Rapport d'enquêtes de la protection des végétaux pour 2024-2025

ISSN : 2563-027X

Chaque année, nous effectuons des enquêtes pour supporter la protection des végétaux au Canada.

Notre programme de surveillance phytosanitaire supporte la protection des végétaux par la détection de nouveaux ravageurs et par la surveillance des populations des ravageurs déjà établis, ce qui permet des décisions réglementaires éclairées. Les données de surveillance amassées par les activités de piégeage, les inspections visuelles et les échantillonnages contribuent au développement des politiques et supportent les négociations sur les échanges commerciaux internationaux. Les activités de surveillance phytosanitaire permettent également au Canada de rencontrer les normes internationales pour les mesures phytosanitaires (en anglais seulement).

Les résultats de ces enquêtes sont recueillis entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.

Résultats d'enquêtes

Ravageurs forestiers

Agrile du frêne

Exemple d'Agrile du frêne (Agrilus planipennis)

L'agrile du frêne (Agrilus planipennis) a été détecté pour la première fois au Canada à Windsor, en Ontario, en juillet 2002. Depuis cette détection, le ravageur a été découvert à certains endroits de l'Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, et de la Nouvelle-Écosse, ainsi qu'à Winnipeg (Manitoba) et à Vancouver et Burnaby (Colombie-Britannique). L'objectif premier de cette enquête est de déterminer si l'agrile du frêne est présent dans des régions où il est considéré être absent, dans le but d'obtenir des informations permettant de supporter les décisions réglementaires.

Méthode : inspection visuelle et pièges

Deux stratégies principales pour la détection de l'agrile du frêne sont employées au Canada :

  • l'inspection visuelle des arbres
  • le piégeage au moyen de pièges verts en forme de prisme appâtés avec des attractifs

De plus, un échantillonnage ciblé de branches a été effectué dans les nouvelles zones infestées de la Colombie-Britannique. Cette méthode améliore nos capacités à détecter de façon précoce les arbres nouvellement infestés qui ne montrent pas encore de signes d'infestation.

Les sites ciblés comprennent les zones présentant un dépérissement à grande échelle des frênes et des sites à haut risque où une introduction du ravageur à la suite d'activités humaines est la plus probable, comme les terrains de camping, revendeurs de bois de chauffage, haltes routières le long des principaux corridors de transport, zones urbaines où du matériel hôte a récemment été planté, scieries, et destinations de vacances. Des pièges ont aussi été installés dans des centres urbains dont les sites ont été sélectionnés en suivant un quadrillage.

Résultats de 432 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 22

Détection à Vancouver : Suite à l'interception d'un agrile adulte en 2023, des activités de surveillance ont détecté 19 arbres infestés (quatre d'entre eux ont été détectés par la ville de Vancouver). Onze de ces arbres ont été détectés par l'échantillonnage de branches et 8 l'ont été par inspection visuelle. Un total de 120 frênes ont été échantillonnés, ce qui correspond à environ 10% de la population de frêne à Vancouver.

Burnaby : Un arbre infesté a été trouvé par l'échantillonnage de branches. Un total de 95 frênes ont été échantillonnés, ce qui représente 10 % du total des frênes de la municipalité.

Alberta 57 Aucune détection
Saskatchewan 10 Aucune détection
Manitoba 54 Aucune détection en dehors de la zone réglementée.
Ontario 96 Détections du ravageur dans le district de Timiskaming, juste à l'ouest de la zone réglementée au Québec, et à Oliver Paipoonge juste à l'extérieur de la zone réglementée de Thunder Bay.
Québec 26 Détections dans les municipalités régionales de comtés de Saguenay et de Charlevoix
Nouveau-Brunswick 40 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 99 Détections dans le comté de Hants.
Île-du-Prince-Édouard 19 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 9 Aucune détection
Canada 432 Les collaborateurs ont mené des activités de surveillance à plus de 470 sites. Les zones réglementées seront mises à jour pour refléter les nouvelles détections.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de l'agrile du frêne

La carte montre les 432 endroits surveillés pour l'agrile du frêne en 2024, couvrant toutes les provinces canadiennes. Les zones réglementées pour l'agrile du frêne apparaissent en jaune sur la carte et couvrent certaines parties du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, du Québec, de l'Ontario, ainsi que la ville de Winnipeg (Manitoba), Vancouver et Burnaby (Colombie-Britannique).

Un total de 417 sites négatifs sont montrés par des triangles verts sur l'ensemble du territoire couvert. Quinze triangles rouges indiquent les sites positifs ou le ravageur a été détecté en dehors des zones réglementées à Vancouver et Burnaby (Colombie-Britannique), dans le district de Timiskaming (Ontario), dans Charlevoix et au Saguenay (Québec), et dans le comté de Hants (Nouvelle-Écosse).

Puceron lanigère de la pruche

Exemple de Puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae)

Le puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae) est un ravageur indigène de l'Inde, du Japon, de Taïwan et de la Chine qui s'attaque aux espèces de pruches (Tsuga spp.) sensibles. Sa présence en Amérique du Nord a été signalée pour la première fois en 1919, en Colombie-Britannique et est rapportée dans les États de l'Alaska, de Washington, de l'Oregon et de la Californie. Il été observé pour la première fois dans l'est des États-Unis en 1951. Depuis ce temps, il s'est dispersé et est maintenant présent dans 21 États où il a provoqué une importante mortalité aux pruches du Canada (T. canadensis) et aux pruches de la Caroline (T. caroliniana). Le puceron lanigère de la pruche menace la survie de ces deux espèces à plusieurs endroits. Au Canada, il a été détecté dans la portion ouest de la Nouvelle-Écosse et dans le sud de l'Ontario.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête, menée entre novembre et juin, repose sur une inspection visuelle des pruches axée sur la recherche des signes et des symptômes d'une attaque par le ravageur. Comme la dispersion du puceron lanigère de la pruche est généralement assurée par des facteurs naturels (vent, eau, oiseaux et petits mammifères) et par du matériel de pépinière infesté, les sites ciblés incluaient des pépinières, des parcs urbains, des espaces verts, des peuplements de pruches, situés à moins de 100 km de la frontière canado-américaine et des comtés infestés au Canada, ainsi que celles situées le long de routes migratoires des oiseaux.

