entourés d'une case en pointillés et des flèches pointillées pointent à leur tour vers les boîtes ovales « Subclinique (non apparente) » et « Non infecté ». Une flèche pointillée pointe aussi vers la boîte ovale « Non infecté » à partir de la boîte ovale « Subclinique (non apparente) ».

La figure illustre le statut et le résultat d'une maladie chez un cheval seul ou un groupe de chevaux après exposition à une maladie. Lorsqu'un cheval seul ou un groupe de chevaux est exposé à un agent pathogène, de nombreux facteurs (comme la génétique, l'âge, le statut sanitaire et le type d'agent pathogène) influencent le résultat de l'exposition. Les chevaux sains munis d'un robuste système immunitaire peuvent ne pas devenir infectés après exposition; d'autres, infectés de manière subclinique et certains chevaux peuvent tomber cliniquement malades et ne jamais se rétablir complètement. Les chevaux infectés de manière clinique (signes visibles de maladie) pourraient éventuellement devenir infectés de manière subclinique (aucun signe visible de maladie même s'ils demeurent porteurs de l'agent pathogène) ou éliminer l'infection complètement.

Dans un groupe de chevaux, le diagramme représente les divers stades et résultats de l'exposition à un agent pathogène pouvant se rencontrer en toute période. Il peut exister une variation parmi les chevaux avec certains qui demeurent non infectés tandis que d'autres sont à différents stades de la maladie, certains viennent à peine d'être exposés, d'autres sont cliniquement malades et un certain nombre sont déjà rétablis. Après exposition, certains animaux conservent parfois l'agent pathogène même s'ils se sont rétablis de la maladie (par exemple, Streptococcus equi [gourme] ou herpèsvirus équin de type 1 [rhino]).

Lorsque les mesures normales de biosécurité échouent, les chevaux peuvent devenir infectés par des agents pathogènes qui ont alors besoin d'un traitement. Celui-ci doit toujours être mené après consultation et sous la supervision d'un médecin vétérinaire. Il est la meilleure personne pour prescrire le bon médicament pour la condition, avec la bonne dose et la durée appropriée afin d'appliquer un traitement adéquat et ainsi réaliser la meilleure intervention.

4.3 Concepts généraux de la prévention et du contrôle des infections

A) Diminuer l'exposition aux agents pathogènes : c'est l'approche la plus importante; éliminer le contact entre les animaux et les agents pathogènes prévient l'infection et la maladie. Si l'exposition survient, les chevaux peuvent devenir malades s'il y a un nombre suffisant d'organismes (une dose infectieuse) qui peut contourner les systèmes de défense des chevaux, puis se multiplier et causer des maladies. De nombreuses pratiques de biosécurité sont axées sur la réduction de l'exposition qui consiste entre autres à séparer les chevaux sains des chevaux malades ou ceux dont l'état de santé est inconnu, à ne pas partager l'équipement équestre et le harnachement, à éliminer le contact entre les individus et les groupes par-dessus les clôtures et les boxes, ainsi qu'à nettoyer et à désinfecter les zones d'habitation des chevaux selon un horaire régulier et avant qu'elles ne soient utilisées par un autre cheval.

i)

  1. Séparation des nouveaux arrivants - séparer les nouveaux chevaux et les chevaux retournant au troupeau (par exemple, après une période hors de la propriété et d'exposition à d'autres chevaux) jusqu'à ce que leur statut sanitaire soit établi et/ou que des mesures préventives précises soient appliquées (par exemple, vermifugation et vaccination).
  2. Séparation des chevaux potentiellement à risque plus élevé - identifier les chevaux qui présentent un risque plus élevé de porter et de transmettre des agents pathogènes et les gérer adéquatement (isoler et traiter) afin de minimiser le risque. Cela peut comprendre les chevaux qui sont : visiblement malades (infection clinique), dont l'exposition à des chevaux malades est connue et ceux qui se sont récemment remis d'une maladie. Les chevaux cliniquement malades doivent être séparés des autres chevaux et gérés au moyen de mesures de biosécurité additionnelles.
  3. Séparation des chevaux sensibles - séparer les chevaux qui sont plus sensibles (jeunes, en gestation, âgés) d'être infectés par les autres chevaux.
Photo d'une clôture en lisse séparant des enclos.
Un boxe, un enclos distinct ou une zone clôturée peut servir à séparer des chevaux afin de réduire l'exposition et la transmission possible de maladies. Photo offerte gracieusement par Christine Acebo
Photo d'un poulain dans un pré avec d'autres chevaux.
Les jeunes chevaux sont plus sensibles à l'infection, leur régie devrait être faite de manière à réduire leur exposition à des environnements et aux autres chevaux qui pourraient représenter un risque plus élevé de maladie. Photo offerte gracieusement par Christine Acebo.

