Plan d'intervention national contre la galle verruqueuse de la pomme de terre

Date d'entrée en vigueur : le 7 mars 2025

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Vue d'ensemble

Synchytrium endobioticum est un champignon pathogène et l'agent causal de la galle verruqueuse ou du chancre de la pomme de terre. Il peut survivre dans le sol pendant plus de 40 ans et aucun traitement chimique n'est disponible pour lutter contre ce champignon. La pomme de terre (Solanum tuberosum) est le principal hôte cultivé. Au Canada, il s'agit d'une maladie réglementée et à déclaration obligatoire, dont la présence est connue à Terre-Neuve-et-Labrador et sur l'Île-du-Prince-Édouard.

La galle verruqueuse de la pomme de terre est reconnue comme un organisme nuisible réglementé par la plupart des partenaires commerciaux du Canada, y compris les États-Unis (où elle a été déclarée éradiquée), et par de nombreux pays européens (où elle est présente et fait l'objet d'un contrôle officiel). Dans le monde entier, la propagation a été largement contrôlée par des mesures de quarantaine strictes, y compris l'interdiction de la production de plantes hôtes sensibles dans les champs où la galle verruqueuse de la pomme de terre a été détectée et le développement et l'utilisation considérable de variétés de pommes de terre résistantes.

En 2020, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé un examen complet de son approche pour aider à contenir, contrôler, et prévenir la propagation de la galle verruqueuse de la pomme de terre sur la base de la science actuelle, des normes internationales et des technologies disponibles. L'examen comprenait l'élaboration d'une évaluation du risque phytosanitaire et d'un document d'évaluation du risque lié aux voies de propagation, ainsi qu'un examen des procédures d'enquête et du plan canadien à long terme de la galle verruqueuse de la pomme de terre (plan de gestion 2009) à l'intérieur du pays. En 2021, l'ACIA a également mis en œuvre une enquête nationale sur la galle verruqueuse de la pomme de terre basée sur l'échantillonnage et l'analyse du sol.

Ce plan d'intervention national contre la galle verruqueuse de la pomme de terre décrit les mesures phytosanitaires pour améliorer les processus utilisés pour aider à contenir, contrôler, et prévenir la propagation de la galle verruqueuse de la pomme de terre au Canada (à l'exclusion de Terre-Neuve-et-Labrador). Les mesures décrites dans ce plan, notamment l'exigence d'un plan de contrôle préventif mis en œuvre à la ferme, une analyse accrue du sol, des restrictions sur la production de pomme de terre de semence et l'ajout d'exigences en matière de propreté des équipements, sont appliquées aux champs suite à la détection et la confirmation de la galle verruqueuse de la pomme de terre (c'est-à-dire par l'intermédiaire de tubercules symptomatiques ou de la détection de spores de S. endobioticum) et d'une procédure d'enquête (voir appendice A) visant à délimiter la propagation potentielle. Ce plan d'intervention remplace le plan de gestion 2009.

Les champs dans l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), déjà sous restrictions pour la galle verruqueuse de la pomme de terre à la date de publication de ce plan d'intervention, seront évalués pour déterminer leur étape équivalente en vue de la levée de mesures phytosanitaires spécifiques à la galle verruqueuse de la pomme de terre en se basant sur les étapes complétées sous le plan de gestion 2009.

Introduction

Synchytrium endobioticum, l'agent responsable de la galle verruqueuse de la pomme de terre, est un champignon pathogène qui a été signalé au Canada, dans la plupart des pays européens et dans de nombreux autres pays du monde. Le pathogène a été déclaré éradiqué aux États-Unis. Les spores dormantes de la galle verruqueuse de la pomme de terre peuvent survivre à des conditions environnementales extrêmes dans le sol pendant plus de 40 ans. Pour se développer, S. endobioticum a besoin de conditions fraîches et humides pendant la saison de croissance, en particulier au printemps, et ne survit généralement pas dans les régions où les précipitations annuelles sont faibles. La modélisation et l'analyse du climat suggère que la plupart des régions canadiennes productrices de pommes de terre correspondent bien au climat de ce pathogène et le risque que de nouvelles introductions s'établissent dans d'autres régions du Canada est élevé.

Au Canada, la galle verruqueuse de la pomme de terre est une maladie réglementée et à déclaration obligatoire. Elle est présente à Terre-Neuve-et-Labrador, où elle a été signalée pour la première fois en 1909, et à l'Île-du-Prince-Édouard (l'Î.-P.-É.), où elle a été signalée pour la première fois en 2000. La galle verruqueuse de la pomme de terre n'a pas été détectée dans d'autres provinces du Canada, comme le montrent les enquêtes officielles. À Terre-Neuve-et-Labrador, la galle verruqueuse de la pomme de terre est réglementée par l'annexe II du Règlement sur la protection des végétaux et est considérée comme géographiquement répandue, mais à des niveaux d'incidence faibles. La galle verruqueuse de la pomme n'est pas largement distribuée à l'Î.-P.-É et avec les mesures d'atténuation mises en place, incluant l'Arrêté relatif à la galle verruqueuse de la pomme de terre, elle est sous contrôle officiel. En novembre 2021, l'Arrêté relatif à la galle verruqueuse de la pomme de terre a été émis et a établi des zones réglementées et non réglementées dans la province de l'Île-du-Prince-Édouard. Il comprend également des restrictions sur le déplacement de la terre, des semences, des pommes de terre de table et de transformation et d'autres objets réglementés (p. ex. machinerie agricole, gazon, cultures racines, etc.). À l'Île-du-Prince-Édouard, la galle verruqueuse de la pomme de terre est gérée dans le cadre de programmes de protection des végétaux depuis 2000. En 2005, le plan de gestion a été mis en œuvre à l'Î.-P.-É., et mis à jour pour la dernière fois en 2009, afin de décrire les activités minimales d'analyse, de surveillance et d'atténuation des risques (mesures phytosanitaires) requises pour tout champ lié à une détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre. Les étapes nécessaires pour modifier la classification d'un champ à l'égard de la galle verruqueuse de la pomme de terre et la libération de certaines mesures phytosanitaires ainsi que les critères d'enquête pour les champs associés à de nouvelles détections de la galle verruqueuse de la pomme de terre ont été inclus.

Le plan de gestion 2009 a été une stratégie de gestion des risques au niveau du champ, basée sur l'analyse des preuves scientifiques relatives au risque phytosanitaire des champs individuels. Il comprenait 5 catégories de terres de base : les champs index (où le parasite a été détecté), les champs adjacents au champ index (dans un rayon de 15 mètres), les champs de contact primaire (liés à un champ index par des déplacements de terre ou de pommes de terre de semence), les autres champs de contact (par exemple, contact secondaire) et les champs nouveaux ou les nouvelles parties de champs entrant dans la production de pommes de terre pour la première fois. Les deux dernières catégories de champs ont été considérées comme présentant un risque moindre d'exposition à la galle verruqueuse de la pomme de terre. Chaque catégorie de champ devait suivre des étapes spécifiques pour vérifier qu'elle est exempte de la galle verruqueuse de la pomme de terre.

