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Vos questions, nos réponses

Plus tôt cette année, nous vous avons demandé de nous poser des questions. Dans ce balado, nous y répondons!

Nous avons consulté des experts à travers l'ACIA pour obtenir des réponses sur les voyages avec des aliments, l'étiquetage de l'alcool, les nourritures pour animaux, les couvoirs, les rappels d'allergènes et bien plus encore.

Vos questions, nos réponses - Transcription audio

Michelle Strong (co-animatrice) : Dans cet épisode, nous répondons à vos questions.

Michelle : Quelles sont les 10 principales allergies?

Greg : Qu'est-ce que je devrais faire si je trouve un insecte ou une plante inhabituelle?

Michelle : Si un chat ou un chien prend une bouchée de votre nourriture, pouvez-vous continuer à la manger ensuite?

Greg : Si j'achète des semences en ligne, est-ce que c'est ma responsabilité de m'assurer que je suis autorisé à le faire?

Michelle : Vous est-il déjà arrivé d'acheter une bouteille de vin et de vous demander combien de calories elle contient, ou pourquoi il n'y a pas la liste complète des ingrédients?

Greg : Allô, c'est moi, Greg.

Michelle : Et c'est moi, Michelle, et vous écoutez Inspecter et Protéger.

Greg : Un balado où l'on aime parler de plein de choses. Mais surtout de la santé des plantes, la santé des animaux et la salubrité alimentaire.

Michelle : Au mois de février, nous vous avons demandé de nous demander n'importe quoi. Et aujourd'hui, nous vous répondons. Ensemble, Greg et moi avons discuté avec des experts à travers l'agence pour obtenir des réponses à vos questions.

Michelle : Vos questions nous sont parvenues par le biais de commentaires et de message directs dans les médias sociaux, ainsi que par notre équipe des sondages publics, qui nous a fait parvenir vos questions les plus populaires par courriel. Donc nous les recevons d'un peu partout. Pour des raisons de confidentialité, nous n'utiliserons que les initiales de vos noms et la plateforme sur laquelle vous avez communiqué avec nous.

Michelle : Commençons avec un sujet assez populaire… les allergies.

Jean-Louis Michaud (Invité) : Ok alors bonjour. Je suis Jean-Louis Michaud. Je travaille comme Chef des opérations au bureau de la salubrité et des rappels des aliments.

Michelle : Alors bonjour Jean-Louis, merci d'être ici avec nous pour parler des allergies et des alertes. S.R.G. sur Facebook nous demande lorsqu'une alerte est lancée pour signaler la présence d'ingrédients allergènes dans un produit alimentaire, peut-on continuer à le consommer sans danger si l'on n'a aucune allergie alimentaire?

Jean-Louis : Oui, tout à fait. Parce que si l'on rappelle un produit, donnons un exemple concret, pour des arachides non déclarées. Évidemment, si moi je n'ai aucune allergie aux arachides, il n'y a aucune raison qui m'empêche de consommer le produit, bien évidemment. Dans les avis de rappel qu'on émet, on met toujours la raison et parfois c'est un, deux ou plusieurs allergènes qui peuvent être impliqués. Il ne faut pas juste se fier au titre de l'alerte aux allergies. Il faut aller voir un petit peu plus loin et lire. Et si je ne suis pas allergique à quoi que ce soit ou encore à l'allergène non déclaré, il n'y a aucune raison qui m'empêche de le consommer.

Michelle : Savez-vous, Jean-Louis, quelles sont les 10 principales allergies?

Jean-Louis : Tout à fait. En fait, il y en a un peu plus que dix et on les retrouve dans notre site web de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Mais pour en nommer quelques-uns, évidemment. Les arachides, c'est un allergène qui touche beaucoup de gens, le blé, le lait. On parle d'allergie au lait, non pas de l'intolérance au lactose, mais bel et bien de l'allergie au lait. La moutarde aussi fait partie maintenant des allergènes. Et les noix. Et si on regarde un site Web, entre autres pour les noix, on donne une liste de noix qui nous préoccupe le plus, soit les amandes, les noix braisées, les noix de cajou, etc. Donc ce n'est pas l'ensemble des noix qui causent des allergies ou qui sont parmi les allergènes prioritaires, mais parmi ceux de la liste, on a les œufs bien évidemment, le poisson, le sésame, le soja. Et dans les produits plus synthétiques, le sulfite fait partie des allergènes.