ii) Nettoyage et désinfection (par exemple, écuries, boxe, allées et remorques) - effectuer régulièrement un nettoyage et une désinfection afin de réduire le nombre d'agents pathogènes présents. Idéalement, tous les agents pathogènes devraient être détruits et éliminés par le nettoyage et la désinfection; toutefois, il peut être difficile d'y arriver. Le but est donc d'amener le niveau d'agents pathogènes sous celui qui est nécessaire pour causer des infections.

iii) Hygiène des mains - se laver les mains, utiliser des désinfectants pour les mains et, au besoin, porter des gants propres à usage unique (se laver les mains ou utiliser des désinfectants pour les mains après les avoir retirés) afin de minimiser la propagation des agents pathogènes.

Photo en gros plan d'une personne versant du désinfectant pour les mains dans sa paume d'un distributeur.
Les désinfectants pour les mains peuvent être efficaces pour réduire la propagation d'agents pathogènes, toutefois, le port de gants et le lavage des mains sont préconisés lors de travail avec des chevaux malades et des chevaux soupçonnés de maladies gastro-intestinales ou neurologiques. Photo offerte gracieusement par Daniel Schwartz D.M.V.
Photo en gros plan d'une personne mettant des gants en nitrile.
Les gants peuvent aider à réduire la propagation de maladies parmi les chevaux par l'entremise de personne et réduisent l'exposition humaine à certaines maladies zooniques. Photo offerte gracieusement par Daniel Schwartz D.M.V.

iv) Équipement de protection individuel - changer de vêtements et porter des survêtements de protection (bottes, salopettes et gants) afin de créer une barrière contre la transmission d'agents pathogènes. L'équipement de protection individuel peut servir à protéger la santé de votre cheval et la vôtre.

v) Contrôle de l'accès - contrôler l'accès à la propriété et aux chevaux afin de limiter l'exposition. Réduire les contacts, surtout ceux concernant des chevaux non résidents et ceux de leurs propriétaires ou gardiens, limiter les occasions de transmission de maladies aux animaux résidents.

Photo de 2 chevaux regardant attentivement au-dessus de la barrière en métal limitant l'accès à un pâturage recouvert de neige.
Photo offerte gracieusement par Dale Morton, Hamilton (Ontario)

vi) Flux de circulation - gérer les occasions de contact direct et indirect entre les chevaux, les personnes, l'équipement, les véhicules, les camions-remorques et les autres objets sur la propriété. Les clôtures, les portes, les voies et la signalisation peuvent aider à garder les choses là où elles doivent être.

vii) Gestion de la vermine - minimiser la vermine comme suit : en diminuant les attractifs (nettoyer la nourriture renversée et prévenir l'accumulation d'eau dans les enclos et les champs), en contrôlant l'accès aux endroits où elle peut s'établir et se reproduire (utiliser des moustiquaires pour les portes et fenêtres dans les écuries et enlever l'équipement et les débris non nécessaires) et en luttant activement contre la vermine avec des pièges, des appâts et des insecticides ou des pesticides au besoin. Les insecticides et les pesticides devraient être utilisés avec prudence et selon les recommandations du fabricant, car certains produits peuvent être néfastes en surdose pour les chevaux, les autres animaux, les humains et l'environnement.

viii) Gestion des pâturages - gérer les pâturages pour minimiser l'accumulation et la transmission d'agents pathogènes et de parasites parmi les chevaux. (Pour plus de détails, veuillez consulter la section 8.3)