Les exigences phytosanitaires nationales et à l'importation existantes pour prévenir l'introduction et la propagation du pathogène sont décrites dans le système automatisé de référence à l'importation (SARI) de l'ACIA et dans les directives phytosanitaires de l'ACIA. Le Canada applique des mesures strictes de contrôle des importations sur le sol et n'autorise que l'importation de tubercules de pomme de terre cultivés en plein champ pour la semence, la pomme de terre de table et la transformation en provenance des États-Unis, afin de réduire le risque d'entrée de S. endobioticum et d'autres organismes nuisibles réglementés au Canada.

Les principales voies d'introduction pour la propagation de S. endobioticum sont les déplacements de tubercules de pomme de terre de semence, les déplacements de terre et de terre associée à des produits végétaux (y compris les tubercules de pomme de terre destinés à la consommation et les plantes et parties de plantes destinées à la propagation), les déplacements de terre adhérant à des machineries, des équipements et des véhicules ou les déplacements de déchets organiques solides ou liquides contaminés provenant d'installations de transformation et d'emballage de la pomme de terre. Le fumier animal contaminé constitue également une voie de risque, car le ravageur peut survivre dans le tube digestif du bétail nourri avec des résidus de pommes de terre infestées ou d'autres déchets organiques infestés. Le ravageur a une capacité limitée à se propager naturellement par le biais de la terre ou des cours d'eau emportés par le vent. Le déplacement de tubercules de pomme de terre de semence infectés est la voie la plus probable pour l'introduction et l'établissement du ravageur sur de longues distances.

À l'été 2022, à l'appui de l'examen de son programme, l'ACIA a mis sur pied un comité consultatif indépendant d'experts internationaux et leur a demandé d'examiner et d'évaluer la situation à l'Î.-P.-É. et de fournir un rapport d'opinions d'experts et de recommandations. Le rapport a été achevé en décembre 2022 et a fourni des recommandations à l'ACIA pour améliorer la gestion de la galle verruqueuse de la pomme de terre à l'Î.-P.-É., ainsi que des considérations pour l'établissement de zones exemptes d'organismes nuisibles.

Toujours en 2022, l'ACIA a mis en place un groupe de travail technique industrie-gouvernement chargé de réviser le plan de gestion 2009. L'objectif de ce groupe de travail était de fournir un forum technique pour échanger des informations avec les principales parties prenantes de l'industrie, de collaborer et de coordonner les efforts pour obtenir des informations et des commentaires afin d'améliorer le plan de gestion 2009. Le groupe de travail a présenté ses recommandations à l'ACIA en avril 2023.

Le rapport du comité consultatif d'experts internationaux, les recommandations du groupe de travail technique industrie-gouvernement et les commentaires reçus lors des consultations publiques ont servi de base à l'élaboration de ce plan d'intervention. Les améliorations apportées à l'atténuation des risques, notamment les restrictions sur la production de pommes de terre de semence dans les champs restreints, l'intensification de l'échantillonnage et d'analyse de sol et l'ajout d'exigences en matière de propreté des équipements, sont le résultat de cette rétroaction. Ce plan de sera révisé et mis à jour à mesure que de nouvelles informations scientifiques deviennent disponibles.

Portée

Ce Plan national d'intervention contre la galle verruqueuse de la pomme de terre (plan d'intervention) fournit des informations détaillées à l'ACIA, aux intervenants de l'industrie de la pomme de terre, aux intervenants des gouvernements provinciaux et territoriaux et aux autres organisations nationales de protection des végétaux sur les mesures phytosanitaires pour améliorer les processus pour aider à contenir, contrôler et prévenir la propagation de la galle verruqueuse de la pomme de terre à partir de toutes les zones réglementées du Canada, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador, tout en soutenant la durabilité à long terme du secteur de la pomme de terre au Canada. Ce plan d'intervention remplace le plan de gestion 2009.

Pour l'Île-du-Prince-Édouard, les interdictions et les exigences spécifiées dans l'Arrêté relatif à la galle verruqueuse de la pomme de terre restent en vigueur et s'ajoutent aux mesures d'atténuation des risques décrites dans le présent plan d'intervention.

Définitions

Les définitions des termes utilisés dans le présent document figurent dans la norme internationale pour les mesures phytosanitaires 5 : Glossaire des termes phytosanitaires (PDF), et dans les définitions de l'Arrêté relatif à la galle verruqueuse de la pomme de terre, à l'exception des termes suivants.

Entente de conformité

Une approche de système de gestion de la qualité fondée sur l'audit, utilisée pour atténuer les risques phytosanitaires associés à la manipulation des choses réglementées tout au long des activités d'une installation de réception, comme indiqué dans la MSQ-009 – Exigences concernant le système de gestion de la qualité des établissements qui reçoivent et manipulent des pommes de terre réglementées non destinées à la multiplication et du matériel connexe, dont la terre associée

Détection

Détection officielle par l'ACIA d'un tubercule symptomatique ou de spores de S. endobioticum par identification morphologique suivie d'une méthode moléculaire de confirmation.

Propreté des équipements

L'enlèvement de toute la terre adhérente de toutes les machineries, équipements et véhicules avant de quitter le champ ou l'unité de ferme, conformément aux exigences du plan de contrôle préventif de l'unité de ferme.

Champ

Parcelle de terre distincte des parcelles voisines par des limites physiques comprenant :

  • une ligne d'arbres
  • une ligne de clôture
  • un cours d'eau permanent
  • un fossé
  • une route ou un chemin permanent
  • une berme
  • une piste d'irrigation permanent
  • ou une transition vers une zone non agricole (jachère, pelouse, zone humide).

L'absence de terre

La norme de propreté pour les choses réglementées (par exemple les machineries, équipements et véhicules conformément à la PI-016 : Procédure pour l'inspection des articles réglementés pour l'absence de terre, de plante, de parties de plante et de matières connexes.

Essai biologique en laboratoire

Méthode utilisée pour détecter la galle verruqueuse de la pomme de terre (S. endobioticum) dans du sol prélevé sur le terrain, en utilisant des variétés de pommes de terre sensibles cultivées dans des conditions propices avec des contrôles positifs et négatifs appropriés pour confirmer les conditions environnementales adéquates pour le développement de la maladie.

Pathotypes

S. endobioticum a plus de 40 pathotypes, définis comme des groupes d'isolats ayant une réponse similaire à un ensemble de variétés de pommes de terre différentes. Par exemple, les pathotypes 2, 6 et 8 ont été signalés au Canada.

Résidus de pommes de terre

Pommes de terre jugées excédentaires ou impropres à l'utilisation prévue et considérées comme des déchets, y compris les tubercules entiers ou les parties de tubercules, ou les tubercules présentant des défauts de taille, de maladie, de physiologie ou tout autre défaut.

Plan de contrôle préventif (PCP)

Document écrit qui décrit comment les risques pour la santé des végétaux sont identifiés et contrôlés. Il comprend une combinaison de mesures de contrôle qui, prises dans leur ensemble, fournissent une approche scientifique de la gestion des risques posés par les dangers, tels que les maladies des végétaux, et contribuent à la conformité avec les mesures phytosanitaires et les exigences réglementaires. Un PCP peut s'appuyer sur des plans existants de l'unité de ferme, y compris des plans de biosécurité au sein de l'unité de ferme, et peut également être qualifié d'« approche systémique » pour atténuer le(s) risque(s) lié(s) aux organismes nuisibles.

