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La science communautaire : plus qu'un passe-temps

« Tu vas marcher dans le parc. Tu vas marcher dans la forêt. T'arroses tes plantes. Tu jardines. Tu tonds ta pelouse. Tu vas regarder; tu vas faire des observations sur des choses qui te semblent inhabituelles. Donc si tu vois une tache jaune sur une feuille, ça peut peut-être dire qu'il y a une problématique. S'il y a un trou dans un tronc d'arbre ou si tu vois sur une tige de plante de tomate, un insecte qui t'apparaît inconnu. »

Dr Pierre Bilodeau, Directeur exécutif, Direction des sciences de la santé des végétaux, ACIA

Donc, vous ne vous considérez pas scientifique? Repensez-y. Dans ce balado, Dr Pierre Bilodeau explique comment certaines applications peuvent vous aider à faire des découvertes dans votre propre jardin.

La science communautaire : plus qu'un passe-temps – Transcription audio

Coanimateur (Greg Rogers) : La science communautaire, c'est quoi au juste?

Coanimatrice (Michelle Strong) : Comment pouvez‑vous participer à la protection des végétaux au Canada?

Greg : Quelles applications pouvez-vous utiliser pour faire des découvertes scientifiques chez vous dans votre jardin?

Michelle : Bienvenue à Inspecter et protéger, le balado officiel de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, qui traite de la salubrité des aliments, de la santé des végétaux et de celle des animaux.

Greg : Je m'appelle Greg Rogers.

Michelle : Et je m'appelle Michelle Strong. Nous sommes en communications à l'ACIA, et nous sommes ravis de présenter cette série discutant du travail que fait l'Agence, comment et pourquoi elle le fait, et de la façon dont ça vous concerne, votre famille et vous.

Aujourd'hui nous parlons de la science communautaire et de la façon dont nous pouvons tous participer à la protection des ressources naturelles au Canada—que vous ayez un diplôme en sciences ou non.

Greg : Nous parlons avec Pierre Bilodeau, Directeur exécutif des Sciences de la santé des végétaux, ici à l'Agence. Pierre, bienvenue dans ce balado.

Michelle : Pierre, j'aimerais commencer notre discussion au sujet de la science communautaire et de ce qu'elle signifie pour vous, mais d'abord, dites-nous en premier ce que vous faites à l'ACIA?

Invité (Dr Pierre Bilodeau) : Mon titre officiel, je suis directeur exécutif des activités au niveau de la direction de la science de la santé des végétaux. Donc c'est un gros titre. Ce que je fais, je gère une quarantaine de personnes dans la Direction des sciences et nous gérons quatre activités principales, dont les évaluations de risques pour certaines problématiques au niveau de la science de la santé des végétaux.

On donne des avis conseils à nos superviseurs au gouvernement par rapport à la science de la santé des végétaux. On fait des évaluations de risques et on fait aussi des activités de recherche soit à l'intérieur de l'agence pour des problématiques pour lesquelles on a l'expertise, ou en collaboration avec d'autres chercheurs à l'extérieur de l'agence.

Greg : Alors on parle de la science communautaire, ou science citoyenne, en matière de santé végétale. Pouvez-vous nous dire ce que cela signifie?

Pierre : La science c'est l'étude de la nature et du comportement des choses naturelles et la connaissance qu'on en obtient. Donc finalement c'est tout ce qui est autour de nous a un aspect scientifique.

L'aspect communautaire vient du fait que t'as pas nécessairement besoin d'avoir un doctorat ou des hautes études pour faire de la science. N'importe qui, n'importe quel citoyen, dans sa propre communauté, son propre environnement, peut faire de la science. Donc lorsqu'on parle de la science communautaire au niveau de la science de la santé des végétaux, ça peut signifier pour n'importe qui à l'intérieur de tes activités quotidiennes.

Tu vas marcher dans le parc. Tu vas marcher dans la forêt. T'arrose tes plantes. Tu jardines. Tu tonds ta pelouse. Tu vas regarder; tu vas faire des observations sur des choses qui te semblent inhabituelles. Donc si tu vois une tache jaune sur une feuille, ça peut peut-être dire qu'il y a une problématique. S'il y a un trou dans un tronc d'arbre ou si tu vois sur une tige de plante de tomate, un insecte qui t'apparaît inconnu. Donc ça c'est faire les observations.