B) Diminuer la susceptibilité aux maladies : la meilleure façon de diminuer la sensibilité aux maladies est de s'assurer que votre cheval a un statut sanitaire élevé. Ceci peut être accompli par les pratiques suivantes : fournir une alimentation appropriée, gérer toutes maladies sous jacentes, réduire le stress, mettre en place un programme adéquat de gestion des parasites, contrôler les conditions d'hébergement (par exemple, la température et l'humidité), fournir des soins dentaires appropriés, gérer la douleur, et veiller à l'utilisation adéquate des antibiotiques et des autres médicaments. D'autres facteurs qui ne peuvent être considérablement modifiés influencent la sensibilité des chevaux aux maladies : l'âge, le sexe, la génétique et la grossesse. Développer et mettre en vigueur un programme de prévention pour la santé des chevaux.

C) Accroître la résistance aux maladies : la vaccination est le meilleur moyen pour améliorer la résistance à certaines maladies infectieuses. Il faut administrer et entreposer les vaccins conformément au mode d'emploi sur l'étiquette pour qu'ils soient efficaces. Bien des vaccins nécessitent deux doses ou plus pour être efficaces; des vaccins de rappel pour maintenir la protection sont souvent requis sur une base annuelle ou plus fréquente. Par ailleurs, un petit nombre de chevaux ne peuvent être protégés par la vaccination parce que le vaccin n'a pu générer une réponse immunitaire suffisante, ou parce qu'il a été manipulé ou administré de manière inappropriée. Également, un faible pourcentage de chevaux ne peut être vacciné pour des raisons de santé. Afin de protéger ces animaux, il est important que la plupart des chevaux qui les entourent soient vaccinés afin d'arrêter la propagation de maladies. Développer un programme de vaccination et vacciner les chevaux contre les maladies selon une approche axée sur le risque en consultant votre médecin vétérinaire.

L'analyse du titre (niveau) d'anticorps - Il est maintenant possible de déterminer le niveau d'anticorps pour plusieurs maladies en analysant un échantillon de sang d'un cheval. Cette analyse peut aider à déterminer le moment pour effectuer un rappel de certains vaccins.

Toutefois, bien que le titre des anticorps puisse fournir certaines indications sur le niveau d'immunité (protection) pour une maladie donnée, il ne permet de montrer qu'une partie du tableau. Le niveau des anticorps nécessaire à la protection d'un cheval est encore inconnu pour de nombreuses maladies. Par ailleurs, d'autres composants du système immunitaire qui sont importants dans la défense contre les maladies, tel que l'immunité à médiation cellulaire, ne sont pas mesurés.

L'analyse du titre peut être appropriée dans certaines situations et pour certaines maladies, mais il existe des limites qui doivent faire l'objet d'échanges avec votre médecin vétérinaire.

Traiter avec la médication appropriée pour contrôler une maladie infectieuse : Il y a de nombreuses médications qui peuvent être utilisées pour aider à contrôler une maladie infectieuse, diminuant ainsi les chances de propagation aux autres chevaux. Les médicaments les plus couramment utilisés pour contrôler les infections bactériennes sont les antibiotiques. En raison du risque que des organismes infectieux développent de la résistance à plusieurs antibiotiques et causent possiblement des effets néfastes (par exemple, la diarrhée), les antibiotiques (et les autres médicaments) doivent être utilisés judicieusement et seulement selon les directives d'un médecin vétérinaire.

Une biosécurité insuffisante et inappropriée ou l'utilisation de médicament sans discernement peuvent mener à la résistance aux antimicrobiens, ce qui entraîne un effet important sur la santé humaine et animale.

Gestion de dossier - Une bonne tenue de dossiers et des protocoles écrits permettent de former le personnel sur les bons protocoles et de gérer les chevaux plus uniformément. Les dossiers écrits permettent d'évaluer, de vérifier et de modifier le programme de biosécurité au fil du temps. Les dossiers importants comprennent des renseignements sur : la vaccination, la lutte antiparasitaire (vermifuges), les dossiers de santé, l'arrivée ou le départ, les groupes de contact (par exemple les groupes de pâturage ou de mise à l'herbe dans un enclos), les protocoles de nettoyage et de désinfection, et les protocoles pour la gestion des chevaux malades ou potentiellement infectieux.

D'autres ressources sur les maladies et leur mode de transmission :

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