Archivée - Proposition – Valeurs maximales d'éléments nutritifs dans les aliments destinés aux volailles (poulets et dindons)

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But

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a entrepris un programme de réforme globale visant à renforcer sa législation, ses programmes de réglementation et sa prestation des inspections. Ces directives établissent le contexte du renouvellement du Règlement de 1983 sur les aliments du bétail (le Règlement).

L'objectif du renouvellement du Règlement est l'élaboration d'un cadre réglementaire modernisé pour les aliments du bétail qui est fondé sur les risques et les résultats et qui :

  • préserve les aliments du bétail et la chaîne de production des aliments;
  • atteint un équilibre efficace et efficient entre un commerce équitable et concurrentiel au sein du marché;
  • réduit le fardeau réglementaire.

La modernisation de la réglementation offre la possibilité d'examiner les mesures de contrôle, les normes, l'étiquetage et les autres exigences réglementaires pour les aliments du bétail. Le but de cette proposition est d'examiner les normes relatives à la teneur en éléments nutritifs destinés aux volailles (poulets et dindons) figurant au tableau 4 de l'Annexe I. Ces normes ont été utilisées pour exempter les aliments complets et certains suppléments de l'enregistrement et pour recommander d'éventuelles mises à jour ou modifications aux exigences actuelles.

Contexte et situation actuelle

Le tableau 4 de l'Annexe I a été créé et intégré au Règlement de 1983 sur les aliments du bétail dans les années 80 comme mécanisme permettant d'exempter certains groupes d'aliments du bétail de l'enregistrement. Le tableau 4 initial établissait des limites pour les éléments nutritifs (minimums et maximums) comme critères d'exemption pour les aliments du bétail destinés aux poulets, aux dindons, aux porcs, aux bœufs et bovins laitiers ainsi qu'aux moutons. En 1990, par l'entremise de deux modifications réglementaires, le tableau a d'abord été allongé pour inclure les chevaux, les chèvres, les canards et les oies, et par la suite les lapins, les visons et les salmonidés. Depuis, il n'y a eu aucun autre changement important au tableau ou aux limites pour les éléments nutritifs.

Actuellement, si un aliment complet comporte des éléments nutritifs qui s'inscrivent dans les limites indiquées au tableau 4, ou si un supplément a des directives d'utilisation qui feraient en sorte qu'un aliment complet fournirait des éléments nutritifs qui s'inscrivent dans les limites indiquées au tableau 4, l'aliment du bétail peut donc être exempté d'enregistrement. Les aliments qui comportent des éléments nutritifs qui s'inscrivent hors des limites indiquées au tableau 4 et qui ne répondent à aucun des critères d'exemption supplémentaires doivent être évalués et enregistrés auprès de l'ACIA avant leur fabrication et leur mise en vente.

Comme indiqué dans la Proposition de cadre modernisé et consolidé pour le renouvellement de la réglementation régissant les aliments du bétail, l'ACIA et les intervenants reconnaissent que les valeurs présentées dans le tableau 4 n'ont plus la même pertinence sur le plan nutritionnel que lorsque le tableau a été initialement publié. Les intervenants croient également que le tableau 4 fait obstacle à l'innovation pour de nouveaux aliments du bétail. Cependant, un grand nombre des limites maximales d'éléments nutritifs qui figurent actuellement dans le tableau 4 doivent être prises en considération puisqu'elles ont des répercussions sur la santé et la sécurité.

Considérations

Comme indiqué, l'industrie canadienne de l'alimentation du bétail considère que les limites pour les éléments nutritifs qui figurent au tableau 4 sont désuètes et que ce tableau ne constitue plus un outil de réglementation adéquat pour contrôler les aliments du bétail. Cependant, il subsiste un besoin continu pour un cadre réglementaire exécutoire concernant les concentrations maximales d'éléments nutritifs dans les aliments du bétail. Par exemple, les taux plus élevés de certaines vitamines dans les rations du bétail (p. ex., les vitamines A, D et E) peuvent être nocifs pour le bétail ou peuvent être concentrés dans les tissus destinés à la consommation humaine et ainsi présenter un risque potentiel pour la santé. De la même façon, certains minéraux (p. ex., le cuivre, le phosphore et le zinc) peuvent également contribuer à augmenter les risques pour l'environnement.

Une analyse sur les besoins nutritionnels de volaille et les taux maximaux tolérables des éléments nutritifs alimentaires a été effectuée par l'ACIA avec la portée suivante :

  • déterminer ces concentrations d'éléments nutritifs qui peuvent respectivement avoir une incidence sur la santé et la sécurité du bétail, des humains et de l'environnement;
  • déterminer ces concentrations d'éléments nutritifs qui appuient un objectif nutritionnel contrairement à un objectif thérapeutique; et,
  • déterminer ces concentrations d'éléments nutritifs qui peuvent produire des résidus dans l'aliment résultant qui pourrait être nuisible à ceux qui consomment les produits.