Michelle : Je suis allée prendre une marche l'autre jour avec mon amie et j'ai vu un arbre avec des tourbillons dessus. Là ça m'a fait réfléchir : c'est peut-être l'œuvre de l'agrile du frêne. Alors j'ai pris une photo de l'arbre et aussi parce que mon chien reniflait autour et je ne peux jamais avoir trop de photos de mon chien. Mais l'arbre que j'ai vu, c'est quelque chose qui pourrait être considéré comme une partie de tout ça? Et est-ce que je peux envoyer ma photo à l'ACIA pour la vérifier?

Pierre: Oui c'est certainement que—bien ça fait partie de la dernière étape de la science communautaire, donc l'aspect qui faut partager notre découverte avec d'autres personnes. Donc ça serait important pour toi—il y a plusieurs choses que tu peux faire. Tu peux regarder sur le site internet de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Est-ce que cette observation-là ressemble à des espèces qui sont déjà réglementées dans ton environnement?

Tu es capable de trouver ça sur notre site internet et là, et si t'es pas certaine, tu peux prendre cette photo-là et nous l'envoyer à nous à l'Agence ou l'envoyer à un entomologiste ou à quelqu'un, un expert qui est dans ta région, dans ta province ou dans une université proche de où tu es, puis de faire valider l'observation que tu as trouvé pour déterminer : est-ce que c'est une espèce envahissante réglementée?

Greg : Est-ce qu'on peut discuter de la raison pour laquelle l'Agence d'inspection des aliments est concernée dans tout ceci? Je pense qu'il y a parfois de la confusion en raison du nom de l'Agence. C'est quoi le contexte ici?

Pierre : Bien la santé des végétaux c'est très important pour le Canada. On est un grand pays et puis ça nous prend quelqu'un qui s'occupe de la santé des végétaux—autant les végétaux qu'on produit de façon commerciale, donc le blé, l'avoine, etc. que l'environnement, les forêts, les prairies, etc.

Donc l'Agence canadienne d'inspection des aliments, c'est l'organisation nationale qui est mandatée par le gouvernement du Canada et par la Convention internationale pour la protection des végétaux, pour protéger la santé des végétaux au Canada. C'est dans notre mandat de faire ça.

Michelle : Si l'on revient à l'idée de la science communautaire : quelles sont les incidences potentielles qu'une personne peut réellement avoir en faisant des observations dans sa vie quotidienne et en déclarant ce qu'elle voit? Avez-vous des exemples tirés du monde réel de la façon dont cela fonctionne, et quelle en est l'incidence?

Pierre : Un des exemples que je peux vous donner c'est celui de longicorne asiatique. Donc en 2013, le longicorne asiatique a été trouvé dans la région de Toronto, Mississauga pour être particulier, et c'est à travers un scientifique communautaire qui a fait la découverte, qui nous a envoyé l'information. Et on a été capable, à ce moment-là, de mettre un plan d'éradication en place. Et en 2020 l'Agence a été capable d'annoncer qu'on avait réussi à éradiquer l'introduction du longicorne asiatique dans la région de Toronto. Donc c'est à cause d'une détermination par un chercheur scientifique communautaire qu'on a été capable de prendre action et d'éviter des impacts économiques énormes dans cette région-là.

Greg : Donc, maintenant on sait que l'éradication est le meilleur scénario possible, mais en cas où l'éradication est impossible, pourquoi est-ce que c'est tout de même important de déclarer les insectes ou les plantes?

Pierre : L'Agence canadienne d'inspection des aliments a deux mandats importants. Le premier c'est de protéger notre environnement et le deuxième c'est de faciliter l'accès au marché pour les produits canadiens. Donc pour nous, même s'il y a quelque chose qui est établie, une espèce envahissante qui est établie dans une région du Canada, peut-être qu'on veut éviter que cette espèce-là s'établisse dans une autre région. Parce que de cette façon-là, ce qui est produit dans cette autre région-là, on peut dire il y a pas de cette espèce envahissante-là. Et au niveau du marché international, on est capable de déterminer que cette région-là est libre de cette peste-là, donc on peut exporter nos produits plus facilement d'une région où l'espèce envahissante n'est pas présente.