Michelle : Sur le sujet des allergies, nous avons reçu une deuxième question. K.R. dans Facebook nous demande : pourquoi la mention « peut contenir des allergènes » est-elle optionnelle au Canada? Puisque cette question était plutôt adressée à Santé Canada, nous avons communiqué avec nos collègues là-bas. Voici leur réponse :

Michelle : Les mentions " peut contenir " pour les allergènes ne sont pas considérées optionnelles si l'aliment peut présenter un risque pour les consommateurs allergiques. Santé Canada affirme que le fabricant d'un aliment qui est ou peut être contaminé par un allergène alimentaire a la responsabilité, en vertu de la Loi canadienne sur les aliments et drogues, d'avertir les consommateurs allergiques. Les aliments préemballés qui contiennent un allergène alimentaire prioritaire à la suite d'une contamination croisée, et qui ne comportent aucune mise en garde sur leur étiquette feraient l'objet de mesures relatives à la conformité de la loi par l'ACIA.

Michelle : Ok, passons à notre prochain sujet… Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce que signifient les différentes dates figurant sur les emballages de vos aliments? Écoutez bien notre prochaine invitée.

Annie Locas (invitée) : Bonjour, mon nom est Annie Locas et je suis gestionnaire nationale à la Direction des sciences de la salubrité des aliments.

Michelle : Alors Laura, nous avons une question de C.B. dans Facebook. Pourquoi n'est-il pas obligatoire d'indiquer les dates de fabrication ou de production sur l'étiquette de tous les produits?

Annie : C'est une excellente question. L'information relative aux dates sur les aliments préemballés est un moyen très important de communiquer avec les consommateurs. Il faut donc trouver un juste milieu entre fournir suffisamment d'informations aux consommateurs pour qu'ils puissent prendre leurs décisions et éviter d'imposer une charge inutile à l'industrie. Mais certains aliments doivent être étiquetés. Il s'agit notamment des dates « meilleur avant », des dates de péremption ou des dates de fabrication dans certains cas.

Michelle : Y a-t-il des types d'aliments spécifiques pour lesquels il est obligatoire d'indiquer la date de production?

Annie : Oui! Par exemple, certains produits de viandes et certains produits de la mer, comme les palourdes et les huîtres, doivent porter une date de fabrication ou de production, ou une date de récolte dans le cas des produits de la mer. Vous avez probablement remarqué, comme moi, que de nombreux aliments comportent une date de fabrication parce que cette information est importante pour les consommateurs et qu'elle peut être ajoutée volontairement.

Michelle : Nous avons reçu une autre question sur les dates d'emballage, d'un autre utilisateur de Facebook. Il nous demande : Devrions-nous retirer l'étiquette « meilleur avant », sur certains produits? Par exemple, je viens de finir mon pichet de sirop d'érable marqué « meilleur avant » le 16 février 2021, soit il y a bien plus d'un an. Et il a toujours bon goût. Et je n'ai jamais été malade après en avoir mangé.

Annie : Les dates « meilleur avant », indiquent des éléments tels que la fraîcheur et le goût. Elles sont obligatoires pour les aliments préemballés dont la durée de vie est de 90 jours ou moins. Mais nous les voyons souvent sur des aliments dont la durée de vie est supérieure à 90 jours, comme le sirop d'érable. Ces dates peuvent donc être ajoutées volontairement dans ce cas. Une date « meilleur avant » vous indique que l'aliment non ouvert conservera sa fraîcheur, son goût, ses qualités nutritionnelles et tout autre élément revendiqué par le fabricant jusqu'à cette date. Mais comme vous pouvez l'imaginer, la durée de conservation peut changer une fois que l'aliment a été ouvert. Donc, si vous avez entreposé vos aliments correctement, vous pouvez les consommer en toute sécurité après la date limite de consommation.

