L'étiquetage trompeur du poisson et des fruits de mer et la substitution d'espèces peuvent se traduire par une fraude alimentaire. Par exemple, on peut étiqueter le saumon d'élevage comme étant du saumon sauvage ou prétendre qu'un poisson est de la morue alors qu'il s'agit réellement de goberge. Au Canada, les étiquettes et les publicités alimentaires doivent être véridiques et non trompeuses. La représentation trompeuse des aliments empêche la consommatrice ou le consommateur de faire un choix éclairé et peut mener à la création d'un marché inégal et injuste. L'industrie est chargée de représenter et d'étiqueter correctement les produits alimentaires et de fournir aux consommateurs des renseignements qui ne sont ni mensongers ni trompeurs.
Des exigences en matière de traçabilité sont en place de manière à ce que les aliments insalubres puissent rapidement être retirés du marché par le biais de rappels, afin de protéger la santé de la population canadienne. Ces exigences permettent également à l'ACIA de vérifier que les aliments et leurs ingrédients ne font pas l'objet de fausses déclarations à l'intention des consommatrices et consommateurs.
Le Canada est réputé avoir l'un des meilleurs systèmes de salubrité des aliments au monde, notamment une approche rigoureuse qui permet de veiller à ce que les consommatrices et consommateurs aient accès à du poisson et à des fruits de mer de grande qualité, salubres et sains. Renseignez-vous sur le plan du Canada en matière de traçabilité du poisson et d'exactitude de l'étiquetage.
Comprendre l'information figurant sur l'étiquette
Les exigences du Canada en matière d'étiquetage varient selon sa provenance, par exemple, qu'il s'agisse de poisson frais vendu par un détaillant ou un restaurant, ou de poisson préemballé à d'autres niveaux de commerce. La législation canadienne stipule que tous les renseignements figurant sur l'étiquette doivent être véridiques et non trompeurs, et ce, peu importe où vous vous procurez votre poisson et vos fruits de mer. On peut exiger un étiquetage bilingue en fonction du lieu de préparation et de vente des aliments.
Poisson frais emballé chez le détaillant
Obligatoire :
- Type de poisson (nom courant)
- Quantité nette
- Date indiquée sur l'étiquette (date d'emballage avec la durée de conservation indiquée sur une affiche à côté du produit alimentaire ou date « meilleur avant » avec les instructions de stockage)
- Nom et établissement principal de l'entreprise par ou pour laquelle le produit a été fabriqué ou produit
- Code de lot ou autre identifiant unique
Facultatif (volontaire) :
- Pays d'origine
- Nom de l'espèce
- Allégations (par exemple, frais, méthode de la capture, emplacement de la capture) et certifications (par exemple, durable)
- Renseignements nutritionnels
Poisson préemballé (autre que le poisson emballé en détail)
Obligatoire :
- Type de poisson (nom courant)
- Quantité nette
- Liste des ingrédients et des allergènes, s'il y a plus qu'un ingrédient
- Date « meilleur avant » (si la durée de conservation est égale ou inférieure à 90 jours)
- Pays d'origine (pour le poisson importé seulement)
- Étiquette nutritionnelle (pour le poisson fumé, le poisson transformé et les produits de poisson à ingrédients multiples)
- Nom et établissement principal de l'entreprise par ou pour laquelle le produit a été fabriqué ou produit
- Code de lot ou autre identifiant unique
Facultatif (volontaire) :
- Allégations (par exemple, frais) et étiquetage des certifications (par exemple, durable)
- Date « meilleur avant » si la durée de conservation est moins de 90 jours
Vous pouvez consulter la liste des poissons de l'ACIA pour en apprendre davantage sur les noms couramment utilisés et les noms scientifiques des espèces de poisson.
D'autres exigences en matière d'étiquetage pour le poisson et les produits de poisson peuvent s'appliquer selon le produit.
Plus d'information
- Qu'est-ce que la fraude alimentaire?
- L'ADN des poissons à l'épreuve
- Liste des poissons de l'ACIA
- L'étiquetage des aliments pour les consommatrices et consommateurs
Si vous soupçonnez qu'un aliment est mal étiqueté, signalez-le à l'ACIA au détaillant.