Les sources d'information utilisées pour l'examen des limites maximales d'éléments nutritifs dans les aliments du bétail destinés aux volailles inclus ce qui suit :

  • les données et renseignements recueillis au cours de l'examen du tableau 4 qui a eu lieu au milieu des années 2000;
  • les recommandations et avis officiels fournis par les autres autorités nationales et les organismes de salubrité alimentaire (p. ex., le National Research Council of the National Academies, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, etc.);
  • les recherches publiées dans la documentation examinée par les pairs (p. ex., le Journal of Nutrition (anglais seulement) et le Poultry Science (anglais seulement)); et
  • les documents d'orientation sur la classification des médicaments vétérinaires et des aliments du bétail.

Proposition

Il est proposé que :

  1. Le tableau 4 soit retiré du Règlement et ne serve plus de facteur déclencheur pour l'enregistrement des aliments du bétail en fonction de limites spécifiés pour les éléments nutritifs.
  2. Les limites maximales soient établies et intégrées par renvoi pour les éléments nutritifs qui soulèvent des préoccupations concernant une utilisation sécuritaire ou thérapeutique.

Cette approche proposée tient compte des préoccupations des intervenants quant au tableau 4 et à sa pertinence par rapport aux pratiques actuelles de l'industrie, et des allégations que les limites pour les éléments nutritifs fournies dans le tableau 4 font obstacle à l'apparition de nouveaux produits sur le marché. De plus, elle prend des mesures à l'égard des répercussions nuisibles que les concentrations plus élevées de certains éléments nutritifs peuvent avoir sur le bétail ou les produits alimentaires résultants, et souligne le centre d'intérêt du cadre réglementaire modernisé sur la santé et la salubrité pour les humains, les animaux et l'environnement. Il est également proposé ce qui suit :

  • il n'y aura pas de limites minimales d'établies pour les éléments nutritifs, cependant les aliments devront encore convenir à leur utilisation visée et répondre aux besoins nutritionnels des animaux;
  • les limites maximales pour certains éléments nutritifs seront établies selon les espèces ou les classes d'espèces, suivant le cas;
  • les limites maximales seront incorporées par renvoi dans le Règlement pour faciliter la mise à jour, au besoin.

L'Annexe I présente les valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées pour les aliments du bétail destinés aux poulets.

L'Annexe II présente les valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées pour les aliments du bétail destinés aux dindons.

Résultats prévus

Cette approche réglementaire modernisée pour la surveillance de la teneur maximale en éléments nutritifs dans les aliments destinés aux volailles devrait :

  • donner la souplesse à l'industrie réglementée pour fabriquer des aliments du bétail contenant des éléments nutritifs qui répondent aux besoins de leurs clients sans exiger une évaluation et une autorisation préalable à la mise en marché;
  • permettre à l'ACIA de maintenir la surveillance réglementaire pour les agents dangereux qui peuvent avoir une incidence négative soit sur la santé humaine ou animale, soit sur l'environnement;
  • permettre une mise à jour rapide des normes au moment où de nouveaux renseignements relatifs à certains éléments nutritifs sont communiqués;
  • réduire le fardeau réglementaire sur l'industrie désirant obtenir des produits novateurs sur le marché.

Bien que cette proposition soit spécifique aux aliments du bétail destinés aux poulets et aux dindons, des propositions futures seront élaborées pour d'autres espèces assujetties au Règlement de 1983 sur les aliments du bétail et comprendront les valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées pour les espèces en question.

Les intervenants auront l'occasion d'envoyer leurs commentaires sur toutes les propositions, y compris les valeurs maximales d'éléments nutritifs étant suggérées pour chacune des espèces ou classes d'espèces, avant qu'elles soient intégrées dans un cadre de réglementation.

À vous la parole

L'ACIA sollicite vos commentaires à propos de la proposition de modifier les exigences réglementaires liées à la teneur maximale en élément nutritif dans les aliments du bétail :

  • Avez-vous des préoccupations quelconques sur la proposition de retirer le tableau 4 contenant les limites pour les éléments nutritifs du Règlement de 1983 sur les aliments du bétail et ne plus exempter les aliments de l'enregistrement en fonction de la teneur en éléments nutritifs des aliments?
  • Avez-vous des préoccupations au sujet de l'adoption de valeurs maximales d'éléments nutritifs pour les aliments du bétail?
  • Avez-vous des préoccupations en ce qui concerne les valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées énoncées à l'Annexe I pour les aliments destinés aux poulets?
  • Avez-vous des préoccupations en ce qui concerne les valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées énoncées à l'Annexe II pour les aliments destinés aux dindons?
  • Les modifications proposées au Règlement de 1983 sur les aliments du bétail seraient-elles un moyen efficace de protéger la santé humaine, la santé animale et l'environnement?
  • Y a-t-il des options qui ne sont pas mentionnées dans la présente proposition, mais qui devraient être approfondies?
  • Avez-vous d'autres commentaires?