Michelle : Donc si on peut pas s'en débarrasser, on peut peut-être la contrôler, garder dans une région seulement?

Pierre : Exactement, c'est ce qu'on a fait. C'est ce qu'on fait présentement avec plusieurs espèces. L'agrile du frêne, par exemple, qui avait été identifiée dans la région de l'Ontario, on a mis en place des zones réglementaires et c'est pour ça qu'on dit aux citoyens canadiens : bougez pas le bois de poêle.

Pas parce qu'on veut pas qu'ils apportent le bois de poêle, mais que dans le bois de poêle, il pourrait y avoir des espèces envahissantes que si tu vas d'une zone qui est réglementée à une zone qui est pas réglementée, tu pourrais toi-même transférer cette espèce-là puis que là son territoire d'envahissement va grandir.

C'est qu'à l'Agence on a à peu près 3 000 inspecteurs à travers tout le Canada, mais le Canada est très grand. Il y a certains endroits où il y a très peu de population, donc de compter sur la volonté et le bénévolat des citoyens et des citoyennes canadiennes pour être nos yeux sur le terrain, c'est très important pour une agence comme l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Michelle : On a parlé de la science communautaire puis ce que ça signifie pour les Canadiens, mais pourquoi qu'on en parle maintenant? Pourquoi cette année?

Pierre : Bien cette année c'est particulier pour la science de la santé des végétaux parce que en 2020, l'organisation des Nations-Unies a proclamé 2020 comme étant l'année internationale de la santé des plantes. Donc c'est une année importante pour la santé des plantes, et que c'est pourquoi que c'est un bon temps pour nous d'en parler.

Il y a aussi le fait que en raison de la pandémie du COVID, l'Année internationale de la santé des végétaux a été prolongée jusqu'en juin 2021. Donc, malgré que c'était en 2020, cette année encore pour six mois, on est encore dans cette période-là où on peut parler et on essaie de promouvoir, d'accroître les connaissances d'un peu tout le monde, sur quelles sont les problématiques et l'importance de la science de la santé des végétaux pour les Canadiens et les Canadiennes.

Michelle: Alors Pierre, en raison de la pandémie de COVID-19, beaucoup d'entre nous— beaucoup de Canadiens—on reste à l'intérieur puis on fait des achats en ligne, des fois un petit peu plus qu'on devrait. Que doivent faire les gens lorsqu'ils achètent en ligne, que ce soit des aliments, des produits végétaux ou animaux? Y a-t-il des choses à considérer avant d'acheter?

Pierre : Certainement, bien c'est une belle façon pour les citoyens d'être, de faire de la science communautaire, de rester vigilant lorsqu'on fait ce type d'achat-là. Ne supposez pas que tous les produits qui sont vendus en ligne respectent nos lois et nos règlements. Faites vos propres recherches et sachez à qui et d'où vous achetez vos produits, particulièrement si le produit ou la source du produit ne vous est pas familier, faut faire très attention.

Michelle: On l'ouvre pas.

Pierre : Non, faut pas l'ouvrir parce que on sait pas. Il pourrait y avoir potentiellement des insectes ou des bibittes envahissantes dans le paquet qui pourraient sortir, puis après ça s'en aller dans l'environnement. Un exemple, l'an dernier en 2020, plusieurs Canadiens ont reçu par courrier des semences non demandées.

En fait, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a reçu des rapports de plus de 750 personnes à travers tout le pays qui avaient reçu ce type d'envoi-là. Les graines provenaient de diverses espèces de plantes dont des tomates, des fraises, des roses, rien de bien nuisible, mais pour quelqu'un qui sait pas qu'est-ce que c'est, on pouvait pas savoir est-ce que c'était nuisible ou pas nuisible.