Résultats de 229 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Ontario 87 Aucune détection additionnelle
Québec 29 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 35 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 62 Détection dans la municipalité régionale d'Halifax.
Île-du-Prince-Édouard 16 Aucune détection
Canada 229

Les collaborateurs ont mené des activités de surveillance à plus de 130 sites.

Les zones réglementées seront mises à jour pour refléter les nouvelles détections.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de Puceron lanigère de la pruche

La carte montre les endroits surveillés pour le puceron lanigère de la pruche en 2024, couvrant les provinces de l'est du Canada : Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard. Les zones réglementées pour ce ravageur apparaissent en jaune et couvrent la péninsule du Niagara et la partie ouest de la Nouvelle-Écosse.

Sur la carte, 212 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant l'ensemble de la zone surveillée. Deux triangles rouges indiquent les sites positifs où le ravageur a été détecté en dehors de de la zone réglementée dans la municipalité régionale d'Halifax en Nouvelle-Écosse. La carte montre également 15 cercles rouges indiquant les détections précédentes en Ontario et en Nouvelle-Écosse, à l'extérieur des zones réglementées actuelles.

Flétrissement du chêne

Exemple de Flétrissement du chêne (Bretziella fagacearum)

Le flétrissement du chêne (Bretziella fagacearum) est une infection vasculaire causée par le champignon Bretziella fagacearum et qui peut tuer les arbres infectés en une seule saison. Reconnu pour la première fois comme une importante maladie forestière en 1944, au Wisconsin, le flétrissement du chêne sévit aujourd'hui dans 24 États américains. En 2023, le flétrissement du chêne a été confirmé au Canada pour la première fois à trois endroits en Ontario. La maladie se propage d'arbres infectés à des arbres sains par greffage des racines et par des scolytes du chêne et des nitidules. Toutes les espèces de chênes sont vulnérables mais les chênes rouges sont plus souvent infectés et peuvent mourir assez rapidement. L'objectif principal de cette enquête est la détection de façon précoce de cette maladie dans les régions où elle n'est pas tenue pour présente.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête consiste en une inspection visuelle des arbres hôtes afin de déceler les signes et les symptômes du flétrissement du chêne. L'enquête est conduite en choisissant des sites où le flétrissement du chêne aurait pu être introduit via le déplacement de marchandises infestées en provenance des zones où la maladie est présente. Un accent est placé sur les terrains de camping dans lesquels des bûches de chêne provenant de sites infectés pourraient avoir été transportées, les usines et scieries qui importent des billes de chêne, les sites d'élimination et zones où des événements météorologiques récents peuvent avoir endommagé des branches/arbres.

Résultats de 100 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Manitoba 5 Aucune détection
Ontario 53 Aucune détection additionnelle
Quebec 29 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 5 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 8 Aucune détection
Canada 100 Le flétrissement du chêne n'a pas été détecté en 2024. L'ACIA a reçu plus de 100 signalements du public, suivies de visites sur le terrain lorsque cela est jugé nécessaire, au sujet de ce ravageur.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de Flétrissement du chêne

La carte montre les endroits surveillés pour le flétrissement du chêne en 2024, couvrant les provinces du Manitoba, de l'Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Sur la carte, 100 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant la zone surveillée et 3 cercles rouges montrent les sites positifs précédents de 2023 pour la maladie en Ontario: municipalités de Niagara Falls et de Niagara-on-the-Lake, et canton de Springwater.

 

Longicorne brun de l'épinette

Exemple de Longicorne brun de l'épinette

Le longicorne brun de l'épinette (Tetropium fuscum) est un insecte xylophage introduit originaire du nord et du centre de l'Europe et du Japon qui, dans son aire d'origine, attaque les conifères stressés ou affaiblis, en particulier l'épinette de Norvège (Picea abies). En 1999, le ravageur a été détecté dans le parc Point Pleasant, à Halifax, en Nouvelle-Écosse et qu'il y était présent depuis au moins 1990. En 2024, il a été détecté au Québec, dans la municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan. Ce ravageur est considéré comme un ravageur justiciable de quarantaine au Canada et est réglementé en vertu de la Loi sur la protection des végétaux par l'ACIA. L'ensemble de la province de la Nouvelle-Écosse est réglementée pour ce ravageur.

Méthode : pièges

Cette enquête est menée à l'aide de pièges à ailettes contenant des leurres à phéromone. Les pièges ont été installés dans deux types de sites :

  • sites prioritaires comme les scieries, les usines de pâte, les terrains de camping et les ports
  • les zones boisées.

Cette enquête est menée dans les provinces de l'est du Canada afin de prévenir la propagation du ravageur à partir des régions infestées.

Résultats de 388 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Québec 113

Le ravageur a été détecté dans la municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan.

Les collaborateurs ont surveillé 17 sites additionnels au Québec.

Nouveau-Brunswick 227 Aucune détection
Île-du-Prince-Édouard 30 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 18 Aucune détection
Canada 388 Une surveillance additionnelle sera effectuée en 2025 afin de supporter les décisions réglementaires et les mesures de contrôle.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Longicorne brun de l'épinette

La carte montre les endroits surveillés pour le longicorne brun de l'épinette en 2024, couvrant les provinces de l'est du Canada : Québec, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. La zone réglementée pour ce ravageur apparaît en jaune et couvre l'ensemble de la Nouvelle-Écosse.

Sur la carte, 383 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant l'ensemble de zone surveillées. Cinq triangles rouges indiquent les sites positifs au Québec, dans la municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan.

Spongieuse et spongieuse asiatique

Exemple de Spongieuse et spongieuse asiatique

La spongieuse (Lymantria dispar dispar) est établie en Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard. Des enquêtes annuelles de dépistage sont menées dans les zones non réglementées du Canada à l'aide de pièges attractifs aux phéromones. Des enquêtes sont également effectuées afin de vérifier si l'insecte est encore présent dans les régions où des programmes d'éradication ont été entrepris.

La complexe de la spongieuse volante (Lymantria dispar asiatica, L. dispar japonica, L. albescens, L. postalba et L. umbrosa), quant à elle, été introduite à plusieurs reprises en Amérique du Nord, mais la mise en place de mesures d'éradication y a chaque fois empêché son établissement. La présente enquête est menée conformément aux dispositions de D-95-03 : Politique phytosanitaire visant les navires marins arrivant au Canada en provenance de régions réglementées à l'égard de lu complexe de la spongieuse volante. Aux fins de l'application de la loi, le Lymantria dispar est considéré comme une sous-espèce du complexe de la spongieuse volante chez qui les femelles sont capables de soutenir un vol dirigé soutenu. Chez la spongieuse européenne, les femelles sont incapables de voler.