Nous vous encourageons à nous faire parvenir vos commentaires et vos propositions, car ils sont essentiels à la réussite de l'initiative de modernisation de la réglementation. Veuillez acheminer vos commentaires d'ici le 23 décembre 2016 aux coordonnées suivantes :

Sergio Tolusso
Agence canadienne d'inspection des aliments
Division des aliments pour animaux
59, promenade Camelot
Ottawa (Ontario) K1A 0Y9
Courriel : Sergio.tolusso@inspection.gc.ca
Fax : 613-773-7565

Remarque : Les références concernant les renseignements ci-dessous peuvent être obtenues sur demande.

Annexe I – Valeurs maximales d’éléments nutritifs proposées dans les aliments du bétail destinés aux poulets

Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début Inapplicable 0 à 4 semaines
Croissance 0 à 8 semaines 4 à 8 semaines
Finition 8 à 20 semaines > 8 semaines
Reproducteurs de type à griller Reproduction > 21 semaines
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 17 à 21 semaines 16 à 23 semaines
Pondeuse / Reproducteurs ponte Inapplicable > 19 semaines

Explications :

  • La répartition selon les phases de croissance permet plus de souplesse et permet des régimes adaptés.

Macro-minéraux (%, à 88 % de matière sèche)

Calcium (Ca)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 1,2 1,5
Croissance 1,2 1,5
Finition 1,2 1,5
Reproducteurs de type à griller 6,0 5,0
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 2,5 4,0
Pondeuse / Reproducteurs ponte 6,0 5,0

Explications : Santé animale

  • (National Research Council of the National Academies [NRC], 2005) La quantité maximale de Ca est fixée à 1,5 % pour les poussins en pleine croissance.
  • (Hurwitz et coll., 1995) Chez le poulet à croissance rapide (âgé de 1 à 3 semaines), une alimentation constituée à 2 % de calcium provoque une hypophosphatémie et entraîne une réduction du taux de croissance.
  • (NRC, 2005) Les poules pondeuses à rendement élevé peuvent tolérer une alimentation constituée à 5 % de calcium.
  • (Pelicia et coll., 2011) Selon leurs recherches, les oiseaux dont l'alimentation contient 4,5 % de Ca pondent moins d'œufs comparativement à ceux dont l'alimentation contient 3,0 et 3,75 % de Ca.
  • Bar et coll. (2002) ont trouvé 4,8 % Ca a augmenté l'épaisseur de la coquille, mais n'a pas réduit la production
Phosphore (P)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 1,2 1,0
Croissance 1,2 1,0
Finition 1,2 1,0
Reproducteurs de type à griller 1,5 1,0
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 1,2 0,8
Pondeuse / Reproducteurs ponte 1,5 0,8

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Les limites tolérables maximales (LTM) dans NRC (1980) étaient de 1 % pour la volaille et de 0,8 % pour les poules pondeuses.
  • (Harms et coll., 1965; Charles et Jensen, 1975) Observation d'une baisse de la production d'œufs et de la qualité de la coquille chez les poules pondeuses dont l'alimentation contenait entre 0,8 et 1,2 % de phosphore.
Magnésium (Mg)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,3 0,5
Croissance 0,3 0,5
Finition 0,3 0,5
Reproducteurs de type à griller 0,3 0,5
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 0,3 0,5
Pondeuse / Reproducteurs ponte 0,3 0,75

Explications : Santé animale

  • Selon NRC (1994), les besoins en Mg des volailles sont de 5 à 8 fois inférieurs à la limite maximale proposée.
  • (NRC, 2005) recommande un maximum de 0,5 % pour les oiseaux en pleine croissance et de 0,75 % pour les poules pondeuses.
  • Toutefois, de manière générale, seule une fraction de Mg alimentaire est absorbée et des quantités élevées peuvent avoir un effet néfaste sur l'animal, à savoir une diarrhée osmotique.
Sodium (Na)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,8 0,45
Croissance 0,8 0,45
Finition 0,8 0,45
Reproducteurs de type à griller 0,8 0,45
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 0,8 0,45
Pondeuse / Reproducteurs ponte 0,8 0,45

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Recommande un maximum de 1,7 % de chlorure de sodium (équivaut environ à 0,65 % de Na). L'alimentation à forte teneur en sel est une préoccupation de l'industrie à cause des fientes humides.
  • (Leeson, S., 2006) Suggère d'abaisser le niveau maximal à 0,45 % au lieu de 0,80 %. Un niveau de 0,8 % de Na nuirait au bien-être de l'animal.
  • (Smith et coll., 2000) l'augmentation de la teneur en Na, en K ou en P a entraîné une augmentation linéaire (P<0 001) de la prise d'eau des poules pondeuses et une augmentation linéaire (P<0 01) de la teneur en humidité de leurs fientes.
Potassium (K)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 2,0 2,0
Croissance 2,0 2,0
Finition 2,0 2,0
Reproducteurs de type à griller 2,0 2,0
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 2,0 2,0
Pondeuse / Reproducteurs ponte 2,0 2,0