Michelle : Notre prochaine question est très intéressante. C.B, dans Facebook, nous demande : Pourquoi n'est-il pas obligatoire pour les produits alcoolisés de divulguer tous les ingrédients sur l'étiquette? Par exemple, vous est-il déjà arrivé d'acheter une bouteille de vin et de vous demander combien de calories elle contient, ou pourquoi il n'y a pas la liste complète des ingrédients? Nos collègues de Santé Canada nous ont également aidés à répondre à cette question ! Voici ce qu'ils ont partagé avec nous :

Michelle : Au niveau fédéral, Santé Canada réglemente l'alcool comme un aliment en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Les boissons alcoolisées standardisées comme la bière, le vin, la vodka, le gin, le rhum et le whisky n'ont pas besoin de présenter une liste d'ingrédients sur l'étiquette parce qu'il existe des normes de composition pour ces types d'alcool, ce qui signifie qu'ils ont des exigences strictes quant aux ingrédients et aux procédés de fabrication autorisés. En revanche, les boissons alcoolisées non normalisées comme les liqueurs à la crème, les martinis ou les mojitos, nécessitent une liste complète des ingrédients et de leurs composants. Et si la boisson alcoolisée fait l'objet d'une allégation relative à la teneur en nutriments, par exemple une bière avec très peu de glucides, ce qui est de plus en plus fréquent de nos jours, elle doit comporter un tableau de la valeur nutritive. Ils devront également indiquer sur l'étiquette si des allergènes prioritaires ont été utilisés dans la boisson, ce qui pourrait être mentionné dans une déclaration "peut contenir", plutôt que dans une liste d'ingrédients.

Michelle : Nous avons reçu une autre bonne question pour Santé Canada. R.V. dans Facebook nous demande : si un chat ou un chien prend une bouchée de votre nourriture, pouvez-vous continuer à la manger ensuite? J'ai un chien et je me suis souvent demandé la même chose. Ça me rappelle un peu aussi le film Beethoven où un enfant partage sa crème glacé avec un Saint-Bernard. Et bien, Santé Canada nous répond que si un animal atteint votre nourriture et en prend une bouchée, votre nourriture est maintenant malheureusement contaminée. Ne la mangez pas. La raison? Les animaux domestiques sont parfois porteurs de germes qui peuvent vous rendre malade.

Michelle : Et ceci est une transition parfaite à notre prochain sujet… un sujet sur lequel nous recevons beaucoup de questions, ici à l'ACIA. La nourriture pour animaux de compagnie.

Faïza Aklil (invitée) : Mon nom est Faïza Aklil. Je suis vétérinaire principal, chargée des contrôles à l'importation des produits et sous-produits d'origine animale dans la section importations et exportations en santé des animaux, dans la division des affaires internationales au sein de l'ACIA.

Michelle : Super. La première question : quel rôle joue l'ACIA dans la nourriture pour les animaux de compagnie?

Faïza : Bonne question. L'ACIA n'a aucune autorité légale dans la fabrication, au niveau domestique ou national, des aliments pour animaux de compagnie. À l'heure actuelle, il faut savoir qu'il n'y a pas de législation canadienne unique ou globale qui réglemente donc cette fabrication d'aliments qui sont destinés à la vente ou à la consommation à l'échelle canadienne. Mais il faut également noter que les aliments pour animaux de compagnie qu'on voit sur les étalages sont pour la plupart du temps fabriqués dans des établissements qui sont éligibles à l'exportation pour d'autres pays ou ils sont également importés à partir de pays tierces. Et dans les deux cas, que ce soit pour l'importation ou l'exportation, l'ACIA, dans ce cas-là, joue un rôle et réglemente l'importation en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments.

Michelle : Donc, d'après ce que je comprends, l'ACIA joue un rôle dans la nourriture pour animaux de compagnies seulement au niveau de la prévention de maladie animale?

Faïza : Oui.

Michelle : Merci beaucoup Faïza. Avant de passer à notre prochain sujet, je veux mentionner aussi que, même s'il n'y a pas de législation canadienne qui réglemente la nourriture d'animaux de compagnies, les fabricants canadiens sont membres de l'Association canadienne d'aliments pour animaux de compagnies, et ils suivent les normes de l'Association américaine de contrôle des aliments pour animaux.

Michelle : Êtes-vous prêt pour notre prochain sujet? Écoutez-bien, car celui-ci est pop-POULE-aire avec les propriétaires de poulets.

Cynthia Philippe (invitée) : Donc merci Michelle. Donc mon nom est Cynthia Philippe. Je suis vétérinaire aviaire depuis de nombreuses années.

Michelle : Merci Cynthia. Ma question pour toi provient de B.B., dans Facebook : Le recyclage de vieilles poules pondeuses commerciales est-il prudent? Et, pourrais-tu aussi expliquer qu'est-ce que c'est, une poule pondeuse?