Méthode : pièges

Le piégeage est effectué à l'aide de pièges collants appâtés avec des phéromones. Deux types de piégeages sont effectués en fonction des régions où le piégeage est déployé :

  • piégeage de détection pour les régions où la spongieuse n'est pas considérée comme étant établie
  • piégeage de délimitation afin de déterminer l'étendue de la population de spongieuse dans les régions où sa présence a été confirmée.

Ces deux types de piégeage utilisent des densités de pièges différentes. Les sites choisis sont ceux présentant un risque élevé d'introduction du ravageur comme les ports, les cours d'entreposage de conteneurs, les terminaux intermodaux, les zones industrielles, destinations touristiques, terrains de camping et parcs, certains corridors de transport, etc.

Résultats de 10 603 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 8 020

Un adulte de la spongieuse asiatique a été intercepté à Tsawwassen.

Belmont Park (1 adulte)
Campbell River (6)
Comox (1)
Delta (2)
Kamloops (1)
Lake Country (1)
Langford (2)
Nanaimo (2)
Bowser (3)
Squamish (2)
Surrey (2)
Tsawwassen (12)
Victoria (1)
View Royal (4)
Westbank (6)

Alberta 871 Calgary (1)
Saskatchewan 657 Aucune détection
Manitoba 409 West Hawk Lake (1)
Winnipeg (1)
Ontario 210 Atikokan (10)
Black River-Matheson (145)
Cochrane District (48)
Dorion (27)
Dryden (1)
Gurney (17)
Ignace (1)
Iroquois Falls (20)
Kenora (5)
Neebing (218)
Nipigon (26)
Pass Lake (16)
Pearl (15)
Pigeon River (29)
Rainy River District (5)
Red Rock (13)
Schreiber (19)
Terrace Bay (21)
Thunder Bay District (1724)
White River (4)
Québec 32 -
Nouveau-Brunswick 10 -
Nouvelle-Écosse 5 -
Île-du-Prince-Édouard 4 -
Terre-Neuve-et-Labrador 402 Conception Bay South (30)
Elliston (1)
Goulds (1)
Harbour Grace (2)
Grand Falls-Windsor (6)
Mount Pearl (1)
St. John's (12)
Canada 10 603

Un adulte de la spongieuse asiatique a été intercepté à Tsawwassen, en Colombie-Britannique. Tous les autres pièges sont négatifs, y compris ceux déployés dans les zones réglementées pour la spongieuse (ON, QC, NB, NE et PE).

Les collaborateurs ont mené des activités de surveillance à plus de 900 sites pour la spongieuse.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Spongieuse et spongieuse asiatique

La carte montre les endroits surveillés pour la spongieuse en 2024, couvrant toutes les provinces canadiennes. Les zones réglementées pour ce ravageur apparaissent en jaune et couvrent l'ensemble des provinces du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard ainsi qu'une partie de la province de l'Ontario.

La carte montre 10 603 sites illustrés par des triangles verts et rouges couvrant l'ensemble du territoire surveillé. Des triangles rouges indiquent les 321 sites positifs où la spongieuse a été détectée, soit dans toutes les provinces excepté la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse.

Insectes exotiques envahissants des forêts

Exemple de Insectes exotiques envahissants des forêts

L'enquête sur les insectes exotiques envahissants des forêts visent à détecter un large éventail de coléoptères perceurs du bois et de scolytes. Cette enquête cible les secteurs urbains où le risque d'introduction d'insectes exotiques envahissants dans des matériaux d'emballage ou d'arrimage en bois infestés provenant de l'extérieur est le plus grand. Cette enquête a surtout pour but de détecter les nouveaux cas d'introduction d'insectes non indigènes jusqu'ici inconnus au Canada. En plus d'agir comme un système d'avertissement précoce pour les ravageurs potentiellement envahissants, cette enquête fournie des données utiles sur la diversité canadienne des populations d'insectes.

Méthode : pièges

Cette enquête utilise des pièges à entonnoirs noirs (placés au niveau du sol) ou verts (cime des arbres) appâtés d'attractifs sémiochimiques. Depuis 2015, des attractifs généraux pour les longicornes (fuscumol, fuscumol acetate, et éthanol à libération ultrarapide) ou des attractifs générique pour longicorne (monochamol, ipsenol, alpha-pinene à libération ultrarapide et éthanol à libération ultrarapide) sont utilisés.

Résultats de 68 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 7 Aucune détection
Ontario 21 Aucune détection
Québec 21 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 4 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 12 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 3 Aucune détection
Canada 68 Aucun nouveau ravageur envahissant n'a été détecté.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Insectes exotiques envahissants des forêts

La carte montre les endroits surveillés pour les ravageurs forestiers envahissants en 2024 au Canada. Sur la carte, 68 sites sont illustrés par des triangles verts en Colombie-Britannique, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador.

Longicorne asiatique

Exemple de Longicorne asiatique (Anoplophora glabripennis)

Le longicorne asiatique (Anoplophora glabripennis ou longicorne étoilé) est un insecte envahissant qui s'attaque à une grande variété de feuillus et provoque leur mort. Il a été détecté pour la première fois au Canada en septembre 2003. Un programme d'éradication a été mis en place et, en 2020, l'éradication du ravageur a été prononcé à la suite de cinq années sans détection du ravageur et conformément aux normes phytosanitaires internationales. À cause du risque constant que ce ravageur pose pour le Canada, des enquêtes nationales ont été développées afin d'accroître la probabilité de sa détection dans les zones à haut risque.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête consiste en une inspection visuelle des arbres hôtes (érable, saule, peuplier, bouleau, et orme) à la recherche des signes et symptômes d'attaque par ce coléoptère. Elle est menée entre septembre et décembre lorsque les feuilles sont absentes et que l'écorce des branches situées dans la cime est visible. La sélection des sites d'enquête est effectuée à l'aide d'une grille servant à quadriller la région à inspecter dans les zones considérées à haut risque dans des quartiers résidentiels, commerciaux et industriels ainsi que dans des corridors de transports et d'infrastructures, espaces verts, boisés, etc.

