Il est essentiel de protéger la santé des animaux pour assurer la salubrité des aliments et la santé publique, la prospérité économique du secteur agricole et le maintien de l'accès aux marchés pour le bétail et les produits d'élevage canadiens. Nous collaborons étroitement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et les industries du bétail et de la volaille à la prévention des maladies animales et à l'exécution des activités régulières de surveillance. Les activités de surveillance jouent un rôle important en contribuant à démontrer que le Canada est indemne de certaines maladies.
Parmi ces activités, mentionnons la mise en œuvre d'un Système de surveillance des bovins. Par le truchement du Système de surveillance des bovins, nous recueillons et analysons des renseignements auprès de diverses sources afin d'étayer la déclaration du Canada voulant que son bétail soit indemne de la brucellose et de la fièvre catarrhale du mouton.
Sur cette page
- Processus du Système de surveillance des bovins
- Volet « Abattoir »
- Signification d'un résultat positif à un test sérologique
- Nos mesures si un échantillon est positif
- Risque pour la santé humaine
Processus du Système de surveillance des bovins
Aux fins de nos activités dans le cadre du Système de surveillance des bovins, nous utilisons à la fois des données antérieures et de nouvelles données. Ces données proviennent des enquêtes périodiques, de la surveillance des abattoirs, de la surveillance ciblée et des analyses effectuées à l'appui des programmes d'importation et d'exportation et d'insémination artificielle. Des systèmes de surveillance similaires existent pour le dépistage de certaines maladies chez les porcins et la volaille.
Dans le cadre du Système de surveillance des bovins, des renseignements sont recueillis et analysés périodiquement, nous permettant ainsi d'évaluer de façon continue la situation à l'égard de la brucellose et de la fièvre catarrhale du mouton chez le bétail canadien. De vastes enquêtes périodiques qui étaient menées tous les 3 ou 5 ans ont été remplacées par un volet du Système de surveillance des bovins portant sur les abattoirs.
Volet « Abattoir »
Des échantillons de sang sont régulièrement prélevés au hasard sur du bétail au moment de l'abattage. Ces échantillons sont ensuite envoyés à un laboratoire de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), où ils sont soumis à une série d'analyses de dépistage (« tests sérologiques »). Si l'un des échantillons obtient un résultat positif, nous lançons une enquête.
Environ 3 000 échantillons seront prélevés et analysés chaque année dans le cadre de ce volet du Système de surveillance des bovins.
Signification d'un résultat positif à un test sérologique
L'obtention d'un résultat positif montre que l'animal a pu être exposé à un virus (fièvre catarrhale du mouton) ou à une bactérie (Brucella) à un certain moment au cours de sa vie, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il est actuellement infecté. Un résultat positif indique qu'il faut procéder à une enquête plus approfondie.
Les mesures prises au cas où un résultat est positif
Lorsque l'analyse d'un échantillon donne un résultat positif, nous remontons à l'élevage d'origine et retrace l'historique des déplacements de l'animal concerné. Des membres de notre personnel visitent ensuite les installations où ont vécu les animaux suspects pour évaluer l'état de santé du troupeau et mener une enquête épidémiologique. D'autres échantillons pourraient être prélevés au sein du troupeau et envoyés aux laboratoires de l'ACIA à des fins de tests.
Si, à la suite des tests, il est confirmé qu'un animal est infecté, nous pouvons déployer diverses mesures de lutte contre les maladies pouvant comprendre la mise en quarantaine, l'analyse d'échantillons, voire l'abattage des animaux infectés ou exposés, selon la maladie considérée. Des indemnités pourraient être versées aux producteurs à qui nous ordonnons d'abattre des animaux aux fins de la lutte contre les maladies.
Risque pour la santé humaine
La fièvre catarrhale du mouton ne pose aucun risque pour la santé humaine.
La brucellose peut causer une maladie appelée « fièvre ondulante » chez les humains, mais de tels cas sont rares au Canada. Les pratiques sanitaires utilisées dans les abattoirs ainsi que la pasteurisation du lait permettent généralement d'éviter les cas de brucellose chez les humains.