Les choses réglementées

Signifie l'un des éléments suivants :

  • S. endobioticum, à tous ses stades de son cycle biologique
  • les plants de pommes de terre (Solanum tuberosum), y compris les tubercules ou leurs parties
  • la terre
  • les plantes ou parties de plantes, y compris les légumes-racines, le matériel de pépinière, les plantes de serre, légumes de repiquage, et le gazon
  • la machinerie, instruments/équipement et véhicules, ou
  • le fumier

Champ restreint

Champ dans lequel S. endobioticum a été détecté ainsi que les terrains qui, en raison de leur antécédent agricole ou de leur emplacement, sont associés à des terrains dans lesquelles S. endobioticum a été détecté. Les champs soumis à des restrictions sont classés comme suit : index, adjacent, contact primaire, contact secondaire ou préoccupant.

Variétés résistantes

Variétés de pommes de terre reconnues par l'ACIA comme étant résistantes à l'infection par des pathotypes spécifiés de S. endobioticum, sur la base de critères définis par l'ACIA.

Variétés sensibles

Variétés de pommes de terre qui ont été acceptées par l'ACIA comme étant sensibles à l'infection par des pathotypes spécifiés de S. endobioticum, sur la base des critères définis par l'ACIA.

Sol résiduel

La terre qui tombe des tubercules lorsqu'ils sont entreposés ou au cours des processus d'entreposage et de manutention ultérieurs. Elle peut s'accumuler sous les équipements de manutention dans les entrepôts de pommes de terre, les installations de transformation ou d'autres lieux où les pommes de terre sont entreposées ou manipulées.

Voies d'introduction et de propagation de la galle verruqueuse de la pomme de terre par l'homme

Les spores S. endobiotocum peuvent se propager d'un champ à l'autre par l'intermédiaire de l'homme, incluant :

  • le déplacement de matériel de plantation infesté, tel que des tubercules de pomme de terre de semence infectés ou de la terre adhérant à des plantes non-hôtes et à des parties de plantes destinées à la propagation (par exemple, du matériel de pépinière ou du gazon)
  • le déplacement de sol résiduel contaminé par la galle verruqueuse de la pomme de terre ou de la terre adhérant à la machinerie, aux équipements et aux véhicules
  • l'élimination inappropriée des déchets de conditionnement ou de transformation des pommes de terre, y compris les effluents d'eaux usées, les sédiments ou les boues du sol et les déchets organiques (déchets de coupe, pelures, etc.), ou
  • l'épandage de fumier contaminé (provenant d'animaux nourris avec des tubercules infectés) dans les champs.

Phytoravageurs réglementés

Synchytrium endobioticum, à tous ses stades de développement.

Classification des champs ou terrains restreints

Après la détection de S. endobioticum (c'est à dire par l'intermédiaire d'un tubercule symptomatique ou 2 spores ou plus de S. endobioticum), l'ACIA appliquera immédiatement :

  • des mesures phytosanitaires au champ et entamera une enquête pour identifier la ou les sources possibles du pathogène et
  • évaluer les relations de risque entre les champs associés sur la base de l'emplacement (adjacent) et des activités humaines passées et présentes (contact primaire et secondaire).

Ces relations sont importantes et aident à déterminer le risque d'exposition des champs associés au pathogène sur la base du système de classification des champs décrit ci-dessous. Les détails sur l'enquête et le retraçage des champs associés sont inclus dans l'appendice A.

Au cours d'une enquête, l'ACIA délimitera l'étendue de l'infestation par l'échantillonnage et l'analyse du sol de tous les champs associés et mettra en œuvre les mesures phytosanitaires pour atténuer le risque et faciliter le contrôle à long terme du champ index ou du champ préoccupant et de tous les champs associés identifiés.

Champ index

Champ où deux spores ou plus de S. endobioticum ou tubercules symptomatiques ont été détectés et confirmés par l'ACIA.

Champ index – viabilité confirmée

un champ index où deux spores ou plus de S. endobioticum ont été détectées et où des tubercules ou parties de plante symptomatiques ont été observés soit directement dans le champ, soit lors d'essais biologiques en laboratoire pour les champs ayant des liens directs au champ index (par exemple : équipement commun, déplacement de terre, déplacement de pommes de terre de semence).

Champ index – viabilité non confirmée

un champ index où deux spores ou plus de S. endobioticum ont été détectées mais où il n'y a pas de tubercules ou parties de plante symptomatiques confirmés pour le champ index ou n'importe quel champ ayant des liens directs au champ index (par exemple : équipement commun, déplacement de terre, déplacement de pommes de terre de semence).

Évaluation du champ index-viabilité non confirmée

Un champ index- viabilité non confirmée sera sujet aux mesures phytosanitaires décrites pour les champs index ci-dessous. Un retraçage complet aura lieu et toutes les catégories de champs seront réglementées de la même manière que pour un champ index-viabilité confirmée. La terre collectée du champ index- viabilité non confirmée sera soumise à un essai biologique en laboratoire dans un effort de générer des symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre pour confirmer la viabilité et pour multiplier l'inoculum pour ainsi déterminer le pathotype de la galle verruqueuse de la pomme de terre présent dans le champ. Jusqu'à cinq séries consécutives d'essais biologiques seront effectuées sur les échantillons de sol originaux en utilisant les protocoles basés sur le bulletin 47 de l'Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes : European and Mediterranean Plant Protection Organization OEPP / EPPO Bulletin 47 (en anglais seulement). Les symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre sur n'importe quelle partie en croissance de pomme de terre (par exemple : tubercule de semence, plante mère ou tubercule de descendance) seront considérés comme une preuve d'une population viable de S. endobioticum et le statut du champ sera changé en index-viabilité confirmée. Si après les cinq séries d'essais biologiques, il n'y pas de symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre observés, la terre des pots d'essais biologiques sera analysée pour confirmer si des spores de S. endobioticum ont été présentes dans des parties du champ où Il n'y a pas eu de détection pendant l'analyse originale. Les spores collectées de l'analyse seront utilisées pour une série finale (6ième) d'essai biologique et s'il y a des symptômes détectables de la galle verruqueuse de la pomme de terre sur des tubercules ou des parties de plante, ceci sera considéré comme une preuve d'une population viable de S. encobioticum et le statut du champ sera changé en index-viabilité confirmée. La détection de symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre sur des tubercules de pomme de terre ou des parties de plante dans n'importe quel champ ayant des liens directs avec le champ index mènera aussi à un statut de champ index-viabilité confirmée.

À la suite du processus décrit ci-dessus, si aucune confirmation de viabilité de spore n'est démontrée (dans le champ index original ou dans les champs ayant des liens directs avec le champ index via l'équipement commun, le déplacement de terre, le déplacement de pommes de terre de semence) le champ sera reclassifié comme un champ de « contact primaire » et suivra le process de libération des mesures phytosanitaires pour les champs de contact primaire décrit dans la section du champ de contact primaire ci-dessous. Tous les champs associés qui ont été catégorisés pendant le retraçage seront libérés de toutes les mesures phytosanitaires (sauf si associés avec un autre champ index-viabilité confirmée).

Champ adjacent

Champ bordant directement un champ index et non séparé du champ index par une barrière physique de plus de 15 mètres de large, telle qu'une :

  • ligne d'arbres
  • une clôture
  • un cours d'eau permanent
  • un fossé
  • une route ou une voie permanente
  • une berme ou une piste d'irrigation permanente

et où lors de l'analyse des échantillons de sol, aucune spore de S. endobioticum n'a été détectée.