Résultats de 1 585 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 388 Aucune détection
Alberta 102 Aucune détection
Saskatchewan 12 Aucune détection
Manitoba 41 Aucune détection
Ontario 606 Aucune détection
Québec 284 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 34 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 56 Aucune détection
Île-du-Prince-Édouard 42 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 20 Aucune détection
Canada 1 585 Le Canada est considéré comme exempt de ce ravageur

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de longicorne asiatique

La carte montre les endroits surveillés pour le en 2024 au Canada. Sur la carte, 1 585 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant l'ensemble de la zone surveillée.

Cochenille du pin rouge

La cochenille du pin rouge (Matsucoccus matsumurae) est un ravageur destructeur des espèces de pins sensibles. Elle est originaire du Japon et a été introduite en Chine, en Corée du Sud, en Europe et aux États-Unis. Ce ravageur a été signalé pour la première fois en 1949 dans le Connecticut, et s'est depuis propagé au Maine, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Pennsylvanie et au Rhode Island. La cochenille du pin rouge tue les pins rouges (Pinus resinosa) jeunes ou matures en quelques années.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête est basée sur une inspection visuelle des pins afin de détecter ce ravageur de façon précoce dans les régions à risque pour son introduction. Les pins sont inspectés à la recherche des signes et symptômes de la cochenille: feuillage rouge et jaune, déclin, attaques de scolytes et filaments blancs cotonneux sur les branches. La période optimale pour cette enquête est de septembre à octobre mais peut être effectuée toute l'année. Les endroits ciblés sont les peuplements de pins à risque dans les zones urbaines, les secteurs près des importateurs de produits du pin et de plants de pépinières, et les peuplements de pins situés à moins de 100km de la frontière canado-américaine.

Résultats de 17 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Québec 10 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 4 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 3 Aucune détection
Canada 17 La cochenille du pin rouge n'a jamais été détectée au Canada.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de la cochenille du pin rouge

La carte montre les endroits sous surveillance pour la cochenille du pin rouge en 2024 au Québec, Nouveau-Brunswick, et en Nouvelle-Écosse. Sur la carte, 17 triangles verts indiquent les sites négatifs couvrant la zone surveillée.

Dendroctone méridional du pin

Exemple de Dendroctone méridional du pin (Dendroctonus frontalis)

Le dendroctone méridional du pin (Dendroctonus frontalis) est un scolyte originaire du sud des États-Unis et du Mexique. Il est maintenant présent dans le nord-est des États-Unis suite à la probable expansion de la zone climatique propice à son développement en raison des changements climatiques. Il a été détecté dans le Maine, le New Hampshire, et dans la partie nord de l'État de New York. Une enquête impliquant plusieurs collaborateurs a été conduite en 2024 en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, et en Nouvelle-Écosse.

Méthode : pièges

Cette enquête utilise des pièges à 12 entonnoirs noirs appâtés avec les attractifs sémiochimiques turpentine, frontalin, et endo-brevicomin à libération ultrarapide, et installés dans chaque province de septembre à octobre.

Résultats de 43 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Ontario 8 Aucune détection. Enquête effectuée par un collaborateur.
Québec 12 Aucune détection. Enquête effectuée par un collaborateur.
Nouveau-Brunswick 12 Aucune détection. Enquête effectuée par un collaborateur.
Nouvelle-Écosse 11 Aucune détection. Enquête effectuée par un collaborateur.
Canada 43 Le dendroctone méridionale du pin n'a jamais été détecté au Canada.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de le dendroctone méridional du pin

La carte montre les endroits surveillés pour le dendroctone méridional du pin en 2024 en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, et en Nouvelle-Écosse. Sur la carte, 43 losanges bleus indiquent les sites négatifs couvrant la zone surveillée.

Ravageurs en horticulture

Encre des chênes rouges

Exemple d'Encre des chênes rouges

Le Phytophthora ramorum est un agent pathogène qui cause une maladie, connue sous le nom d'encre des chênes rouges, sur une multitude de plantes en pépinière. Elle a été observée pour la première fois sur la côte de la Californie au milieu des années 1990. Depuis 2003, cette maladie a été détectée dans plusieurs pépinières de détail et de gros de la côte sud de la Colombie-Britannique. L'objectif premier de cette enquête est de fournir de l'information sur le statut national du Phytophthora ramorum dans les pépinières canadiennes. Des activités de surveillance supplémentaires sont également effectuées pour supporter les activités d'éradication suivant une nouvelle détection.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête consiste en une inspection visuelle des plantes hôtes à haut risque dans les établissements ciblés et en une collecte d'échantillons lorsque des symptômes de cette maladie sont observés. Les établissements ciblés sont ceux qui font la propagation des plantes énumérées dans la directive D-01-01 : Exigences phytosanitaires visant à prévenir l'introduction et la propagation du Phytophthora ramorum et ceux qui cultivent ces plantes au-delà de leur année d'importation, incluant les pépinières de gros.

Résultats de 23 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 10 Détection à une pépinière, dans le district de North Saanich
Ontario 9 Aucune détection
Québec 4 Interception à une pépinière dans la municipalité de Saint-Paul-D'Abbotsford
Canada 23 Des mesures réglementaires ont été appliquées dans les pépinières touchées et les protocoles d'éradication ont été enclenchés.

Scarabée japonais

Exemple de Scarabée japonais

Le scarabée japonais (Popillia japonica) est présent au Canada depuis 1939. Ce coléoptère s'attaque à plus de 300 espèces végétales, dont de nombreuses plantes de grande importance économique (arbres fruitiers, arbustes ornementaux, rosiers, grandes cultures, graminées à gazon et pelouse). En 2017, le scarabée japonais a été détecté à Vancouver et un programme d'éradication fût lancé en 2018 avec l'aide de nos collaborateurs. D'un total de 8276 adultes capturés en 2018, et suite à des traitements annuels, ce nombre est tombé à 1157 scarabées en 2019, 214 en 2020 et 79 en 2021, avant de remonter à 201 (2022) et 644 en 2023. En 2024, un total de 574 scarabées ont été capturés en Colombie-Britannique, incluant dans deux nouvelles municipalités, Kamloops et Abbotsford. Aucun scarabée n'a été capturé dans la ville de Vancouver, pour la première fois depuis le début des activités d'éradication.