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) recommande une LTM conservateur de 1 % pour les non-ruminants.
  • (Smith et Teeter, 1987) Nourrit des poulets à griller soumis au stress dû à la chaleur avec une teneur de K sous forme de KCl allant jusqu'à 2 %, en plus du niveau de base de 0,73, et ce, sans effet négatif sur le rendement.
  • (Smith et coll., 2000) Diminution linéaire de la prise alimentaire et augmentation de la consommation d'eau à mesure que la teneur en K augmente. Augmentation linéaire du poids d'eau et de la teneur en humidité des fientes.
Soufre (S)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP
[Pas d'exigence précise]
0,4
Croissance PEP 0,4
Finition PEP 0,4
Reproducteurs de type à griller PEP 0,4
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices PEP 0,4
Pondeuse / Reproducteurs ponte PEP 0,4

Explication : Santé animale

  • (NRC, 2005) La LTM des poussins est de 0,4 %.
  • (NRC, 1994) Fait référence à Krista et coll. (1961) et la baisse de la production d'œufs avec une alimentation constituée à 0,8 % de sulfate.
  • (Bobeck et coll., 2013) l'augmentation de la teneur en S de 0,27 à 0,36 % n'a pas eu d'effet négatif sur le rendement des poussins à griller.

Oligo-éléments (mg/kg, 88 % de matière sèche)

Cobalt (Co)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 5,0 1,0
Croissance 5,0 1,0
Finition 5,0 1,0
Reproducteurs de type à griller 5,0 1,0
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 5,0 1,0
Pondeuse / Reproducteurs ponte 5,0 1,0

Explications : Sécurité des travailleurs et salubrité des aliments

  • (NRC, 2005) La LTM alimentaire des poussins est de 25 mg/kg. Les reins des animaux nourris à la LTM peuvent présenter une concentration de Co supérieure à norme de protection de la santé humaine.
  • (Autorité européenne de sécurité des aliments [AESA], 2009) Le Panel on Additives and Products or Substances used in Animal Feed (FEEDAP) de l'AESA recommande une teneur maximale en Co de 1 mg/kg dans les aliments complets des espèces autres que les poissons.
  • (NRC, 2005) Les animaux autres que les ruminants n'ont pas besoin d'une source alimentaire de Co.
  • Potentiel d'empoussièrement des composés de Co et génotoxicité des composés de Co(II) et leur cancérogénicité présumée à la suite d'une exposition à l'inhalation lorsque du Co est employé pendant la préparation de l'aliment.
Cuivre (Cu)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 125 125
Croissance 125 125
Finition 125 125
Reproducteurs de type à griller 125 125
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 125 125
Pondeuse / Reproducteurs ponte 125 125

Explications : Salubrité des aliments

  • (NRC, 2005) Recommande de fixer la LTM à 250 mg/kg pour toutes les volailles, à l'exception du canard, en fonction de la santé des animaux et non en fonction de la santé humaine. Des niveaux inférieurs sont nécessaires pour éviter l'accumulation excessive dans les tissus comestibles, en particulier, dans le foie.
  • (CE) no 1334-2003 et AESA (2016) – établissent la teneur maximale en Cu dans les aliments complets du poulet à 25 mg/kg.
  • Au Canada, les préoccupations environnementales potentielles n'ont pas été entièrement évaluées.
Iode (I)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 10 5,0
Croissance 10 5,0
Finition 10 5,0
Reproducteurs de type à griller 10 5,0
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 10 5,0
Pondeuse / Reproducteurs ponte 10 3,0

Explications : Salubrité des aliments

  • (NRC, 1994) Le besoin alimentaire en iode du poulet à griller est de 0,35 mg/kg dans les aliments.
  • AESA (2005) (Tableau 2 GfE) Le besoin alimentaire en iode du poulet à griller est de 0,5 mg/kg.
  • AESA (2013) Fait référence à Rottger et coll. (2012) et aux niveaux inférieurs nécessaires pour éviter l'accumulation excessive dans les tissus comestibles. La concentration d'iode supplémentaire est directement liée à la teneur d'iode dans les œufs.
Fer (Fe)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 750 450
Croissance 750 450
Finition 750 450
Reproducteurs de type à griller 750 450
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 750 450
Pondeuse / Reproducteurs ponte 750 450

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 500 mg/kg (approximativement 450 mg/kg d'aliment complet à 88 % de matière sèche).
  • AESA (2015) et AESA (2014) Le FEEDAP recommande une teneur maximale en fer de 450 mg/kg (88 % de matière sèche) dans les aliments complets pour volaille.
Manganèse (Mn)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 500 150
Croissance 500 150
Finition 500 150
Reproducteurs de type à griller 500 150
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 500 150
Pondeuse / Reproducteurs ponte 500 150

