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2012-2014 Antimoine dans certains aliments

Résumé

Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires (PAASPA) vise à moderniser et à améliorer le système canadien de salubrité des aliments. Dans le cadre de l'initiative de surveillance accrue du PAASPA, des études ciblées sont effectuées afin de recueillir des données permettant de déceler des dangers précis dans divers aliments.

Les principaux objectifs de la présente étude ciblée étaient de produire des données de surveillance de base supplémentaires sur les concentrations d'antimoine dans les boissons, les beurres de noix et de graines, les condiments, les repas surgelés et de longue conservation à réchauffer et à servir et les fruits et les légumes transformés offerts sur le marché canadien de la vente au détail, et de comparer la prévalence et les concentrations d'antimoine avec des rapports antérieurs de l'ACIA (PAASPA, PNSRC et Projet sur les aliments destinés aux enfants).

L'antimoine est un métal que se trouve à l'état naturel dans la croûte terrestre et qui est couramment utilisé dans divers procédés de fabrication, notamment dans la production d'alliages, de batteries, comme produits ignifuges dans les plastiques et les textiles, ainsi que dans la peinture et la céramique, et dans l'émail pour les matières plastiques, les métaux et le verre . Spécifiquement pour l'industrie alimentaire, le trioxyde de diantimoine est utilisé comme catalyseur dans la fabrication du plastique de polyéthylène téréphtalate (PET). D'après des études par inhalation portant sur des animaux, le trioxyde de diantimoine a été classé comme « substance carcinogène présumée » par le Centre international de recherche sur le cancer; il n'existe cependant pas suffisamment de données scientifiques permettant de déterminer la cancérogénicité possible des composés d'antimoine par la voie d'exposition orale. Des études scientifiques précédentes ont rapporté la lixiviation de l'antimoine des emballages, surtout de ceux en PET, pour migrer dans des boissons et des produits alimentaires. Comme l'antimoine n'est pas reconnu de jouer un rôle biologique dans l'organisme humain, il y a une inquiétude croissante concernant le niveau d'exposition des humains à l'antimoine provenant de l'emballage des aliments.

L'étude sur l'antimoine dans certains aliments de 2012-2014 a visé sur les boissons, les beurres de noix et de graines, les condiments, les repas surgelés et de longue conservation à réchauffer et à servir et les fruits et les légumes transformés provenant du Canada et de l'étranger. Au total, 1 208 échantillons ont été prélevés dans des épiceries et des magasins spécialisés dans onze villes canadiennes, entre avril 2012 et mars 2014. Les échantillons prélevés étaient emballés dans divers matériaux, dont de la matière plastique, du verre, des canettes en métal ou du Tetra Pak.

Santé Canada n'a encore établi aucune concentration maximale, aucun seuil de tolérance ni aucune norme à l'égard de l'antimoine dans les aliments. Aucun des échantillons analysés dans le cadre de cette étude ne contenait une concentration détectable d'antimoine. Les résultats de cette étude et les résultats des études de l'ACIA publiés antérieurement indiquent l'antimoine est rarement trouvé dans les aliments, et lorsqu'il est trouvé, les concentrations sont très faibles.

Compte tenu qu'aucun échantillon n'a obtenu de résultats positifs quant à la présence d'antimoine, des mesures de suivi n'ont pas été jugé nécessaire.

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