Donc si vous recevez des paquets de semence comme ça, que vous n'avez pas commandés, soyez sûrs que vous prenez ces semences-là, et l'emballage et tout ce que vous avez reçu avec ça, mettez ça sous sac scellé à l'intérieur d'un deuxième sac scellé et ce serait important pour vous d'apporter cet échantillon-là à un inspecteur de l'Agence canadienne d'inspection des aliments qui se trouve probablement pas très loin de vous parce qu'on a à peu près 3 000 inspecteurs au Canada partout à travers le pays.

Et là pour revenir un peu à cet incident-là, on sait pas trop pourquoi certains Canadiens ont reçu ces semences-là, mais on sait que certains d'entre eux qui avaient reçu les semences qu'ils avaient pas commandées avaient déjà commandé des semences autrement avant ça. Mais si vous recevez ces semences-là, il faut certainement pas les planter. Faut pas les mettre dans votre jardin, faut pas les utiliser, faut pas les composter parce qu'on sait pas qu'est-ce que c'est. Donc ils pourraient germer et se répandre et potentiellement devenir une espèce envahissante au Canada.

Greg : Alors Pierre, je sais que quand on voyageait, surtout avant la pandémie, on aimait ramener des souvenirs de voyage à la maison. Ça se peut qu'il y aurait des espèces envahissantes dans ces souvenirs aussi?

Pierre : Certainement. La problématique c'est que comme on sait pas comment le matériel a été traité. Si c'est du bois, par exemple, s'il n'a pas été traité d'une façon particulière pour se débarrasser de toutes les espèces envahissantes potentielles, bien ça devient un risque potentiel pour introduire des espèces envahissantes et leur permettre de se disperser au Canada.

Donc on demande à tout le monde : si vous faites ça, si vous voulez apporter quelque chose, soyez sûrs qu'il y ait une certification ou un sceau qui prouve que ça été traité de façon appropriée. Sinon, ça serait peut-être mieux de pas l'apporter.

Greg : Parlons des outils disponibles pour soutenir les scientifiques communautaires. Je sais qu'il y a quelques applications comme iNaturalist et PlantSnap, entre autres.

Michelle : Tu utilises pas le iNaturalist, me semble?

Greg : Oui, j'utilise iNaturalist. Moi puis mon épouse c'est vraiment comme une compétition pour essayer d'identifier des espèces. Alors c'est comme collectionner des Pokémon mais en vraie vie là. C'est intéressant.

Pierre : En fait, il y a beaucoup de certaines des identifications d'espèces envahissantes ont été faites à travers iNaturalist. Il y a certains exemples qui ont été faits récemment par lesquels l'Agence n'était pas au courant et c'est à travers ces applications-là et cette information-là qu'on a été capable de déterminer que oui, il y avait un problème, et on a fait des activités particulières, des actions spécifiques pour s'assurer que ce qui avait été déterminé était juste localisé à cet endroit-là et n'était pas, n'avait pas envahi l'environnement.

C'est clair qu'il y a beaucoup d'applications qui peuvent être utilisées pour faciliter le travail des scientifiques communautaires. Tu parles de iNaturalist. Il y en a plusieurs autres aussi et ça nous permet de faire plusieurs choses. De un, de capturer l'information, de capturer l'observation qu'on a fait, de voir à déterminer quel type de plantes ou quel type d'insecte tu as affaire. Puis il y a certaines plates-formes comme iNaturalist qui te permettent de transmettre l'information aussi à d'autres chercheurs en herbe ou scientifiques communautaires.

Michelle : Utilisez-vous un de ces outils, Pierre?

Pierre : J'ai pas iNaturalist. J'ai PlantSnap parce que l'an dernier, je suis allé chez mes parents puis il y avait une mauvaise herbe que je savais pas qu'est-ce que c'était fait que j'ai "downloadé" l'application sur mon cellulaire. J'ai été capable de prendre une photo puis de déterminer qu'est-ce que c'était exactement. Mais je sais que PlantSnap, certainement je l'utilise.

Greg : Moi j'ai été comme émerveillé la première fois que j'ai utilisé ce iNaturalist. C'était un oiseau que j'avais aucune idée quoi que c'était. Puis c'était immédiat. Ils l'ont identifié immédiatement. Alors c'est incroyable la technologie aujourd'hui.