Champ de contact primaire

Un champ où lors de l'analyse des échantillons de sol, aucune spore de S. endobioticum n'a été détectée, mais où il peut y avoir eu une exposition aux spores de S. endobioticum par au moins l'une des voies suivantes :

  • Déplacement direct de machineries, d'équipement ou de véhicules après leur utilisation dans un champ index sans documentation et preuve d'avoir été nettoyé pour absence de terre comme décrit dans un plan de contrôle préventif (PCP) de l'unité de ferme et documenté dans les registres connexes;
  • Plantation de matériel hôte de multiplication (par exemple : pomme de terre de semences) provenant d'un champ index;
  • Transfert de sol résiduel provenant d'un champ index;
  • Épandage de déchets de pommes de terre, y compris les effluents d'eaux usées, les boues et les matières organiques solides, provenant d'un champ indexé;
  • Champs de contact secondaire ayant des liens avec de multiples enquêtes sur la galle verruqueuse de la pomme de terre, déterminés à la suite d'évaluations au cas par cas
    • Seule la norme « propreté des équipements » sera requise pour ces champs-voir exigences détaillées dans la section des champs de contacts secondaire
  • Un ancien champ index-viabilité non confirmée, où ni des tubercules symptomatiques, ni des parties de plante ont été détectées.

Champ de contact secondaire

Un champ exposé à un champ index par le déplacement indirect (après le déplacement initial vers un champ de contact primaire) de machineries, d'équipement et de véhicules, sans une activité documentée reliée à l'absence de terre comme décrit dans un PCP de l'unité de ferme et documenté dans les registres connexes. Lors de l'analyse des échantillons de sol, aucune spore de la galle verruqueuse de la pomme de terre n'a été détectée.

Champ préoccupant

Un champ où seulement une spore de S. endobioticum a été détectée et confirmée par des analyses morphologiques et moléculaires.

Site d'élimination de quarantaine

Une parcelle de terre désignée pour l'élimination de sol résiduel ou des déchets liquides ou solides provenant de champs restreints pour la galle verruqueuse de la pomme de terre. De tels sites sont placés sous contrôle officiel et peuvent être utilisés pour l'élimination officielle du matériel réglementé.

Biosécurité des fermes, mesures phytosanitaires et utilisation des champs restreints

La mise en place de mesures phytosanitaires sur le champ index et tous les champs associés a pour but d'aider à contenir, contrôler et de prévenir la propagation du ravageur à d'autres champs. Ces contrôles et restrictions de déplacement resteront en place jusqu'à ce qu'un champ soit libéré des mesures phytosanitaires, conformément aux protocoles pour la levée des contrôles des terres décrits dans le présent plan d'intervention.

La norme relative aux plans de contrôle préventif (PCP) au niveau de la ferme sera fondée sur les principes énoncés dans la norme nationale de biosécurité à la ferme pour les producteurs de pommes de terre. Les PCP seront développés par chaque unité de ferme et adaptés pour répondre à leurs besoins. Voir l'appendice B.

Le PCP doit détailler :

  • Les pratiques de réduction des risques au niveau de la ferme (c'est-à-dire la biosécurité) mises en œuvre pour aider à contenir, contrôler et prévenir le risque de propagation de la galle verruqueuse de la pomme de terre à partir des champs restreints qui font partie de leur ferme,
    • ainsi que les registres tenus pour documenter ces pratiques.
  • Les PCP doivent inclure les procédures pour aviser l'ACIA d'information critique incluant les changements de propriétaires ou utilisateurs des terres ainsi que le plan de culture annuel.
  • La traçabilité est un autre élément important d'un PCP, incluant les registres reliés à la production de cultures hôtes (par exemple : source de semences de pommes de terre, détails sur les envois) et le déplacement de l'équipement.

Un PCP mis en œuvre facilitera l'émission d'une autorisation écrite pour permettre le déplacement de choses réglementées, y compris les machineries, équipement, véhicules et les pommes de terre.

Afin d'obtenir l'autorisation écrite de l'ACIA pour déplacer les choses réglementées et d'aider à limiter davantage la propagation des spores de S. endobioticum à partir d'un champ restreint, (y compris les champs préoccupants), les utilisateurs des terres doivent élaborer et mettre en œuvre un PCP pour leur unité de ferme. Voir l'appendice B pour des détails supplémentaires.

Le PCP doit être adapté pour rencontrer les besoins de chaque unité de ferme et intégrer des mesures de biosécurité qui incluent : la traçabilité, la séparation des produits et choses réglementés, le déplacement des produits, machineries, équipement et véhicules, des éléments relatifs à l'élimination des déchets ainsi que l'incorporation de nouvelles terres dans l'unité de ferme.

Mesures phytosanitaires et utilisation des champs restreints : Champs avec production de culture hôte incluse dans la rotation

Champ index

Une autorisation écrite est requise pour déplacer toutes les choses réglementées du champ index. Des conditions doivent être rencontrées pour obtenir l'autorisation écrite.

Une personne ayant la responsabilité et la charge d'un champ index doit mettre en œuvre un PCP tel que décrit dans l'appendice B, qui intègre des éléments relatifs à la biosécurité, la traçabilité, le déplacement de produits et d'équipement et à l'élimination des déchets pour son unité de ferme.

Exigences de production et utilisation finale

La production de toute pommes de terre, de cultures racines et de plantes et de parties de plantes destinées à la propagation autres que les semences botaniques est interdite pendant au moins 20 années civiles à compter de l'année de détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre.

La production d'autres cultures au-dessus du sol (par exemple, le maïs, le blé et le foin) est autorisée, mais le produit et toutes machineries, équipement et véhicules doivent être conformes à la norme "absence de terre" lorsqu'ils quittent le champ index.

Exigences en matière de nettoyage des équipements

Une zone de nettoyage séparée du sol du champ (par exemple gravier ou produit similaire) est nécessaire à l'entrée/la sortie d'un champ index pour faciliter le nettoyage de l'équipement. Les eaux de ruissellement de l'aire de nettoyage ne doivent pas contaminer les autres champs.

Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent être nettoyés et conformes à la norme "absence de terre", débarrassés des débris végétaux et autorisés à se déplacer par l'ACIA avant de quitter le champ. Voir PI-016 : Procédure pour l'inspection des articles réglementés pour l'absence de terre, de plante, de parties de plante et de matières connexes pour plus de détails sur les exigences en matière d'absence de terre.

Exigences en matière d'élimination de la terre et des déchets

Tout matériel végétal contaminé par de la terre ne peut être déplacé du champ que sur autorisation écrite de l'ACIA. Les déchets, y compris la terre et les déchets de pommes de terre, doivent être retournés au champ d'origine ou éliminés d'une manière approuvée, comme décrit dans le PCP de l'unité de ferme.

Bien qu'il soit reconnu que l'élimination de la terre et des déchets dans un champ index peut être la seule option faisable, elle peut réintroduire les spores de la galle verruqueuse de la pomme de terre dans le champ et elle n'est donc pas recommandée quand d'autres options sont disponibles.