Une petite population de scarabée japonais a été découverte dans la ville de St John's à Terre-Neuve-et-Labrador. Contrairement aux détections passées, les scarabées ont été détectés dans l'environnement plutôt que dans des serres ou des pépinières.

Méthode : pièges

Cette enquête est menée à l'aide pièges installés en mai et qui demeurent en place jusqu'en octobre. Les pièges contiennent un attractif à scarabée japonais composé d'une phéromone et une substance florale aromatique. Dans la grande région de Vancouver, où un programme d'éradication est en cours, les pièges sont déployés à différentes densités, avec la plus grande densité appliquée dans les municipalités infestées. Pour les autres endroits au Canada, les pièges sont placés près des pépinières, des gazonnières, des terrains de golf, des cimetières, des parcs et des jardins publics, des terminaux alimentaires, des parcs et terminaux de camionnage et de chemin de fer, des aéroports et des points frontaliers.

Résultats de 4 625 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 4 523

Vancouver : aucune détection pour la première fois depuis le début des activités d'éradication.

Burnaby: 19 scarabées ont été capturés dans 3 pièges.

Port Coquitlam: 541 scarabées capturés dans 46 pièges.

Le ravageur a également été détecté dans 2 nouvelles municipalités: Abbotsford (1 scarabée dans un piège) et Kamloops (11 scarabées dans 4 pièges).

Alberta 10 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 92

St John's: 13 scarabées capturés à 7 sites.

Bay Bulls: 1 scarabée capturé à 1 site.

Canada 4 625

Nous continuons à supporter nos collaborateurs dans leurs efforts pour éradiquer ce ravageur. Les efforts de piégeages continueront à Vancouver et autour des infestations satellites dans la province de la Colombie-Britannique.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Scarabée japonais

La carte montre les endroits surveillés pour le scarabée japonais 2024 en Colombie-Britannique, en Alberta et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Un total de 4 563 sites négatifs montrés par des triangles verts couvrent l'ensemble de la zone surveillée. Sur la carte, 62 triangles rouges indiquent les sites positifs où le ravageur a été détecté dans les municipalités de Burnaby, Port Coquitlam, Abbotsford et Kamloops, en Colombie-Britannique, et à St John's et Bay Bulls à Terre-Neuve-et-Labrador.

Virus de la sharka

Exemple de Virus de la sharka

Le virus de la sharka (Potyvirus plumpoxi) cause une grave maladie chez les plantes et s'attaque à de nombreuses espèces d'arbres qui produisent des fruits à noyau du genre Prunus, notamment les pêchers, les nectariniers, les pruniers, les abricotiers, les amandiers et certaines variétés ornementales. Même s'il ne tue pas les arbres, il réduit la valeur marchande des fruits, cause une chute prématurée des fruits des arbres infectés et une réduction considérable du rendement en fruits. Le virus de la sharka est présent dans la région du Niagara. La présente enquête a été menée en appui des politiques et programmes en lien avec la directive D-99-07 : Politique concernant l'importation en provenance des États-Unis et le transport en territoire canadien du matériel de multiplication de Prunus sensible au potyvirus de la sharka du prunier.

Méthode : échantillonnage de feuilles

L'échantillonnage de feuilles est effectué à certains vergers et propriétés résidentielles afin d'assurer une surveillance soutenue le long du périmètre de la zone réglementée pour le virus de la sharka. De plus, des inspections ciblant la propagation des Prunus sont effectuées at certains vergers et propriétés résidentielles afin de s'assurer du respect de l'interdiction de propagation des Prunus. Dépendamment de l'endroit et du type de site, ces deux types de surveillance sont effectués à chaque année ou à tous les deux ou trois ans.

Résultats de 185 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Ontario 185

44 vergers et 141 propriétés résidentielles ont été visités et échantillonnés.

Suite à la détection en 2024 du virus à la périphérie de la zone réglementée, la partie ouest de la zone réglementée a été agrandie en février 2025.

Mouche du bleuet

Exemple de Mouche du bleuet

La mouche du bleuet (Rhagoletis mendax) est un ravageur indigène des bleuets nains et des bleuets en corymbe cultivés à des fins commerciales dans les provinces maritimes canadiennes. Elle est présente en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l''Île-du-Prince-Édouard et dans certaines régions du Québec et de l'Ontario. Elle n'est pas présente à Terre-Neuve-et-Labrador ni dans l'Ouest du Canada.

Méthode : pièges

Des pièges collants, appâtés pour attirer les mouches mâles et femelles, sont installés avant la période de vol de la mouche à la fin juin et sont ramassés à la fin de la cueillette ou de la chute des fruits, à la fin août ou au début septembre. Le piégeage pour la mouche du bleuet est mené dans des zones ne faisant pas l'objet d'une réglementation à l'égard de ce ravageur, dans les bleuetières et les sites sauvages où des espèces hôtes sont présentes.

Résultat de 70 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 23 Aucune détection
Ontario 16 Aucune détection en dehors des zones infestées connues.
Québec 6 Aucune détection en dehors des zones infestées connues.
Terre-Neuve-et-Labrador 25 Aucune détection
Canada 70 Les zones réglementées demeurent inchangées.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Mouche du bleuet

La carte montre les endroits surveillés pour la mouche du bleuet en 2024 au Canada, couvrant les provinces de la Colombie-Britannique, de l'Ontario, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador. Les zones réglementées pour ce ravageur apparaissent en jaune et couvrent la totalité des provinces de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, ainsi que certaines régions du Québec et de l'Ontario.

Sur la carte, 70 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant l'ensemble de la zone surveillée.

Mouche de la pomme

Exemple de Mouche de la pomme

La mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella) est un ravageur indigène des pommes au Canada. La région intérieure de la Colombie-Britannique est la dernière grande région productrice de pommes en Amérique du Nord qui soit exempte du ravageur. L'enquête vise à détecter rapidement la mouche de la pomme afin de maintenir la zone exempte de phytoravageurs de la région intérieure de la province. La présente enquête a été menée en appui des politiques et programmes en lien avec D-00-07 : Exigences phytosanitaires d'importation et de transport en territoire canadien visant à prévenir l'introduction de la mouche de la pomme. En 2015, une seule mouche femelle fût détectée à West Kelowna et en 2016, une autre mouche femelle fût détectée à Kelowna. Malgré une intensification de la surveillance de 2016 à 2019, aucune mouche n'a été détectée depuis 2016.