Explications : Sécurité des travailleurs

  • (AESA, 2016) l'exposition au manganèse dans la poussière de tous les additifs, de même qu'au nickel (à l'exception du chlorure de manganèse et de l'oxyde manganeux) présente un risque à l'inhalation pour les personnes qui manipulent le produit.
  • (Agency for Toxic Substances and Disease Registry [ATSDR], 2012; dans AESA, 2013a) Lorsqu'il est inhalé, le manganèse est particulièrement dangereux, car il peut entièrement contourner le foie et être transporté directement au cerveau.
  • À l'heure actuelle, la teneur maximale totale en Mn autorisée dans l'Union européenne est de 150 mg/kg dans les aliments complets pour volaille. (CE No 1334/2003)
  • (NRC, 1994) Le besoin alimentaire en manganèse estimé du poulet à griller âgé de 0 à 8 semaines est de 60 mg/kg d'aliment.
Sélénium (Se)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Croissance 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Finition 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Reproducteurs de type à griller 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Pondeuse / Reproducteurs ponte 0,3 (ajouté) 0,5 (total)

Explications : Salubrité des aliments

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 3 mg de Se/kg.
  • (NRC, 1994) Fait référence à Ort et Latshaw (1978) et à l'apport alimentaire en sélénite qui entraîne une hausse du Se dans les tissus des poules pondeuses. Augmentation dans le foie et la poitrine à 1 mg/kg de sélénium. Augmentation dans les reins à 3 mg/kg de sélénium.
  • Dans l'UE, la teneur maximale autorisée de sélénium dans les aliments complets est de 0,5 mg/kg
Zinc (Zn)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 500 150
Croissance 500 150
Finition 500 150
Reproducteurs de type à griller 500 150
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 500 150
Pondeuse / Reproducteurs ponte 500 100

Explications : Santé animale et environnement

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 500 mg/kg.
  • Dans l'UE, la teneur maximale de zinc dans les aliments complets autorisé est 150 mg/kg (CE No 1334-2003).
  • (AESA 2014) Le FEEDAP recommande 100 mg/kg. Les rapports font état d'une diminution de la prise alimentaire et du rendement, notamment celui de la ponte en concentration de Zn supérieure à 100 mg/kg.
  • S. Leeson (2006) fait remarquer les préoccupations croissantes à propos de l'accumulation du zinc dans le sol et dans l'eau.

Vitamines (UI/Kg, 88 % de matière sèche)
(UI = unités internationales)

Vitamine A
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 20 000 20 000
Croissance 20 000 10 000
Finition 20 000 10 000
Reproducteurs de type à griller 40 000 10 000
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 20 000 10 000
Pondeuse / Reproducteurs ponte 40 000 10 000

Explications : Santé animale et salubrité des aliments

  • (Leeson, S., 2006) Propose un maximum de 20 000 UI/Kg pour le poulet à griller, car la vitamine A est potentiellement toxique et qu'elle peut nuire à la métabolisation de la vitamine D3.
  • (NRC, 1994) Les estimations du besoin alimentaire varient entre 900 et 2 200 UI/Kg.
  • (AESA 2008) Recommande la teneur maximale en vitamine A suivante dans les aliments pour animaux destinés à l'alimentation pour atteindre les concentrations uniformes et éviter les concentrations tissulaires élevées extrêmes :
    • 20 000 UI/Kg pour les poulets élevés pour l'engraissement âgés de 0 à 14 jours;
    • 10 000 UI/Kg pour les poulets élevés pour l'engraissement, l'élevage et la reproduction âgés de plus de 14 jours.
Vitamine D
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 5 000 6 500
Croissance 5 000 6 500
Finition 5 000 6 500
Reproducteurs de type à griller 5 000 6 500
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices 5 000 6 500
Pondeuse / Reproducteurs ponte 5 000 6 500

Explications : Santé animale

  • (NRC, 1987) Présente le seuil d'innocuité pour l'apport alimentaire en vitamine D3 suivant pour le poulet :
    • 40 000 UI/Kg dans l'alimentation pour une exposition inférieure à 60 jours;
    • 2 800 UI/Kg pour une exposition supérieure à 60 jours.
  • (Leeson, S., 2006) Propose d'augmenter le maximum à 6 500 UI/Kg, car les variétés modernes de poulet ont besoin d'un apport en D3 d'au moins 1 500 UI/Kg à tout âge et que dans le cas des poules pondeuses à rendement élevé, il peut être nécessaire que la teneur de leur alimentation dépasse le maximum actuel.
Vitamine E
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP 200
Croissance PEP 200
Finition PEP 200
Reproducteurs de type à griller PEP 200
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices PEP 200
Pondeuse / Reproducteurs ponte PEP 200