Cynthia : Bien sûr. Donc quand on parle de poules pondeuses, on fait référence à des lignées qui sont sélectionnées pour la ponte. Maintenant est ce qu'on peut recycler des vieilles poules pondeuses? Est-ce que c'est prudent de le faire? Mais oui, ça peut se faire, donc on parle de poules pondeuses recyclées qui ont déjà fait un cycle de ponte. C'est sûr qu'elles vont produire des œufs, mais elles vont en produire un peu moins.

Michelle : Donc en parlant de poulets, la grippe aviaire est un sujet populaire en ce moment. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur cette maladie? Nous donner quelques conseils de prévention pour ceux qui possèdent des poulets?

Cynthia : Bien sûr, la grippe aviaire, c'est une infection virale qui est causée par le virus de l'influenza aviaire et c'est une maladie très contagieuse. Alors, premièrement, garder vos oiseaux séparés des oiseaux sauvages. Il faut garder en tête que la sauvagine et les oiseaux migrateurs, ce sont les principaux vecteurs ou porteurs de la maladie. Donc, gardez l'environnement où vos oiseaux sont gardés propres, leurs mangeoires, leurs abreuvoirs propres et vous aussi. Ensuite, soyez capable de reconnaître, de détecter les signes cliniques et de les rapporter aussitôt soit à votre vétérinaire local, soit à l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Et finalement, c'est encore l'idée de séparation. C'est vos oiseaux, leurs abreuvoirs, leurs mangeoires d'un côté, complètement séparées des oiseaux sauvages.

Michelle : Cette prochaine question est pour les voyageurs ou ceux qui ont de la famille dans d'autres pays. J'ai recontacté Faïza, notre experte en produits et sous-produits animaux.

Michelle : Donc dans Facebook, on a reçu la question : « Est-ce que je peux apporter des rôtis de bœufs, du poulet ou des pommes de terres congelées de la Barbade? » Donc ça, c'était une question dans Facebook de C.D. Puis on se demande, peut-on rapporter des produits et des sous-produits animaux lorsqu'on voyage en provenance d'autres pays?

Faïza Aklil (invitée) : Il faudrait que ce soit une viande cuite préparée commercialement, c'est-à-dire que ce n'est pas de la viande qui a été cuite en cuisine, qui est dans un petit plat qu'on ramène avec nous. Ceci serait rejeté aux postes frontaliers. Donc un maximum de 20 kilos de viande cuite préparée commercialement, c'est-à-dire commercialement stérile, dans des camps, dans un emballage hermétiquement scellé. Ces produits-là peuvent être autorisés et il faut qu'ils soient très bien emballés et doivent comporter des marques d'identification pour que, à l'arrivée au niveau du poste frontalier, on arrive à identifier le type de viande et tous les contenants qui sont dans cet emballage. Encore une fois, comme je disais, les viandes fraîches séchées ou les viandes de salaison ne sont pas autorisées. Il y a eu beaucoup de demandes, surtout en provenance de l'Italie, qui est très réputée pour les salaisons, mais malheureusement ces produits ne sont pas autorisés.

Faïza : Nous dirons que jusqu'à 20 kilos par voyageur de produits de viandes et de volaille. Donc ça comprend les viandes fraîches, qui peuvent être importées des États-Unis pour usage personnel. Bien sûr, le contenu doit clairement être étiqueté avec une preuve que le produit est vraiment originaire des États-Unis. Si l'on parle des pays d'Europe ou d'autres pays et maximum de 20 kilos de viande cuite, cette fois-ci, on n'autorise pas la viande fraîche.

Michelle : Super merci. Merci de vous être jointe à nous.

Michelle : Notre prochain sujet est pour tous les amateurs de plantes. Je sais que plusieurs d'entre nous ont développé une vraie passion pour le jardinage, extérieur ou intérieur, pendant la pandémie.

Mireille Marcotte (invitée) : Oui, mon nom c'est Mireille Marcotte. Je suis gestionnaire de l'équipe responsable des exportations des produits forestiers et horticoles.

Greg : Bienvenue Mireille! Aujourd'hui, il y a une question au sujet des plantes. Quelles sont les exigences en matière d'importation et d'exportation des plantes ou des graines?