Méthode : pièges

Cette enquête est menée à l'aide de sphères rouges collantes appâtées avec un leurre attractif, et placé sur des plantes hôtes entre juin et septembre, alors que les mouches adultes sont actives. Les pièges sont déployés afin de maximiser la couverture dans les régions productrices de pommes et autres régions urbaines et rurales ayant des plantes hôtes, ainsi que les bandes riveraines. Cette enquête inclut également des endroits représentant un risque plus élevé d'introduction du ravageur.

Résultats de 433 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 433

Aucune nouvelle détection dans la zone exempte du ravageur ou en dehors de la zone infestée connue.

La zone exempte de ravageur dans la région intérieure de la Colombie-Britannique est toujours considérée exempte de la mouche de la pomme.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2025 de Mouche de la pomme

La carte montre les endroits surveillés pour la mouche de la pomme en 2024 en Colombie-Britannique au Canada. Sur la carte, 433 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant l'ensemble de la zone surveillée.

Moisissure bleue du tabac

La moisissure bleue du tabac (Peronospora hyoscyami f.sp. tabacina) est une maladie sérieuse des plantes de la famille des solanacées incluant le tabac, les poivrons, les tomates et les aubergines. La moisissure bleue du tabac a été rapportée pour la première fois en Amérique du Nord en 1921, dans les États de la Floride et de la Géorgie. Au Canada, la première mention de cette maladie remonte à 1938 en Ontario. Cette maladie n'a jamais été rapportée en Colombie-Britannique. Cette enquête est effectuée pour confirmer l'absence de cette maladie en Colombie-Britannique aux fins d'exportation de poivrons.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête est menée en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada. Des inspections visuelles ont été conduites sur des plantes indicatrices (plant de tabac Nicotiana tabacum sensible à la maladie) à trois sites dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique.

Résultats de 3 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 3

Aucune détection.

Aucun changement dans le statut de cette maladie au Canada.

Tordeuse orientale du pêcher

Exemple de Tordeuse orientale du pêcher

La tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta) est une espèce indigène en Chine et en Corée. Elle a été détectée pour la première fois au Canada en 1925, en Ontario. La tordeuse orientale du pêcher se propage probablement d'un pays à l'autre sous forme de cocons dissimulés sur des arbres dormants ou des fruits infestés. L'hôte principal pour ce ravageur est le Prunus (pêcher, cerisier, nectarinier, prunier). En Ontario, des Malus (pommier) et Pyrus (poirier) peuvent également être infestés s'ils sont cultivés à proximité de vergers de pêches. Ce ravageur a été intercepté en Colombie-Britannique en 2019 et 2022. Dans les deux cas, un seul spécimen fût capturé. Une surveillance supplémentaire n'a pas permis de détecter la présence de ce ravageur. Cette enquête est menée pour maintenir le statut d'absence de ce ravageur en Colombie-Britannique.

Méthode : inspection visuelle et pièges

Deux stratégies principales pour la détection de la tordeuse orientale du pêcher sont employées au Canada :

  • inspection visuelle de plantes hôtes
  • piégeage au moyen de pièges à phéromones placés sur les plantes hôtes

Des enquêtes ont été réalisées dans des vergers, des fermes d'agrément, des pépinières de plantes ornementales et chez des commerçants de fruits de gros où les hôtes cibles étaient présents. Pour capturer des tordeuses adultes, des pièges à phéromone ont été installés sur les hôtes cibles au plus tard le 15 juin avant d'être retirés au plus tard le 20 septembre ou avant le premier gel, selon le premier de ces événements. Les hôtes cibles ont également fait l'objet d'une inspection visant à détecter des signes de dommages et la présence de chenilles ou de pupe.

Résultats de 257 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 257

Aucune détection. La Colombie-Britannique est considérée comme exempte de ce ravageur.

Pyrale du buis

Exemple de Pyrale du buis (Cydalima perspectalis)

L'ACIA a mené une campagne de surveillance afin de déterminer la dispersion de la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) en travaillant de concert avec les scientifiques des communautés et les collaborateurs afin de déployer des pièges à travers le pays. Des bénévoles dans des régions-clés où le buis est présent ont été recrutés via les réseaux sociaux et nos réseaux de collaborateurs. Le programme de surveillance 2024 a ciblé les endroits où la pyrale du buis n'est pas présente, particulièrement en Colombie-Britannique et à l'Île-du-Prince-Édouard. Les pièges ont été distribués aux scientifiques-bénévoles dans les communautés en support de cet objectif et l'ACIA a complété les efforts de surveillance dans certaines régions.

Méthode : inspection visuelle et pièges

Des trousses de surveillance contenant des pièges, bande collantes, phéromones, gants, feuillets d'information et un guide d'instruction pour la soumission des données via une plateforme de collaboration en ligne, ont été distribués. Le piégeage a été effectué entre les mois de mai et septembre lors de la période de vol des adultes. Une combinaison de phéromones a été utilisée afin d'assurer une couverture complète de la période de vol. Des pièges "carton de lait" à large ouverture ont été utilisés afin de maximiser les captures, de faciliter l'envoi postal ainsi que la mise aux ordures à la fin de la saison. Les bénévoles ont été contactés à des intervalles réguliers afin d'assurer la surveillance et l'entretien des pièges. La présence d'adultes dans les pièges était vérifiée de façon hebdomadaire et les phéromones ont été changé une seule fois au mois d'août. Les données recueillies étaient soumises à chaque semaine et les papillons suspects ont été photographiés. Des visites par des inspecteurs de l'ACIA ont été effectuées pour confirmer les détections dans les nouvelles régions.

Résultats de 54 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 25 Aucune détection. 25 sites ont été surveillés par des scientifiques de la communauté. De plus, 96 pièges ont été déployés par des collaborateurs à plusieurs endroits.
Nouveau-Brunswick 6 Aucune détection. 25 sites ont été surveillés par des scientifiques de la communauté. De plus, 96 pièges ont été déployés par des collaborateurs à plusieurs endroits.
Nouvelle-Écosse 7 La pyrale du buis a été détectée dans des régions reconnues comme étant infestées.
Île-du-Prince-Édouard 16 La pyrale du buis a été détectée.
Canada 54 La pyrale du buis a été détectée à l'Île-du-Prince-Édouard. La zone réglementée a été agrandie pour refléter cette détection.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de la pyrale du buis

La carte montre les endroits surveillés pour la pyrale du buis au Canada en 2024.