Explications : Santé animale

  • (NRC, 1987) – 1 000 UI/Kg correspond au seuil d'innocuité présumé pour le poulet.
  • (AESA, 2010) Les doses élevées de vitamine E (de manière générale bien supérieures à 1 000 UI) peuvent renverser les principaux bienfaits de cette vitamine.
  • Reprise de l'immunomodulation à concentration alimentaire dans la gamme 200 UI chez les volailles (Leshchinsky et Klasing 2001)
Vitamine C
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP Retirer
Croissance PEP Retirer
Finition PEP Retirer
Reproducteurs de type à griller PEP Retirer
Pré-pondeuse / Pré-ponte pour poules reproductrices PEP Retirer
Pondeuse / Reproducteurs ponte PEP Retirer

Explications : Sans objet

AESA (2013) Le FEEDAP ne voit aucune raison d'instaurer une teneur maximale en vitamine C sous forme d'acide ascorbique dans les aliments pour assurer la sécurité des animaux.

Annexe II – Valeurs maximales d'éléments nutritifs proposées dans les aliments du bétail destinés aux dindons

Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0 à 4 semaines 0 à 8 semaines
Croissance Inapplicable > 8 semaines
Reproducteurs de type à griller Reproduction 15 – 28 semaines
Reproduction Reproduction > 28 semaines

Explications :

  • La répartition selon les phases de croissance permet plus de souplesse et permet des régimes adaptés.

Macro-minéraux (%, à 88 % de matière sèche)

Calcium (Ca)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 2,5 1,8
Croissance 2,5 2,5
Reproducteurs de type à griller Inapplicable 1,0
Reproduction 4,0 4,0

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Lorsque la teneur en calcium de l'alimentation des animaux dépasse pendant longtemps la LTM, les principaux effets observés sont que l'apport supérieur en calcium nuit à l'absorption des autres minéraux, en particulier celle du phosphore et du zinc, et/ou que la prise alimentaire baisse de façon importante, ce qui se répercute sur le rendement.
  • (Leeson, S., 2006) Suggère un maximum de 2,5 % pour début, croissance, reproducteurs de type à griller et 4 % reproduction.
  • (NRC, 2005) La teneur maximale en Ca est fixée à 1,5 % pour les poussins en pleine croissance.
  • (Hurwitz et coll., 1995) Chez le poulet à croissance rapide (âgé de 1 à 3 semaines), une alimentation constituée à 2 % de calcium provoque une hypophosphatémie et entraîne une réduction du taux de croissance, mais pas dans le cas des poulets à croissance plus lente.
  • (Harms et Waldroup, 1971) (NRC, 2005) Les poules pondeuses à rendement élevé peuvent tolérer une alimentation constituée à 5 % de calcium.
  • (Bar et coll., 2002) l'augmentation de 4,8 % à 5,0 % de Ca dans l'alimentation n'a eu aucun effet sur la production d'œufs, mais elle a fait augmenter le poids et/ou l'épaisseur des coquilles.
  • (Pelicia et coll., 2011) La quantité de Ca dans l'alimentation affecte la ponte de manière significative : les oiseaux dont l'alimentation contient 4,5 % de calcium pondent moins d'œufs comparativement à ceux dont l'alimentation contient 3,0 et 3,75 % de Ca.
Phosphore (P)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 1,2 1,2
Croissance 1,2 1,0
Reproducteurs de type à griller 1,2 1,0
Reproduction 1,2 0,8

Explications : Santé animale et environnement

  • (NRC, 2005) Les limites tolérables maximales (LTM) dans NRC (1980) étaient de 1 % pour la volaille et de 0,8 % pour les poules pondeuses.
  • (Harms et coll., 1965; Charles et Jensen, 1975) Observation d'une baisse de la production d'œufs et de la qualité de la coquille chez les poules pondeuses dont l'alimentation contenait entre 0,8 et 1,2 % de phosphore.
Magnésium (Mg)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,3 0,5
Croissance 0,3 0,5
Reproducteurs de type à griller 0,3 0,5
Reproduction 0,3 0,75

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Recommande un maximum de 0,5 % pour les oiseaux en pleine croissance et de 0,75 % pour les poules pondeuses.
  • Selon NRC (1994), les besoins en Mg des volailles sont de 5 à 8 fois inférieurs à la limite maximale proposée.
  • De manière générale, seule une fraction de Mg alimentaire est absorbée et des quantités élevées peuvent avoir un effet néfaste sur l'animal, à savoir une diarrhée osmotique.
Sodium (Na)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,8 0,45
Croissance 0,8 0,45
Reproducteurs de type à griller 0,8 0,45
Reproduction 0,8 0,45

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Recommande un maximum de 1,7 % de chlorure de sodium (équivaut environ à 0,65 % de Na). L'alimentation à forte teneur en sel est une préoccupation de l'industrie à cause des fientes humides.
  • (Leeson, S., 2006) Suggère d'abaisser le niveau maximal à 0,45 % au lieu de 0,80 %. Un niveau de 0,8 % de Na nuirait au bien-être de l'animal.
Potassium (K)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 2,0 2,0
Croissance 2,0 2,0
Reproducteurs de type à griller 2,0 2,0
Reproduction 2,0 2,0

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) Recommande une LTM conservateur de 1 % pour les non-ruminants.
  • (Smith et Teeter, 1987) Nourri des poulets à griller soumis au stress dû à la chaleur avec une teneur de K sous forme de KCl allant jusqu'à 2 %, en plus du niveau de base de 0,73, et ce, sans effet négatif sur le rendement.
Soufre (S)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP 0,4
Croissance PEP 0,4
Reproducteurs de type à griller PEP 0,4
Reproduction PEP 0,4

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est de 0,4 %.