Mireille : Alors en fait, ça varie beaucoup selon l'origine des semences. La première étape, c'est toujours de contacter le bureau local de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Ils vont pouvoir vous informer sur les exigences à suivre pour pouvoir exporter vos semences ou pour pouvoir en importer. Vos semences pourraient avoir besoin d'être accompagnées par un certificat phytosanitaire, par exemple, et par Areva. Il pourrait être nécessaire qu'un test soit fait pour s'assurer que ce qui est dans les semences est exempt d'organismes nuisibles. Donc, c'est toujours important de vérifier les exigences à l'avance pour s'assurer qu'il n'y a pas de problèmes à l'importation ou à l'exportation.

Greg : Je sais qu'avec la pandémie, c'est un passe-temps pour beaucoup de monde de collectionner des plantes. Si j'achète des semences en ligne, est-ce que c'est ma responsabilité de m'assurer que je suis autorisé à le faire?

Mireille : Tout à fait. Si vous voulez importer des plantes dans d'autres pays, il faut s'informer à l'avance de quelles sont les exigences. Un certificat phytosanitaire pourrait être requis. Par exemple, si vous ne respectez pas les conditions, les semences ou les plantes pourraient être détruites quand elles arrivent à la frontière. La même chose pour les exportations. Si on veut exporter des plantes vers les États-Unis, par exemple, souvent ça prend un certificat phytosanitaire qui accompagne les plantes.

Greg : Est-ce que je pourrais être condamné à une amende ou quelque chose pour avoir fait cela?

Mireille : Oui, c'est possible. Probablement pas pour une première offense, mais si ça arrive de façon répétée, il y a des pénalités pécuniaires qui pourraient être émises. Aussi, il faut penser aux risques à l'environnement, si vous importez des semences ou des plantes qui sont envahissantes. Ça peut se répandre dans l'environnement et affecter la biodiversité.

Michelle : Est-ce que vous portez attention aux plantes et insectes autour de vous? Cette prochaine question est pour ceux qui ont remarqué une espèce exotique, inhabituelle ou envahissante dans les alentours.

Bruno : Bonjour, je m'appelle Bruno Gallant. Je fais partie de la section des espèces exotiques envahissantes au sein de la Division de la protection des végétaux.

Greg : Ok, merci beaucoup. Alors aujourd'hui, on parle d'une question qu'on reçoit assez souvent : Bien, qu'est-ce que je devrais faire si je trouve un insecte ou un végétal inhabituel?

Bruno : Oui, c'est une très bonne question. Puis ce qu'on devrait faire, c'est contacter le bureau local de l'ACIA. Juste pour nous aviser de ce que vous avez trouvé finalement. Parce qu'on a certainement intérêt à savoir ou avoir connaissance des espèces qui ne sont pas normalement ici ou qui ne devraient pas être ici. Parce qu'en identifiant ces espèces-là, on va être en mesure de pouvoir déterminer si elles posent un danger pour l'environnement et pour la santé des végétaux au sein du Canada. Ces espèces-là peuvent arriver au Canada par différents moyens. Puis, c'est sûr que si plus de gens au Canada qui sont des amis de l'environnement, et qu'ils observent quelque chose qui n'est pas correct, tu sais des choses qu'ils n'ont jamais vu dans le passé. C'est ce genre de situation là qu'on aimerait savoir. Puis pour nous donner davantage d'opportunités de pouvoir agir et de prévenir avant qu'ils soient ici en permanence.

Greg : Existe-t-il des applications ou des sites Web que les gens peuvent utiliser afin d'identifier des espèces?

Bruno : Oui, il y a différentes applications et il y a notamment INaturalist et aussi, EDDMapS. Ce sont des applications qu'on peut télécharger dans nos téléphones cellulaires, puis inscrire dans ces applications de l'information sur ce qu'on a trouvé dans l'environnement et puis même avoir une communication avec des experts qui peuvent nous aider à identifier différentes espèces.

Greg : Merci beaucoup Bruno. Bonne journée.

Bruno : Merci!

Michelle : Et c'était la dernière question pour aujourd'hui! Ce fut super intéressant d'apprendre la réponse à tous ces questions. Si vous avez aimé cet épisode et que vous avez d'autres questions, écrivez-nous dans les médias sociaux en utilisant le mot-clic #InspecterEtProtéger pour que nous puissions chercher à répondre à vos questions dans un prochain épisode.

Michelle : Vous écoutez Inspecter et protéger, le balado officiel de l'ACIA, où nous discutons de la salubrité des aliments, de la santé des animaux et de la protection des végétaux. À bientôt!

[Fin de l'enregistrement]

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