Déplacement des tubercules

S'il y a des tubercules de pomme de terre associés au champ index l'année où la galle verruqueuse de la pomme de terre est détectée, y compris des tubercules récoltés déjà entreposés ou mélangés à des tubercules provenant d'autres champs, ils doivent être manipulés et traités ou éliminés d'une manière approuvée par l'ACIA.

Libération des mesures phytosanitaires

La production de plantes hôtes est interdite pour 20 années civiles à compter de l'année de détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre. Après cette période, le champ index peut être évalué à la demande du propriétaire des terres ou la demande de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, selon la procédure suivante :

20 années civiles après la détection initiale de la galle verruqueuse de la pomme de terre

Dans le champ, le sol sera prélevé et analysé :

  • Analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum
  • Essai biologique de laboratoire pour le développement des symptômes sur les tubercules si les comptes de spores de S. endobioticum dans le sol sont moins de 5 spores par gramme de sol

S'il n'y a pas de détection de symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre sur les tubercules de pommes de terre ou des parties de plante, observée dans les essais biologiques en laboratoire, les mesures phytosanitaires dans le champ seront amendées pour permettre la production de variétés de pommes de terre désignées comme résistantes au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté/confirmé dans le champ index (ou à tous les pathotypes Canadiens connus).

Si les comptes des spores de S. endobioticum sont de 5 spores ou plus par gramme de sol ou des symptômes de la galle verruqueuse de la pomme de terre sont détectés après les essais biologiques, toutes les mesures phytosanitaires resteront en place, incluant l'interdiction de production de culture hôte. À la demande du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, le champ sera ré-évalué après cinq années civiles supplémentaires.

L'exigence pour l'absence de terre reste en vigueur.

Toutes les pommes de terre autorisées pour la production dans le champ index doivent être transformées et manipulées dans une installation disposant d'une entente de conformité valide pour atténuer les risques associés aux flux de déchets identifiés. Consultez MSQ-09 : Exigences concernant le système de gestion de la qualité des établissements qui reçoivent et manipulent des pommes de terre réglementées non destinées à la multiplication et du matériel connexe, dont la terre associée pour des conseils sur l'établissement d'une entente de conformité.

Du sol sera prélevé après chaque culture de pommes de terre autorisée et une analyse en laboratoire sera effectuée pour détecter la présence de spores de S. endobioticum.

  • Si les comptes des spores de S. endobioticum sont de 5 spores par gramme de sol ou plus de spores sont détectées, les mesures phytosanitaires sur le champ seront amendées pour inclure l'interdiction la production de pommes de terre. Le champ sera éligible à une réévaluation dans 5 années supplémentaires.
Un minimum de 27 années civiles après la détection initiale de la galle verruqueuse

Un minimum de 27 années civiles après la détection initiale de la galle verruqueuse de la pomme de terre et après un minimum de trois cultures de pommes de terre résistantes avec un échantillonnage de sol post récolte et une analyse de non détection de spores de la galle verruqueuse de la pomme de terre ou une analyse de sol subséquente et aucun symptôme observé de la galle verruqueuse de la pomme lors d'essai en laboratoire, un champ index peut faire l'objet d'une évaluation supplémentaire au cas par cas.

S'il y a un appui par l'évaluation au cas par cas et de l'information scientifique disponible, les mesures phytosanitaires sur le champ seront modifiées :

  • Retrait de l'exigence d'absence de terre.
  • Permettre la production de plantes et de parties de plantes non-hôtes pour la propagation.
  • Permettre la production de cultures racines non-hôtes.
  • Continuer de permettre la production de pommes de terre résistantes pour transformation-utilisation-finale- dans la province d'origine.
  • La mise en œuvre d'un PCP continue d'être requise.
Un minimum de 40 années civiles après la détection initiale de la galle verruqueuse

Un minimum de 40 années civiles après la détection initiale de la galle verruqueuse de la pomme de terre, un échantillon final du sol et une analyse, suivis par un essai en laboratoire seront effectués. S'il n'y a aucune autre preuve de présence de spores de la galle verruqueuse de pomme de terre dans le champ, la production de variétés résistantes à la galle verruqueuse de la pomme de terre destinées à la consommation humaine directe (pommes de terre de table) peut être autorisée.

Le champ index restera un champ restreint indéfiniment et les restrictions suivantes resteront en vigueur :

  • La production de pommes de terre est limitée aux variétés de pommes de terre désignées comme résistantes au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté / confirmé dans le champ index (ou à tous les pathotypes canadiens connus).
  • La production de pommes de terre de semence est interdite.
  • La mise en œuvre d'un PCP continue d'être requise.
  • La propreté des équipements est recommandée.
  • Les pommes de terre produites dans le champ continueront d'être considérées comme restreintes aux fins de déplacement domestique et d'exportation.

Champ adjacent

Une autorisation écrite est requise pour déplacer toutes les choses réglementées du champ adjacent. Des conditions doivent être rencontrées pour obtenir l'autorisation écrite.

Une personne ayant la responsabilité et la charge d'un champ adjacent doit aussi mettre en œuvre un PCP tel que décrit dans l'appendice B, qui intègre des éléments relatifs à la biosécurité, la traçabilité, le déplacement de produits et d'équipement et à l'élimination des déchets pour son unité de ferme.

Exigences initiales de production et utilisation finale
  • La production de pommes de terre de semence est interdite indéfiniment.
  • Les pommes de terre ou les cultures racines produites dans les champs adjacents ne peuvent être utilisées qu'à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table/consommation directe. Planter des variétés de pommes de terre résistantes est recommandé
  • Toutes les cultures de pommes de terre ou autres cultures racines produites dans un champ adjacent doivent être transformées et/ou manipulées dans une installation disposant d'une entente de conformité valide pour contrôler les flux de déchets identifiés. Consultez MSQ-09 : Exigences concernant le système de gestion de la qualité des établissements qui reçoivent et manipulent des pommes de terre réglementées non destinées à la multiplication et du matériel connexe, dont la terre associée pour des conseils sur l'établissement d'une entente de conformité.
  • Le déplacement de plantes et de parties de plantes destinées à la propagation, à l'exception des semences botaniques, est interdite jusqu'à ce que le champ index associé ait été libéré de toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention (à l'exception de celles liées à l'interdiction indéfinie de la production de pommes de terre de semence).
  • La production d'autres types de cultures au-dessus sol (par exemple, le maïs, le blé, le foin) est autorisée, mais les produits doivent être conformes à la norme "absence de terre" lorsqu'ils quittent le champ.
Exigences en matière de nettoyage des équipements

Une zone de nettoyage séparée du sol du champ (gravier ou produit similaire) est nécessaire à l'entrée/sortie d'un champ adjacent pour faciliter le nettoyage de l'équipement pendant que les exigences d'absence de terre sont en vigueur. Les eaux de ruissellement de l'aire de nettoyage ne doivent pas contaminer les autres champs.

Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent être nettoyés et conformes à la norme "absence de terre", débarrassés des débris végétaux, et autorisés à circuler par l'ACIA avant de quitter le champ. Voir PI-016 : Procédure pour l'inspection des articles réglementés pour l'absence de terre, de plante, de parties de plante et de matières connexes pour de plus amples renseignements.