La zone réglementée pour ce ravageur apparaît en jaune et couvre les provinces de l'Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, et de l'Île-du-Prince-Édouard.

Sur la carte, 68 sites négatifs sont illustrés par des losanges bleu pâle et bleu foncé couvrant la zone surveillée en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, et à l'Île-du-Prince-Édouard. Un triangle rouge indique un endroit où le ravageur a été détecté à l'Île-du-Prince-Édouard.

Plantes envahissantes

Microstégie en osier

Exemple de Microstégie en osier (Microstegium vimineum)

La microstégie en osier (Microstegium vimineum) est une plante envahissante qui pousse dans divers habitats, dont les forêts, les zones humides et les zones perturbées. Sa production prolifique de graines et sa croissance rapide l'aident à dominer des habitats complets en délogeant la végétation indigène. À mesure qu'elle s'étend, la microstégie en osier déplace les sites de nidification des oiseaux et d'autres animaux. Du point de vue économique, elle peut aussi nuire financièrement aux producteurs qui investissent dans son élimination et subissent des pertes de productivité. Cette plante indigène de l'Asie a été introduite aux États-Unis, où elle pousse le long de la côte atlantique du New Hampshire à la Floride, ainsi qu'au Texas et en Iowa. Elle a été détectée à sept endroits dans le sud de l'Ontario : un site dans le comté d'Elgin, deux sites dans le comté de Norfolk, un site dans la région de Waterloo et deux dans la péninsule du Niagara. Il s'agit des seuls endroits connus où cette plante est présente au Canada.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête met l'accent sur les endroits où des graines auraient pu être dispersées à partir des endroits infestés connus. Les endroits propices incluent les champs et pâturages, corridors ferroviaires, aires touristiques naturelles et de loisirs, parcs, fossés de route, forêts, lots boisés, et aires perturbées, particulièrement celles avec présence de cerfs de Virginie. Des enquêtes visuelles sont conduites aux sites choisis et les plants suspects sont envoyés à nos laboratoires pour identification.

Résultats de 22 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Ontario 22 La microstégie en osier a été détectée à 8 endroits dans la région du Niagara.

Installations de manutention des semences et du grain

Installations de manutention des semences et du grain

L'introduction non-intentionnelle de lots contaminés de semences et de grain importés constitue une des principales voies d'introduction des plantes envahissantes au Canada. Les principaux objectifs de cette enquête consistent à détecter les nouvelles populations des espèces de plantes ciblées et d'amasser les informations nécessaires à l'élaboration et l'implémentation du programme contre les plantes envahissantes. Consultez la liste des espèces ciblées lors de cette enquête.

Méthode : inspection visuelle

Cette enquête visuelle s'effectue à deux périodes distinctes, soit au début et à la fin de l'été, afin de maximiser les chances de détections des plantes envahissantes via l'observation de leurs inflorescences. L'enquête sera réalisée dans les entrepôts de semences et de grains, les installations de manutention, de nettoyage et de traitement (p. ex. les élévateurs, les minoteries, les extracteurs d'huile, les nettoyeurs-séparateurs, les provenderies, notamment les graines pour les oiseaux, etc.) ainsi que dans les zones de déchets et les fossés à proximité. L'inspection devrait inclure des zones où les débris et les poussières des tarières ou du transporteur à courroie se sont déposés, les aires de chargement et de déchargement ainsi que les emplacements de compostage et d'élimination de déchets.

Résultats de 98 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 4 Aucune détection
Alberta 17 Aucune détection
Saskatchewan 10 Aucune détection
Manitoba 5 Aucune détection
Ontario 28 Aucune détection
Québec 24 L'ériochloé velue (Eriochloa villosa) a été détecté dans une région reconnue comme infestée.
Nouveau-Brunswick 5 Aucune détection
Île-du-Prince-Édouard 5 Aucune détection
Canada 98 L'ériochloé velue (Eriochloa villosa) a été détecté à un endroit au Québec.

Carte des résultats

Locations de les installations surveillées

La carte montre les installations surveillées en 2024 en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard. La carte montre 98 sites négatifs illustrés par des triangles verts couvrant la zone surveillée et un site positif au Québec illustré par triangle rouge.

Ravageurs de la pomme de terre

Galle verruqueuse

Exemple de Galle verruqueuse

L'agent pathogène de la galle verruqueuse de la pomme de terre est un champignon terricole, le Synchytrium endobioticum, qui s'attaque aux points végétatifs de la plante, et notamment aux yeux, aux bourgeons et aux extrémités des stolons. Il peut rester dormant dans le sol pendant plus de 40 ans à l'état de spores dormantes. Au Canada, la galle verruqueuse de la pomme de terre est présente à l'Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador. Le but de cette enquête est la détection d'infestations de la galle verruqueuse à l'extérieur de Terre-Neuve-et-Labrador et des champs restreints de l'Île-du-Prince-Édouard. Cette enquête est conduite en supplément de tout échantillonnage et analyse associés aux champs restreints à l'Île-du-Prince-Édouard à l'égard de la galle verruqueuse.

Méthode : inspection visuelle et échantillonnage de sol

Deux stratégies principales sont utilisées pour la détection de la galle verruqueuse de la pomme de terre au Canada :

  • inspection visuelle des tubercules
  • échantillonnage de sol et analyse

Les tubercules suspects et échantillons de sol sont envoyés à un laboratoire de l'ACIA pour analyse. Cette enquête est menée dans les champs de pommes de terre où la galle verruqueuse n'est pas reconnue comme présente. Les échantillons de sol sont prélevés soit via l'utilisation d'une grille d'échantillonnage, ou en échantillonnant les résidus de sol qui tombent des tubercules sous l'équipement lors de leur récolte et de leur transport vers les entrepôts. Chaque échantillon représente environ 1 acre de champ de production de pomme de terre.

Résultats de 2 240 échantillons prélevés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 17 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Alberta 202 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Saskatchewan 47 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Manitoba 141 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Ontario 229 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Québec 142 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Nouveau-Brunswick 529 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Nouvelle-Écosse 36 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Île-du-Prince-Édouard 883 Aucune détection. Échantillons prélevés sur les résidus de sol de champs non-restreints, pour tous les types de production.
Terre-Neuve-et-Labrador 14 Aucune détection. Échantillons prélevés selon une grille d'échantillonnage, dans des champs de semences de pommes de terre.
Canada 2 240 Il n'y a aucun changement dans le statut de cette maladie au Canada.