Oligo-éléments (mg/kg, à 88 % de matière sèche)

Cobalt (Co)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 5,0 1,0
Croissance 5,0 1,0
Reproducteurs de type à griller 5,0 1,0
Reproduction 5,0 1,0

Explications : Sécurité des travailleurs

  • (Autorité européenne de sécurité des aliments [AESA], 2009) Le Panel on Additives and Products or Substances used in Animal Feed (FEEDAP) de l'AESA recommande une teneur maximale en Co de 1 mg/kg dans les aliments complets des espèces autres que les poissons.
  • (NRC, 2005) Les animaux autres que les ruminants n'ont pas besoin d'une source alimentaire de Co .
  • Les reins des animaux nourris à la LTM (NRC, 2005 – 25 mg/kg) peuvent présenter une concentration de Co supérieure à norme de protection de la santé humaine.
  • Potentiel d'empoussièrement des composés de Co et génotoxicité des composés de Co (II) et leur cancérogénicité présumée à la suite d'une exposition à l'inhalation lorsque du Co est employé pendant la préparation de l'aliment.
Cuivre (Cu)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 125 125
Croissance 125 125
Reproducteurs de type à griller 125 125
Reproduction 125 125

Explications : Santé animale et environnement

  • (NRC, 2005) Recommande de fixer la LTM à 250 mg/kg pour toutes les volailles, à l'exception du canard basé sur la santé des animaux et non sur la santé humaine. Les niveaux inférieurs sont nécessaires pour éviter une accumulation excessive dans les tissus comestibles, en particulier dans le foie.
  • (Kashani et coll., 1986) Dans le cas des dindons âgés de plus de 8 semaines alimenté à 120 ou 240 mg/kg entraîne une réduction du poids corporel 120 mg/kg pendant 24 semaines ralentit la croissance.
  • (CE SCAN, 2003) l'extrant de cuivre des fientes de volaille est supérieur à celui des mammifères.
  • CE no 1334/2003 et AESA (2016) fixent la teneur maximale de cuivre dans l'aliment complet pour les dindons à 25 mg/kg.
  • Les préoccupations environnementales éventuelles n'ont pas été pleinement évaluées pour le Canada.
Iode (I)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 10 5,0
Croissance 10 5,0
Reproducteurs de type à griller 10 5,0
Reproduction 10 5,0

Explications : Salubrité des aliments

  • (NRC, 2005) La LTM pour le dindon est fixée à 300 mg/kg. Des niveaux inférieurs sont nécessaires pour éviter l'accumulation excessive dans les tissus comestibles.
  • (NRC, 1994) La teneur en iode des tissus des animaux ou de leurs produits se rapporte à leur consommation d'iode et donc à la concentration d'iode de leurs aliments.
  • (AESA, 2005 – mise à jour en 2014)
    1. Le niveau maximal d'ajout d'additifs de sels d'iode dans les aliments de la volaille prévu par la directive 70/524/CEE est de 10 mg (au total) d'iode par kg.
      Dans le cas de la volaille, les exigences minimales sont comprises entre 0,05 et 0,1 mg d'iode par kg de matière sèche d'aliment.
    2. Référence dans le tableau 2 : NRC, 1994 et GfE, 2004–Suggère de fixer le besoin alimentaire en iode entre 0,35 et 0,44 mg/kg d'aliment à 88 % de matière sèche.
Fer (Fe)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 750 450
Croissance 750 450
Reproducteurs de type à griller 750 450
Reproduction 750 450

Explications : Santé animale

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 500 mg/kg (équivaut à 450 mg/kg d'aliment à 90 % de matière sèche).
  • AESA (2015) et AESA (2014) Le FEEDAP recommande une teneur maximale en fer de 450 mg/kg (88 % de matière sèche) dans les aliments complets pour volaille.
Manganèse (Mn)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 500 150
Croissance 500 150
Reproducteurs de type à griller 500 150
Reproduction 500 150