Exigences en matière d'élimination de la terre et des déchets

Tout matériel végétal contaminé par de la terre ne peut être déplacé du champ que sur autorisation écrite de l'ACIA. Les déchets, y compris la terre et les déchets de pommes de terre, doivent être retournés au champ d'origine ou éliminés d'une manière approuvée, comme décrit dans le PCP de l'unité de ferme.

Libération des mesures phytosanitaires

La libération des champs adjacents des mesures phytosanitaires du plan d'intervention requiert un minimum de 4 cultures de pommes de terre. La quatrième culture de pommes de terre doit être une variété de pommes de terre sensible à la galle verruqueuse de la pomme de terre.

Le champ adjacent sera évalué pour déterminer le risque de propagation naturelle de la galle verruqueuse de la pomme de terre (par exemple, par l'écoulement naturel de l'eau) à partir de champ index avoisinant afin de confirmer qu'il est possible de lever les mesures phytosanitaires.

Si le risque de propagation naturelle est jugé faible, les champs adjacents peuvent être évalués à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, selon la procédure suivante :

  • Production d'une culture de pommes de terre (suivant l'échantillonnage et l'analyse du sol dans le cadre de l'enquête) suivie par :
    • l'échantillonnage du sol et analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • l'inspection visuelle des tubercules (Si la variété de pommes de terre plantée n'est pas considérée résistante au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté dans le champ index associé)
  • Si la galle verruqueuse de la pomme de terre n'est pas détectée, les mesures phytosanitaires du champ seront modifiées :
    • Retrait de l'exigence d'absence de terre
    • Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent répondre à la définition de la propreté des équipements pour la terre avant de quitter le champ, conformément aux procédures décrites dans le PCP de l'unité de ferme.
      • Le PCP d'une unité de ferme peut inclure des détails supplémentaires sur l'atténuation des risques associés au déplacement de terre et peut inclure le déplacement de l'équipement des champs à risque le plus faible vers les champs à risque le plus élevé au sein de l'unité de ferme avec une étape de nettoyage en profondeur avant que l'équipement ne retourne dans les champs à risque plus faible.
    • Les pommes de terre qui quittent l'unité de ferme doivent être envoyées dans une installation ayant conclu une entente de conformité. Le produit peut être déplacé directement à un établissement sans une entente de conformité mise en place si le produit a été brossé à sec dans l'unité de ferme et envoyé directement à un établissement dans la province d'origine.
    • La mise en œuvre d'un PCP continue d'être requise.
  • Production de deux cultures supplémentaires de pommes de terre.
  • Production d'une culture de variété de pommes de terre désignée comme sensible au pathotype de S. endobioticum détecté ou confirmé dans le champ index associé (ou à tous les pathotypes canadiens connus). Ceci sera suivi par :
    • l'échantillonnage du sol et analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • l'inspection visuelle des tubercules

À l'issue des procédures d'évaluation, si les spores de S. endobioticum n'ont pas été détectées, toutes les mesures phytosanitaires décrites dans ce plan d'intervention seront retirées du champ, à l'exception de l'interdiction de produire des pommes de terre de semence qui restera indéfiniment pour le champ. Un PCP est recommandé.

La dernière culture hôte produite pendant que le champ est restreint comme champ adjacent doit rencontrer les mêmes exigences phytosanitaires que les deux cultures antérieures :

  • utilisation à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table seulement
  • envoi à un établissement avec une entente de conformité en place ou brossage à sec dans l'unité de ferme et envoi direct à un établissement dans la province d'origine

La culture subséquente sera considérée être produite dans un champ non-restreint aux fins de déplacement domestique et d'exportation.

Champ de contact primaire

Une autorisation écrite est requise pour déplacer toutes les choses réglementées du champ de contact primaire. Des conditions doivent être rencontrées pour obtenir l'autorisation écrite.

Une personne ayant la responsabilité et la charge d'un champ de contact primaire aussi doit mettre en œuvre un PCP tel que décrit dans l'appendice B, qui intègre des éléments relatifs à la biosécurité, la traçabilité, le déplacement de produits et d'équipement et à l'élimination des déchets pour son unité de ferme.

Exigences initiales de production et utilisation finale
  • Les pommes de terre de semence ne seront pas certifiées dans les champs de contact primaire jusqu'à ce que les mesures phytosanitaires spécifiques soient retirées du champ. Les pommes de terre et les cultures racines produites dans le champ de contact primaire doivent être utilisées uniquement à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table/consommation directe. Planter des variétés de pommes de terre résistantes est recommandé.
  • Toutes les cultures de terre ou les cultures racines produites dans le champ de contact primaire doivent être transformées et/ou manipulées dans une installation ayant conclu une entente de conformité valide pour contrôler les flux de déchets identifiés. Consultez MSQ-09 : Exigences concernant le système de gestion de la qualité des établissements qui reçoivent et manipulent des pommes de terre réglementées non destinées à la multiplication et du matériel connexe, dont la terre associée pour des conseils sur l'établissement d'une entente de conformité.
  • Le déplacement de plantes et de parties de plantes destinées à la propagation, à l'exception des semences botaniques, est interdit jusqu'à ce que le champ soit libéré de toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention.
  • La production d'autres types de cultures au-dessus du sol (par exemple le maïs, le blé, le foin) est autorisée, mais les produits doivent être conformes à la norme "absence de terre" lorsqu'ils quittent le champ.
Exigences en matière de nettoyage des équipements

Une zone de nettoyage séparée du sol du champ (gravier ou produit similaire) est nécessaire à l'entrée et à la sortie d'un champ de contact primaire pour faciliter le nettoyage de l'équipement pendant que les exigences d'absence de terre sont en vigueur. Les eaux de ruissellement de l'aire de nettoyage ne doivent pas contaminer d'autres champs.

Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent être nettoyés et conformes à la norme "absence de terre", débarrassés des débris végétaux, et autorisés à circuler par l'ACIA avant de quitter le champ. Voir PI-016 : Procédure pour l'inspection des articles réglementés pour l'absence de terre, de plante, de parties de plante et de matières connexes pour de plus amples renseignements.

Exigences en matière d'élimination de la terre et des déchets

Tout matériel végétal contaminé par de la terre ne peut être déplacé du champ que sur autorisation écrite de l'ACIA. Les déchets, y compris la terre et les déchets de pommes de terre, doivent être retournés au champ d'origine ou éliminés d'une manière approuvée, comme décrit dans le PCP de l'unité de ferme.

Libération des mesures phytosanitaires

La libération des champs de contact primaire des mesures phytosanitaires du plan d'intervention requiert un minimum de 4 cultures de pommes de terre. La quatrième culture de pommes de terre doit être une variété de pommes de terre sensible à la galle verruqueuse de la pomme de terre.