Nématodes à kyste de la pomme de terre

Exemple de Nématodes à kyste de la pomme de terre

Le nématode doré (Globodera rostochiensis) et le nématode à kystes pâles (G. pallida) sont deux espèces de nématodes à kystes de la pomme de terre qui sont des ravageurs justiciables de quarantaine au Canada. S'ils ne sont pas contrôlés, ils peuvent entraîner une baisse du rendement de près de 80 % des cultures de pomme de terre et des autres cultures hôtes comme celle des tomates et des aubergines. Ces ravageurs sont très difficiles à éradiquer car ils peuvent rester en dormance dans le sol pendant plusieurs décennies. Ils ne représentent aucun risque pour la santé humaine. La présence de ces deux ravageurs a été confirmée dans 65 pays à travers le monde, notamment aux États-Unis et au Canada.

Méthode : échantillonnage de sol

L'échantillonnage de sol est effectué à chaque année à la grandeur du Canada, soit à des fins réglementaires ou pour la certification de chargements de pommes de terre de semence. Elle est conduite via l'utilisation d'une grille servant à quadriller la zone à échantillonner dans les champs. Chaque échantillon représente environ 1 acre de champ de production de pomme de terre.

Résultats de 12 267 échantillons prélevés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 68 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Alberta 6 647 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Saskatchewan 2 625 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Manitoba 735 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Ontario 150 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Québec 320 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Nouveau-Brunswick 1 477 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Nouvelle-Écosse 41 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Île-du-Prince-Édouard 190 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Terre-Neuve-et-Labrador 14 Aucune détection. Échantillons prélevés pour la certification de pommes de terre de semence.
Canada 12 267 Il n'y a aucun changement dans le statut de ce ravageur au Canada.

Autres ravageurs sous surveillance

Trogoderme des grains

Exemple de Trogoderme des grains (Trogoderma granarium)

Le trogoderme des grains (Trogoderma granarium) est considéré comme l'un des ravageurs des denrées entreposées les plus destructeurs du monde. À la température optimale, les populations peuvent croître très rapidement menant à des pertes de l'ordre de de 30 à 70 %. De plus, la présence du trogoderme dans les produits canadiens pourrait fortement compromettre les marchés d'exportation dû aux exigences phytosanitaires et à l'augmentation des coûts associés aux traitements additionnels requis. Le Canada est considéré comme exempt du trogoderme des grains.

Méthode : pièges

Le trogoderme des grains peut être présent à tout moment de l'année dans les environnements protégés mais n'est actif que lorsque la température dépasse 20° C. Les pièges sont installés entre le 1er juin et le 31 août. Les installations choisies pour cette enquête sont celles où le trogoderme a été détecté lors d'inspections à l'importation au cours des 5 dernières années, ou celles qui étaient associées à ces détections. De plus, toutes les installations qui importent un fort volume de denrées à haut risque en provenance de pays infestés par ce ravageur sont considérés dans le choix des installations à surveiller.

Résultats de 20 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Alberta 1 Aucune détection
Saskatchewan 2 Aucune détection
Ontario 8 Aucune détection
Québec 5 Aucune détection
Nouveau-Brunswick 2 Aucune détection
Île-du-Prince-Édouard 2 Aucune détection
Canada 20 Le Canada est considéré comme exempt du trogoderme des grains.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de le trogoderme des grains

La carte montre les endroits qui ont été surveillés pour le trogoderme des grains en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard en 2024. Sur la carte, 20 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts couvrant la zone surveillée.

Fulgore tacheté

Exemple de Fulgore tacheté (Lycorma delicatula)

Le fulgore tacheté (Lycorma delicatula) est un insecte aux couleurs vives originaire d'Asie et qui pose un risque important aux cultures de la vigne, des arbres fruitiers et à la foresterie du Canada. Il a été détecté pour la première fois en Amérique du Nord dans l'État de la Pennsylvanie en septembre 2014. Il n'est pas considéré comme présent au Canada et, en 2018, il a été ajouté à la liste des ravageurs réglementés dans le but d'éviter son introduction en provenance des régions infestées.

Méthode : inspection visuelle et pièges

Deux stratégies ont été utilisées pour la détection du fulgore tacheté au Canada:

  • Inspection visuelle des plantes hôtes et non hôtes dans les régions à haut risque
  • Piégeage dans les régions à haut risque par l'utilisation de pièges collants installés sur des arbres hôtes ciblés

Cette enquête cible les infestations connues de l'ailante glanduleux non indigène ainsi que les endroits où il y a des déplacements ou du tourisme en provenance des États-Unis, y compris, sans toutefois s'y limiter, les gares de triage de voies ferrées, les terrains de camping, les aires de conservation, les parcs provinciaux, les haltes routières, les forêts à proximité de la frontière entre le Canada et les É.-U., notamment celles à proximité de corridors de transport et de voies ferrées d'importance. Des hôtes alternatifs peuvent être inspectés en absence de l'hôte principal. Les inspections peuvent être effectuées à divers moment de l'année pour coïncider avec les différents stades de l'insecte.

Les sites inspectés pour le longicorne asiatique ont également été inspectés pour le fulgore tacheté.

Résultats de 1 702 sites surveillés

Provinces Nombre de sites surveillés Résultats
Colombie-Britannique 396 Aucune détection. 5 pièges ont été installés.
Alberta 102 Aucune détection
Saskatchewan 12 Aucune détection
Manitoba 41 Aucune détection
Ontario 707 Aucune détection. 13 pièges ont été installés.
Québec 305 Aucune détection. 10 pièges ont été installés.
Nouveau-Brunswick 37 Aucune détection
Nouvelle-Écosse 56 Aucune détection
Île-du-Prince-Édouard 44 Aucune détection
Terre-Neuve-et-Labrador 2 Aucune détection
Canada 1 702 Le Canada est toujours considéré exempt du fulgore tacheté.

Carte des résultats

Résultats du sondage 2024 de le fulgore tacheté

La carte montre les endroits surveillés pour le fulgore tacheté en 2024 couvrant toutes les provinces canadiennes. Sur la carte, 1 674 sites négatifs sont illustrés par des triangles verts (inspection visuelle) et 28 cercles verts (piégeage) couvrant toute la zone surveillée.

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