Explications : Santé animale

  • (AESA, 2016) l'exposition au manganèse dans la poussière de tous les additifs, de même qu'au nickel (à l'exception du chlorure de manganèse et de l'oxyde manganeux) présente un risque à l'inhalation pour les personnes qui manipulent le produit.
  • (Agency for Toxic Substances and Disease Registry [ATSDR], 2012; dans AESA, 2013a) Lorsqu'il est inhalé, le Mn est particulièrement dangereux, car il peut entièrement contourner le foie et être transporté directement au cerveau.
  • (AESA Journal, 2013; 11[8], 3325). À l'heure actuelle, la teneur maximale totale en Mn autorisée dans l'Union européenne est de 150 mg/kg dans les aliments complets pour volaille.
  • (NRC, 1994) Le besoin alimentaire en Mn estimé du poulet à griller âgé de 0 à 8 semaines est de 60 mg/kg d'aliment.
Sélénium (Se)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Croissance 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Reproducteurs de type à griller 0,3 (ajouté) 0,5 (total)
Reproduction 0,3 (ajouté) 0,5 (total)

Explications : Salubrité des aliments

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 3 mg de Se/kg.
  • (NRC, 2005) Chez le poulet, effet nuisible (sur la croissance et le rendement) à 4 mg/kg et sur l'éclosabilité des œufs à 5 mg/kg.
  • (NRC, 1994) Fait référence à Ort et Latshaw (1978) et à l'apport alimentaire en sélénite qui entraîne une hausse du Se dans les tissus des poules pondeuses. Augmentation dans le foie et la poitrine à 1 mg/kg de Se.
  • Dans l'UE, la teneur maximale autorisée de sélénium dans les aliments complets est 0.5 mg/kg
Zinc (Zn)
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 500 150
Croissance 500 150
Reproducteurs de type à griller 500 150
Reproduction 500 100

Explications : Santé animale et environnement

  • (NRC, 2005) La LTM pour la volaille est fixée à 500 mg/kg.
  • (AESA, 2014) Le FEEDAP recommande 100 mg/kg. Les rapports font état d'une diminution de la prise alimentaire et du rendement en concentration de Zn supérieure à 100 mg/kg.
  • Dans l'UE, la teneur maximale autorisée de zinc dans les aliments complets est 150 mg/kg (CE No.1344 / 2003)

Vitamines (UI/Kg, 88 % de matière sèche) (UI = unités internationales)

Vitamine A
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 40 000 20 000
Croissance 40 000 10 000
Reproducteurs de type à griller 40 000 10 000
Reproduction 40 000 10 000

Explications : Santé animale et salubrité des aliments

  • (Leeson, S., 2006) Propose un maximum de 20 000 UI/Kg pour le poulet à griller, car la vitamine A est potentiellement toxique et qu'elle peut nuire à la métabolisation de la vitamine D3.
  • (NRC, 1994) Les estimations du besoin alimentaire varient entre 900 et 2 200 UI/Kg.
  • (AESA Journal, 2008; 873, 40-81) Recommande la teneur maximale en vitamine A suivante dans les aliments pour animaux destinés à l'alimentation :
    • 20 000 UI/Kg pour les dindes élevées pour l'engraissement âgées de 0 à 28 jours;
    • 10 000 UI/Kg pour les dindes élevées pour l'engraissement, l'élevage, et la reproduction âgées de plus de 28 jours.
Vitamine D
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début 5 000 6 500
Croissance 5 000 6 500
Reproducteurs de type à griller 5 000 6 500
Reproduction 5 000 6 500

Explications : Santé animale

  • (NRC, 1987) Présente le seuil d'innocuité pour l'apport alimentaire en vitamine D3 suivant pour le poulet :
    • 40 000 UI/Kg dans l'alimentation pour une exposition inférieure à 60 jours;
    • 2 800 UI/Kg pour une exposition supérieure à 60 jours.
  • (Leeson, S., 2006) Propose d'augmenter le maximum à 6500 UI/Kg, car les variétés modernes de poulet ont besoin d'un apport en D3 d'au moins 1500 UI/Kg à tout âge et que dans le cas des poules pondeuses à rendement élevé, il peut être nécessaire que la teneur de leur alimentation dépasse le maximum actuel.
Vitamine E
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP 200
Croissance PEP 200
Reproducteurs de type à griller PEP 200
Reproduction PEP 200

Explications : Santé animale

  • (NRC, 1987) – 1 000 UI/Kg correspond au seuil d'innocuité présumé pour le poulet.
  • (AESA, 2010) Les doses élevées de vitamine E (de manière générale bien supérieures à 1 000 UI) peuvent renverser les principaux bienfaits de cette vitamine.
  • Reprise de l'immunomodulation à concentration alimentaire dans la gamme 200 UI chez les volailles (Leshchinsky et Klasing 2001)
Vitamine C
Catégorie En vigueur Exigence proposée
Début PEP Retirer
Croissance PEP Retirer
Reproducteurs de type à griller PEP Retirer
Reproduction PEP Retirer

Explications : Inapplicable

  • (AESA Journal, 2013) Le FEEDAP ne voit aucune raison d'instaurer une teneur maximale en vitamine C sous forme d'acide ascorbique dans les aliments pour assurer la sécurité des animaux.

Remarque : Les références concernant les renseignements ci-dessus peuvent être obtenues sur demande.