Les champs de contact primaires peuvent être évalués à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, selon la procédure suivante :

  • Production d'une culture de pommes de terre (suivant l'échantillonnage et l'analyse du sol dans le cadre de l'enquête), suivie par :
    • l'échantillonnage du sol et l'analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • l'inspection visuelle des tubercules (Si la variété de pommes de terre plantée n'est pas considérée résistante au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté dans le champ index associé).
  • Si la galle verruqueuse de la pomme de terre n'est pas détectée, les mesures phytosanitaires sur le champ seront modifiées :
    • Retrait de l'exigence de l'absence de terre
    • Toutes les machines, équipement et véhicules doivent répondre à la définition de la propreté des équipements pour la terre avant de quitter le champ, conformément aux procédures décrites dans le PCP de l'unité de ferme.
      • Le PCP d'une unité de ferme peut inclure des détails supplémentaires sur l'atténuation des risques associés au déplacement de terre et peut inclure le déplacement de l'équipement des champs à risque le plus faible vers les champs à risque le plus élevé au sein de l'unité de ferme avec une étape de nettoyage en profondeur avant que l'équipement ne retourne dans les champs à risque plus faible.
    • Les pommes de terre qui quittent l'unité de ferme doivent être envoyées dans une installation ayant conclu une entente de conformité. Le produit peut être déplacé directement à un établissement sans une entente de conformité mise en place si le produit a été brossé à sec dans l'unité de ferme et envoyé directement à un établissement dans la province d'origine.
    • La mise en œuvre d'un PCP continue d'être requise.
  • Production de deux cultures supplémentaires de pommes de terre
  • Production d'une culture de variété de pommes de terre désignée comme sensible au pathotype de S. endobioticum détecté ou confirmé dans le champ index associé (ou à tous les pathotypes canadiens connus). Ceci sera suivi par :
    • l'échantillonnage du sol et l'analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum
    • l'inspection visuelle des tubercules

Après les procédures d'évaluation, si S. endobioticum n'a pas été détecté, toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention seront retirées du champ.

La dernière culture hôte produite pendant que le champ est restreint comme champ de contact primaire doit rencontrer les mêmes mesures phytosanitaires que les deux cultures antérieures :

  • utilisation à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table seulement
  • envoi à un établissement avec une entente de conformité en place ou brossage à sec dans l'unité de ferme et envoi direct à un établissement dans la province d'origine

La culture subséquente sera considérée être produite dans un champ non-restreint aux fins de déplacement domestique et d'exportation.

Champs de contact secondaire qui ont été élevés au statut de contact primaire

Exigences spécifiques pour les champs de contact secondaire qui ont été élevés au statut de contact primaire en raison de liens avec plusieurs enquêtes sur la galle verruqueuse de la pomme de terre :

  • L'exigence de l'absence de terre est non requise.
  • Toutes les machines, équipement et véhicules doivent répondre à la définition de la propreté des équipements pour la terre avant de quitter le champ, conformément aux procédures décrites dans le PCP de l'unité de ferme.
  • Les pommes de terre qui quittent l'unité de ferme doivent être envoyées dans une installation ayant conclu une entente de conformité. Le produit peut être déplacé directement à un établissement sans une entente de conformité mise en place si le produit a été brossé à sec dans l'unité de ferme et envoyé directement à un établissement dans la province d'origine.
  • Suite à la catégorisation du champ en tant que champ de contact primaire, le champ peut être évalué à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, selon la procédure suivante :
  • Production d'une culture de pommes de terre (suivant l'échantillonnage et l'analyse du sol dans le cadre de l'enquête) suivie par :
    • l'échantillonnage du sol et analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • Inspection visuelle des tubercules (si la variété de pommes de terre plantée n'est pas considérée résistante au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté dans le champ index associé.
  • Production de deux cultures supplémentaires de pommes de terre.
  • Production d'une culture de variété de pommes de terre désignée comme sensible au pathotype de S. endobioticum détecté ou confirmé dans le champ index associé (ou à tous les pathotypes canadiens connus). Cette culture sera suivie par :
    • l'échantillonnage du sol et analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • l'inspection visuelle des tubercules.
  • Après les procédures d'évaluation, si S. endobioticum n'a pas été détecté, toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention seront retirées du champ.

La dernière culture hôte produite pendant que le champ est restreint comme champ de contact primaire doit rencontrer les mêmes mesures phytosanitaires que les deux cultures antérieures :

  • utilisation à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table seulement
  • envoi à un établissement avec une entente de conformité en place ou brossage à sec dans l'unité de ferme et envoi direct à un établissement dans la province d'origine

La culture subséquente sera considérée être produite dans un champ non-restreint aux fins de déplacement domestique et d'exportation.

Champ de contact secondaire

Une autorisation écrite est requise pour déplacer toutes les choses réglementées du champ de contact secondaire. Des conditions doivent être rencontrées pour obtenir l'autorisation écrite.

Une personne ayant la responsabilité et la charge d'un champ de contact secondaire doit aussi mettre en œuvre un PCP tel que décrit dans l'appendice B qui intègre des éléments relatifs à la biosécurité, la traçabilité, le déplacement de produits et d'équipement et à l'élimination des déchets pour son unité de ferme.

Exigences initiales de production et utilisation finale

Les pommes de terre de semence ne seront pas certifiées dans les champs de contact secondaire jusqu'à ce que les mesures phytosanitaires spécifiques soient retirées du champ.

Les pommes de terre ou les cultures racines ne peuvent être utilisées qu'à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table/consommation directe. Planter des variétés résistantes est recommandé.

Les pommes de terre ou les cultures racines provenant de champs de contact secondaire doivent être envoyées à une installation ayant conclu une entente de conformité. Le produit peut être déplacé directement à une installation sans une entente de conformité en place s'il a été brossé à sec dans l'unité de ferme et envoyé directement dans la province d'origine. Le déplacement de plantes et des parties de plantes destinées à la propagation, à l'exception des semences botaniques, ne sera pas autorisé à quitter le champ de contact secondaire jusqu'à ce que le champ soit libéré de toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention.

Exigences en matière de nettoyage des équipements

Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent répondre à la définition de la propreté des équipements pour la terre avant de quitter le champ, conformément aux procédures décrites dans le PCP de l'unité de ferme.

  • Le PCP d'une unité de ferme peut inclure des détails supplémentaires sur l'atténuation des risques associés au déplacement de terre et peut inclure le déplacement de l'équipement des champs à risque le plus faible vers les champs à risque le plus élevé au sein de l'unité de ferme avec une étape de nettoyage en profondeur avant que l'équipement ne retourne dans les champs à risque plus faible.
Exigences en matière d'élimination de la terre et des déchets

Tout matériel végétal contaminé par la terre peut être déplacé du champ seulement si une autorisation écrite est obtenue de l'ACIA. La terre et les déchets doivent être manipulés et éliminés conformément au PCP.

Libération des mesures phytosanitaires

La libération des champs de contact secondaire des mesures phytosanitaires du plan d'intervention requiert un minimum de 2 cultures de pommes de terre.

Les champs de contact secondaire peuvent être évalués à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, selon la procédure suivante :

  • Production de deux cultures de pommes de terre (suivant l'échantillonnage et l'analyse du sol dans le cadre de l'enquête). La deuxième culture sera suivie de
    • L'échantillonnage du sol et d'analyse en laboratoire des spores S. endobiotocum.
    • Inspection visuelle des tubercules (Si la variété de pommes de terre plantée n'est pas considérée résistante au pathotype de S. endobioticum qui a été détecté dans le champ index associé).

Après les procédures d'évaluation, si S. endobioticum n'a pas été détecté, toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention seront retirées du champ.

