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Voici la Dre Carmencita Lake, vétérinaire de l'ACIA

Je m'appelle Dre Carmencita Lake, et je ne peux pas penser à un moment où je ne voulais pas être vétérinaire.

Les animaux ont toujours fait partie de ma vie. Chiens, chats, lapins et chevaux - mes premiers souvenirs d'animaux sont ceux de nos animaux de compagnie et de ferme à Inglewood, dans la vallée de l'Annapolis en Nouvelle-Écosse, où je suis née.

Ma famille et moi déménagions souvent, mais nous avons toujours eu des animaux où que nous vivions, et ce sont ces liens qui m'ont incitée à devenir vétérinaire.

Après 20 ans de pratique privée, je suis fière que mon travail actuel à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) contribue à assurer votre sécurité et celle de vos proches.

Découvrez comment j'utilise mon expertise vétérinaire pour soutenir la santé publique et former d'autres vétérinaires et inspecteurs de l'ACIA à faire de même.

Tout mettre en place

Même si je savais que la profession de vétérinaire était ma vocation, j'ai emprunté une voie indirecte pour y parvenir.

Après avoir travaillé et étudié pour devenir zootechnicienne, j'ai travaillé quelque temps comme technicienne en santé animale. Finalement, je suis retournée aux études pour obtenir un diplôme en médecine vétérinaire de l'Atlantic Veterinary College de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard. J'ai obtenu mon diplôme en 1996, prête à me lancer dans la carrière que j'avais choisie.

J'étais impatiente d'appliquer mes compétences dans de nouveaux contextes. J'ai travaillé aux États-Unis et dans les Caraïbes, où j'avais ma propre clinique, avant de revenir au Canada. En tant que femme dans ce domaine, je suis fière d'avoir eu l'occasion de développer mon expertise vétérinaire dans des endroits uniques tout en apportant l'expérience vécue de mon propre héritage.

Je me consacre à l'apprentissage, en permanence. Forte de ces expériences variées et d'un intérêt marqué pour Une seule santé, je me suis aventurée dans le Minnesota pour obtenir une maîtrise en santé publique à l'université Walden.

L'accent que j'ai mis sur la médecine préventive et la santé publique en tant que vétérinaire a grandement influencé l'orientation de ma carrière. Je cherchais une occasion de combler l'écart entre ces passions - et l'ACIA est devenue l'environnement où je pouvais mettre cela en pratique.

Des tests à l'enseignement

En 2018, je suis devenue vétérinaire au bureau de district de l'ACIA à Abbotsford.

Mes tâches quotidiennes variaient beaucoup d'un jour à l'autre. Certains jours, je passais mon temps à interpréter et à documenter les résultats des tests effectués sur des échantillons d'animaux au bureau, tandis que d'autres jours, j'effectuais des inspections de la santé animale dans des points d'entrée, des fermes ou des installations de sous-produits animaux.

L'application du Règlement sur la santé des animaux dans divers contextes était une partie cruciale de mon poste. Aux frontières et dans les aéroports, ces règlements sont en place pour assurer un voyage sûr et sans cruauté aux animaux importés ou exportés. Par chance, j'ai également eu l'occasion de maintenir un contact direct avec les animaux, notamment les bovins, les oiseaux, les chevaux et les animaux de compagnie, grâce à des examens fréquents.

Maintenant, je me suis établie à Ottawa et je travaille comme spécialiste nationale de la formation. J'élabore et distribue du matériel de formation aux vétérinaires et aux inspecteurs de l'ACIA.

Lorsque je le peux, je retourne à mon bureau de district et j'apporte mon aide dans le cadre des priorités clés. Je joue un rôle actif dans la préparation des interventions en cas d'éclosion de maladies animales, comme la grippe aviaire, en tant que coresponsable de l'équipe de confinement biologique en Colombie-Britannique.

En résumé : Je travaille constamment à l'enrichissement de la santé publique. Cela signifie que la communication avec les installations que j'inspecte et les personnes avec lesquelles je travaille est cruciale, que ce soit par courriel, par téléphone ou en personne.

Une passion pour la santé publique

Lorsque j'ai terminé mes études de médecine vétérinaire, je n'avais pas envisagé de travailler à l'ACIA. Ce n'est que lorsque j'ai parlé à d'anciens camarades de classe et à des collègues dans le domaine qui travaillaient à l'Agence que je me suis retrouvé dans cette direction.

Le passage au secteur public, après avoir passé près de 20 ans en pratique privée, a été un changement bienvenu, quoique important. Aborder la santé animale d'un point de vue populationnel plutôt qu'individuel et savoir que notre travail contribue à la santé et à la sécurité des Canadiens est très inspirant. De plus, je travaille avec une équipe de collègues incroyables.

À l'ACIA, il existe également de nombreuses possibilités d'élargir mon travail en faisant du bénévolat. Je suis membre de comités et de réseaux qui me permettent d'établir des liens avec mes collègues de façon significative. L'automne dernier, j'ai dirigé une étude de six semaines sur le livre de Brian King, The Art of Taking It Easy, à laquelle ont participé des dizaines d'employés de l'ACIA.

Compte tenu de l'ampleur des tâches qui m'incombent, je considère chaque jour comme une occasion d'apprendre quelque chose de nouveau. Mais le savoir s'accompagne de responsabilités. J'assume la mienne en partageant ma passion et mon expertise dans le domaine des sciences animales et vétérinaires par le biais de l'enseignement.

En tant que vétérinaire, je suis fière de représenter mon ethnicité, mon genre et mes origines néo-écossaises. J'espère être un exemple pour ceux qui suivent ma voie.

Si vous êtes un vétérinaire en herbe ou en exercice, envisagez une carrière à l'ACIA. Surveillez les dernières offres d'emploi et communiquez avec notre équipe de recrutement de vétérinaires pour en savoir plus sur les trajectoires de carrière possibles qui vous attendent.

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