En plus de prendre des photos, Pierre, c'est une bonne idée de ramasser une bibitte ou une plante, pour le garder juste en cas qu'il faudrait l'envoyer à quelqu'un?

Pierre : Oui. Greg, c'est une excellente question parce que pour nous, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, on doit nécessairement avoir un spécimen pour valider qu'est-ce que c'est. Parce qu'il y a certaines insectes ou bibittes que juste avec une photo, on n'est pas capable de savoir est-ce que c'est cette espèce-là ou cette espèce-là. Elles sont tellement similaires, donc ça nous prend absolument un spécimen. Donc c'est une très bonne procédure de prendre une photo, mais aussi si vous voyez un spécimen de le garder le plus intact possible, pour que si on a besoin, qu'on puisse y avoir accès.

Michelle : Avec les applications et les outils qui rendent tout ça si accessible, et l'idée de base de la science communautaire étant que vous n'avez pas besoin de qualifications avancées pour participer, quelle est la meilleure façon pour les jeunes de participer?

Pierre : Il y a plusieurs façons que les jeunes peuvent s'impliquer dans la science communautaire, que ce soit à travers aider leurs parents dans le jardin ou simplement de regarder dans leur environnement s'il y a des insectes inhabituels ou certaines situations.

Il faut savoir aussi que chaque région, chaque ville du Canada, a ses propres problématiques en termes d'espèces envahissantes. Il y a certains qu'on peut voir comme des insectes ou des mauvaises herbes. Il y a d'autres qu'on ne peut pas voir comme des bactéries ou des virus.

Alors si vous pensez que les virus ne s'attaquaient qu'aux humains, détrompez-vous car les plantes peuvent elles aussi être infectées par des virus. Mais évidemment, ce ne sont pas les mêmes virus. Donc si vous êtes un jeune et vous êtes intéressé par les plantes envahissantes, ça pourrait être un projet intéressant pour présenter dans une classe devant vos collègues.

Vous pouvez aussi regarder les nouvelles locales ou contacter votre conseil municipal afin de savoir qu'est-ce qui se passe dans votre environnement, ou tout simplement aller dehors puis commercer à observer puis regarder vous-mêmes les problèmes potentiels qui sont présents dans votre environnement.

Une autre façon pour les jeunes d'en apprendre davantage sur la santé des plantes est de s'impliquer dans des groupes comme Scouts Canada ou les Guides qui sont engagés dans des activités en plein air de toutes sortes. En 2020, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a commencé à travailler avec Scouts Canada et nous avons produit un écusson sur la santé des plantes que les garçons et les filles de tout le Canada peuvent gagner en participant à des activités qui soutiennent la santé des végétaux.

Michelle : Merci beaucoup Pierre. Je pense que la prochaine étape pour moi c'est de télécharger les outils et de participer. Il y a tellement de perspectives intéressantes à ce sujet alors un gros merci de vous être joint à nous aujourd'hui.

Greg : Oui, j'ai beaucoup appris aussi, merci d'avoir participé à cet épisode et d'avoir partagé votre expertise.

Michelle : Absolument.

Pierre : Merci beaucoup Greg et Michelle de m'avoir reçu aujourd'hui. Ça m'a fait plaisir de vous donner un peu plus d'information sur qu'est-ce qu'est la santé des végétaux, qu'est-ce qu'est la santé communautaire et j'espère que cette information-là vous a aidé puis va aider nos scientifiques communautaires canadiens à regarder davantage dans leur environnement et de nous aider à conserver la protection des végétaux au Canada.

Greg : Pour obtenir d'autres informations au sujet de la santé des végétaux au Canada—

Michelle : — et au sujet de la salubrité des aliments et de la santé des animaux, évidemment, consultez inspection.canada.ca.

Greg : Vous avez écouté Inspecter et protéger, le balado officiel de l'ACIA.

Michelle : Abonnez-vous dans votre application de balado préférée, ou sur le Web à inspection.canada.ca/Inspecter-Proteger-Balado.

[Fin de l'enregistrement]

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