La dernière culture hôte produite pendant que le champ est restreint comme champ de contact secondaire doit rencontrer les mêmes mesures phytosanitaires que les deux cultures antérieures

  • utilisation à des fins de transformation ou comme pommes de terre de table seulement
  • envoi à un établissement avec une entente de conformité en place ou brossage à sec dans l'unité de ferme et envoi direct à un établissement dans la province d'origine

La culture subséquente sera considérée être produite dans un champ non-restreint aux fins de déplacement domestique et d'exportation

Champ préoccupant

Un champ où seulement une spore S. endobioticum est détectée et confirmée par des analyses morphologiques et moléculaires sera désigné comme un « champ préoccupant ».

Si un champ préoccupant n'est pas déjà classé comme un champ de contact primaire, des mesures d'atténuation de risques équivalentes seront appliquées, incluant l'exigence de l'absence de terre et les restrictions sur l'utilisation des cultures de pommes de terre. Un PCP est requis pour l'unité de ferme et la production de pommes de terre ne sera pas permise pendant que le champ est classé comme champ préoccupant.

  • L'intensification de l'échantillonnage de sol (par exemple un taux plus élevé par rapport à la méthode d'échantillonnage originale) du champ préoccupant sera priorisé. La méthode de l'échantillonnage de sol sera déterminée basé sur la méthode de collecte de l'échantillon original (résiduel ou quadrillage). Si une spore ou d'autres supplémentaires sont détectées, le champ sera classé comme un champ index-viabilité non confirmée.
    • Si le seuil de détection (tubercules symptomatiques et/ou deux spores confirmées par deux méthodes) n'est pas rencontré selon les analyses de laboratoire du sol provenant de l'échantillonnage intensif, le champ restera sous des restrictions équivalentes à celles d'un champ de contact primaire et suivra le process de libération des mesures phytosanitaires pour les champs de contact primaire décrit ci-dessus, incluant l'absence de terre et deux séries supplémentaires d'échantillonnage, dont une qui doit suivre une culture de pomme de terre sensible.

Mesures phytosanitaires et utilisation des champs restreints : Champs sans culture hôte incluse dans la rotation

Site d'élimination en quarantaine

Un site de quarantaine est désigné pour l'élimination de la terre et des déchets liquides et solides provenant des champs et des cultures soumis à des restrictions. Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent être nettoyés et conformes à la norme "absence de terre", débarrassésdes débris végétaux, et autorisés à circuler par l'ACIA avant de quitter ces sites. Voir PI-016 : Procédure pour l'inspection des articles réglementés pour l'absence de terre, de plante, de parties de plante et de matières connexes pour de plus amples renseignements.

Les sites d'élimination en quarantaine ne seront pas pris en considération pour la levée des mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention avant un minimum de vingt ans après la dernière exposition aux déchets de la galle verruqueuse de la pomme de terre de tout champ restreint. Les sites seront évalués au cas par cas afin de déterminer si la levée des mesures phytosanitaires est possible et quelles étapes spécifiques doivent être suivies.

Terres non agricoles restreintes

Les terres non agricoles restreintes sont des terres réglementées pour la galle verruqueuse de la pomme de terre, mais qui ont été modifiées par la suite ou qui, en raison de leurs caractéristiques intrinsèques, ont été définitivement soustraites à l'usage agricole (par exemple, routes pavées, zones de loisirs ou développement commercial et résidentiel).

Pour que les terres non agricoles restreintes soient exemptées des mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention, le propriétaire des terres ou l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres doit demander à l'ACIA. La terre ne peut être enlevée du site sans autorisation écrite et l'exigence relative à l'absence de terre peut s'appliquer à l'équipement quittant le site.

Ces terres seront évaluées au cas par cas afin de déterminer s'il est possible de les libérer des mesures phytosanitaires et de s'assurer que le processus de conversion des terres à d'autres usages est mené à bien d'une manière qui ne présente pas de risque de propagation des organismes nuisibles.

L'ACIA doit avoir la confirmation que le champ a été définitivement retiré de la production agricole.

Champs agricoles restreints

Libération partielle de champs index

Les champs index qui ne sont plus utilisés pour la production de cultures hôtes, de cultures racines ou de plantes et parties de plantes destinées à la propagation (à l'exception des semences botaniques) peuvent faire l'objet d'une évaluation en vue d'une levée partielle des mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention, à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres, après un minimum de 50 ans de production documentée de cultures non hôtes.

Libération partielle de champs adjacents et de contact primaire

Les champs adjacents et les champs de contact primaire qui ne sont plus utilisés pour la culture hôte, les cultures racines ou la production de plantes et de parties de plantes destinées à la propagation (à l'exception des semences botaniques) peuvent faire l'objet d'une évaluation en vue d'une levée partielle des mesures phytosanitaires, sur demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres.

Les champs seront évalués au cas par cas afin de déterminer s'il est possible de les libérer des mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention (y compris le risque de propagation naturelle de la galle verruqueuse de la pomme de terre dans les champs adjacents).

Ces champs peuvent être évalués à l'aide de la procédure suivante :

Échantillonnage de sol, suivi par :

  • Aanalyse en laboratoire des spores de S. endobioticum
  • Essai biologique en laboratoire

Si la galle verruqueuse de la pomme de terre n'est pas détectée, les mesures phytosanitaires appliquées au champ peuvent être modifiées :

  • Retrait de l'exigence pour l'absence de terre.
    • Toutes les machineries, équipement et véhicules doivent répondre à la définition de la propreté des équipements pour la terre avant de quitter le champ, conformément aux procédures décrites dans le PCP de l'unité de ferme.
  • La production de cultures hôtes, de cultures racines, de plantes et de parties de plantes destinées à la propagation (à l'exception des semences botaniques) n'est pas autorisée tant que le champ n'a pas cessé de produire des plantes hôtes depuis au moins 50 ans.
  • La mise en œuvre d'un PCP continue d'être requise jusqu'à ce que le champ soit libéré de toutes les restrictions.
  • Si des cultures hôtes, des cultures racines, des plantes et des parties de plantes destinées à la propagation (à l'exception des semences botaniques) sont plantées dans le champ après que le champ aura été libéré des mesures phytosanitaires incluant l'absence de terre, les exigences de production initiale décrites ci-dessus pour les champs adjacents et de contact primaire seront immédiatement rétablies sur le champ.
Libération de champs de contact secondaire

Les champs de contact secondaire ne faisant plus partie de la production de culture hôte, des cultures racines, ou des plantes ou parties de plantes pour propagation (à l'exception de semences botaniques) pourraient être évalués pour la libération des mesures phytosanitaires à la demande écrite du propriétaire des terres ou de l'utilisateur des terres avec le consentement du propriétaire des terres.

Les champs qui n'ont pas produit de culture hôte pour un minimum de 25 années pourraient être évalués au cas par cas pour déterminer si la libération des mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention est possible.

Ces champs pourraient être évalués selon la procédure suivante :

  • Échantiollannage du sol suivi par :
    • Analyse en laboratoire des spores de S. endobioticum.
    • Suivant les procédures d'évaluation, si S. endobioticum n'a pas été détectée, toutes les mesures phytosanitaires décrites dans le plan d'intervention seront retirées du champ.

Appendice A : Procédures d'enquête et de traçabilité des champs associés après une détection

Consultez l'Appendice A : Procédures d'enquête et de traçabilité des champs associés après la détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre.

Appendice B : Plan de contrôle préventif

Consultez l'Appendice B : Comment élaborer un plan de contrôle préventif pour un champ soumis à des restrictions en raison de la galle verruqueuse de la pomme de terre.

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