Sélection de la langue

Recherche

Voici Shae Wasyliw, inspectrice de l'hygiène des viandes de l'ACIA

J'ai toujours voulu travailler avec les animaux. Une enfance remplie de pêche, de chasse et d'aide à la ferme d'un ami de la famille dans les magnifiques contreforts du sud de l'Alberta y est pour beaucoup.

Tout au long de mes études secondaires et postsecondaires, j'ai développé un lien encore plus fort avec les animaux et l'environnement. J'étais déterminée à en apprendre le plus possible sur les industries de l'agriculture et de l'élevage.

Le travail acharné porte ses fruits. Je suis maintenant éleveuse de bovins et inspectrice de l'hygiène des viandes à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Ce n'est peut-être pas la combinaison que j'avais imaginée plus jeune, mais je suis ravie de pouvoir vivre l'agriculture sous tant d'angles différents. En tant qu'inspectrice, je vois un autre aspect de l'agriculture tout en contribuant à la santé publique.

Par-dessus tout, je suis restée fidèle à mon rêve de toujours, celui d'intégrer mon amour des animaux dans mon travail.

Pas un chemin linéaire

En grandissant à High River, en Alberta, les animaux étaient une présence constante dans ma vie. Je passais beaucoup de temps dans une ferme voisine où j'ai assumé de plus en plus de responsabilités au fil des ans.

De l'âge de 10 ans jusqu'à la fin de mes études secondaires, j'ai fait partie des 4-H du Canada. Cet organisme à but non lucratif a pour mission de donner aux jeunes les moyens d'être des leaders responsables, attentionnés et actifs qui apportent des changements positifs dans le monde qui les entoure. Ce fut une expérience incroyable, et j'ai fini par passer de la science vétérinaire à l'agriculture et à la durabilité.

En m'aventurant à l'université, j'ai exploré différentes avenues. J'ai obtenu un diplôme en technologie des sciences animales avec une spécialisation en science du bœuf au Lakeland College en 2019. J'y suis ensuite retournée pour obtenir un diplôme en commerce agricole en 2020.

Les deux programmes m'ont permis d'acquérir une formation pratique, ce qui m'a fait prendre conscience d'une chose très importante : la poursuite d'une carrière avec des animaux n'est pas un chemin fixe. Il existe de nombreuses options, et se familiariser avec différents domaines fait partie du voyage.

Bien qu'il n'ait pas été facile de tracer mon chemin dans ce secteur en tant que jeune femme, j'ai déjà parcouru un long chemin et je continue d'apprendre de ceux qui m'entourent, tout en offrant ma nouvelle perspective et en contribuant au changement.

Avant que les produits n'arrivent dans vos épiceries

Après mes études, j'ai joint l'ACIA en tant qu'inspectrice de l'hygiène des viandes.

Je travaille principalement dans une usine de transformation du bœuf, où je vérifie la conformité aux règlements sur l'hygiène des viandes par des méthodes d'échantillonnage, d'inspection et de prévention de routine. À ce stade de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, je contribue à faire en sorte que les produits qui se retrouvent sur les tablettes des épiceries soient propres à la consommation.

Pour ce faire, je procède à des inspections post-mortem afin d'identifier les défauts pathologiques qui ne peuvent être détectés au premier coup d'œil. Têtes, langues, cœurs, reins, foies et poumons… il est fascinant de vérifier tous les indicateurs d'un animal en bonne santé.

S'il y a des signes de contamination ou de pathologie possible, je retire l'animal de la chaîne ou je retiens le produit concerné pour une analyse plus poussée afin de préserver la sécurité des consommateurs.

On fait parfois appel à moi pour d'autres priorités, comme la récente intervention contre l'influenza aviaire (grippe aviaire) dans l'Ouest canadien, afin d'aider mes collègues inspecteurs de l'ACIA à effectuer un travail essentiel en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

En surveillant les oiseaux sauvages et les troupeaux commerciaux et en appliquant les mesures de biosécurité, les inspecteurs en première ligne de la lutte contre la grippe aviaire contribuent à prévenir la propagation de la maladie. Lorsqu'une épidémie se déclare, les inspecteurs travaillent avec le producteur concerné pour s'assurer que les oiseaux infectés sont détruits sans cruauté et éliminés, et que les locaux sont correctement désinfectés.

Connaître ma valeur

C'est passionnant de faire partie de la nouvelle génération de l'industrie bovine. Je sais qu'en rejoignant des collègues riches d'expérience, je forge mon propre parcours.

En même temps, je suis ravie de travailler pour une organisation qui inspecte les aliments afin de détecter les risques de salubrité, qui intervient en cas de maladies animales qui pourraient menacer nos troupeaux et qui aide à soutenir l'accès aux marchés internationaux pour des produits de haute qualité comme le bœuf canadien.

De nos jours, la plupart des lieux de travail sont composés d'employés de plusieurs générations. J'ai appris que plus nous pouvons partager nos expériences et garder l'esprit ouvert, plus nous pouvons accomplir ensemble ce qui fait la différence pour les Canadiens.

Avec chaque morceau de bœuf que j'inspecte, je sais que je contribue à faire en sorte que les barbecues et les dîners de spaghetti qu'ils organisent dans leur cour soient sans danger, d'un océan à l'autre!

En savoir plus

Plus d'Inspecter et protéger

Date de modification :